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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 18:37

"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

 Les souvenirs et les regrets aussi!"

Jamais je n'oublierai ce beau printemps de 1968 au cours duquel les petits bourges

trop bien nourris et trop gâtés partirent en révolution contre tout ce que leurs parents

avaient patiemment mis en oeuvre pour assurer leur bien-être ainsi que leur prospérité.

Je pense notamment à tous ces braves gens qui se sont dépensés sans compter pour

faire fortune pendant la guerre. Mais pas seulement. N'oublions pas tous ceux qui ont pu

se faire plein de fric après. Ca s'y prétait pas mal également, pour qui savait y faire.

Toutefois, là n'est pas la question.

L'évocation de 68 me titille la machine à souvenirs à cause, bizarrement, de toutes ces

histoires à la con de burqas et de niqabs dont on nous bassine à longueur de temps

depuis plusieurs mois ( voir Burqa ). Le rapprochement ne saute pas aux yeux et il faut s'accrocher pour arriver à voir le rapport. Mais je crois, après avoir opéré un retour sur

moi même, comprendre de quoi il retourne.

  

L'explication repose sur les caractères spécifiques de la mentalité des glorieux révolutionnaires dont l'action demeure dans tous les esprits comme un des faits les plus

remarquables de la seconde partie du siècle dernier. Je veux parler de deux traits

particulièrement significatifs, naïveté prétentieuse et panurgisme pathologique.

La conjonction de ces particularités offrait une chance historique à des aberrations

intellectuelles invraisemblables telles que maoïsme ou anarchisme, de prospérer sur

le terreau fertile de la contestation, structure fondamentale de toute pensée politique qui

se respecte.

Tout ce charabia pour vous expliquer que ces cons là prenaient d'autant plus facilement

des vessies pour des lanternes qu'ils employaient l'une pour uriner sur l'autre et, du coup,

n'y voyaient plus rien.  Avec, toutefois, le sentiment profond de faire avancer la société vers

un futur radieux, collectivement idéalisé.

 

La naïveté poussée à son extrème les portait à croire aux âneries qu'ils proféraient avec

l'emphase qui sied à ceux qui font de belles déclarations devant les assemblées

générales vociférantes autant que camaradesques.

Le panurgisme béât les conduisaient à suivre docilement les instructions émanant des

petits gourous de la gauche révolutionnaire tireuse de ficelles, sur fond de jolis slogans

propres à engendrer l'enthousiasme et à stimuler les fougues juvéniles.

"Sous les pavés la plage"," il est interdit d'interdire", "C.R.S.-S.S", "ce n'est qu'un début continuons le combat", "cours, camarade, le vieux monde est derrière toi" et autres

niaiseries du même calibre, constituaient le socle intellectuel de la belle révolution des

petits merdeux du baby-boom.

Oui mais, me direz vous, et la burqa dans tout ça?

Patience, j'y viens.

 

La jolie révolution a fini par caguer, par se diluer dans le bouillon des revendications

parfaitement terre à terre des syndicats représentatifs et dans la lassitude de la

majorité des braves gens qui commencaient à trouver la plaisanterie un peu longue

autant que saumâtre.

Seulement les petits gourous de la gauche révolutionnaire en avaient gros sur la patate.

On ne voit pas sans quelque dépit s'arrêter brusquement la glorieuse chienlit qui propulse

au sommet de la masse des naïfs-panurgiques et apporte gloire, puissance, prestige 

et célébrité.  Alors, ils sont peu à peu rentrés dans le rang avec l'idée, née de l'expérience,

qu'on ne fait pas une révolution avec des fils à papa ni avec des prolos en voie

d'embourgeoisement aspirant avant tout au confort matériel; que pour réussir il faut pouvoir s'appuyer sur un bas peuple, un magma informe n'ayant rien à perdre, dont la haine 

s'excite sans difficulté et la violence se déchaîne à volonté. Des sans-culotte, quoi,

comme au bon vieux temps.

Et comme ils n'avaient plus de sans-culotte, ils ont inventé les sans-papiers! 

 

Je raccourcis, bien sûr, mais en gros c'est celà. Les meneurs de 68, une fois investis les

partis traditionnels à commencer par le Socialiste, conduisirent un mouvement de nature

à attirer dans notre pays les misérables de l'Afrique. D'abord à coups de formules préfabriquées, leur spécialité. La "misère sexuelle des immigrés", notamment, qui a

conduit Valéry Giscard d'Estaing, sitôt élu, à décréter le regroupement familial avec la

complicité de Jacques Chirac. Ils ont ouvert la boîte de Pandore. L'arrivée subséquente

des hordes mittérandiennes a fait le reste. Avec l'appui toujours renouvelé des

naïfs-panurgiques, de plus en plus vieux mais constants en connerie aveugle.

Ainsi nous trouvons nous aujourd'hui,  à la veille des quarante-deux ans du joli Mai 68,

obligés de nous colleter avec des problèmes de burqa, de mosquée, de minaret,

de polygamie, de fatwa, de "quartiers sensibles" et autres joyeusetés bien de chez

nous.

Naïveté et panurgisme sont les deux mamelles nourricières de la future France, celle qui prospèrera bientôt sous le joug délicieux de la charia.

 

Sous les pavés, le niqab; sous la burqa, la plage!

Et merde pour qui ne me lira pas.

 

 

 

 

 

 

 

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 17:18

Formidable! Comme dirait le camarade Jack (pas l'éventreur, l'inventeur génial de la

teuf de la zik).

Formidable, en effet, la suite des évènements auxquels nous avons assisté depuis une

semaine. Un concentré des caractéristiques dominantes de nos sociétés du XXIème.

Avec l'échantilon complet des absurdités, palinodies, atermoiements, hésitations,

trouilles, couillonnades, chantages, louvoiements, reculades et surtout, par dessus le

marché aux bestiaux, surtout précautions. Essentiellement précautions, conformément

au noble et intangible principe qui, désormais, constitue le socle tutélaire de notre

civilisation.

C'est l'application stricte de cette prodigieuse avancée intellectuelle qui nous conduit,

notamment, à voir le Ministre d'Etat Borloo, manifestement fatigué mais toujours sur le

pont quand souffle le vent mauvais de la tempête volcanique, gérer la crise horrible du

nuage de l' Eyjafiöl.

Il faut le voir, le Monsieur Borloo, dans ces sortes de circonstances.

La bouclette crade et en bataille, la chemise pas nette-nette et la cravate absente, mais

toujours le verbe tonique, tendu vers l'objectif d'une gestion dynamique des media.

Et à ses côtés, le père Bussereau, vingt-gu, plus sobre dans tous les sens du terme,

nettement moins pittoresque. Mais après tout il émarge seulement Secrétaire d'Etat, le

père Bussereau.

Entre un secrétaire d'Etat et un ministre du même métal, je vous prie de croire qu'il existe

un sacré espace, ça se joue en kilomètres, au moins.

Bien sûr il ne s'agit pas d'une question de compétence ni d'efficacité. Là, c'est, grosso

modo, pareil et pas bien terrible. En revanche sur le plan de la mise en scène télévisuelle,

nous trouvons tout un monde qui les sépare.

Le ministre d' état dispose du droit de gigoter, éructer, faire le clown, dire des gros mots,

proférer des âneries, se curer le pif en douce, expliquer ce qu'il n'a  pas compris, péter discrétos, le cas échéant, promettre tout ce qu'on voudra et s'en jeter un

ou deux, voire plus, derrière l'absence de cravate. Toutefois, ce dernier point, hors

caméras. si possible.

Le secrétaire, lui, a intérêt à s'écraser en douceur, à corroborer les déclarations de son

suzerain, à fermer sa gueule si on ne lui demande rien et, dans le cas contraire, à se.

limiter à du technique d'intérêt secondaire.

Faut comprendre. Le premier avait provoqué la perte d'une bonne centaine de députés

UMP, en 2007, alors que le second s'est contenté de se gameller aux régionales de sa cambrousse, comme tout le monde, d'ailleurs. Y a quand même une grosse différence

de niveau, à la base.

Bon, alors, moi je vous dis ça mais surtout pour bien mettre en évidence la qualité de la

gestion du bordel créé par la conjonction des fumées volcaniques et du principe de

précaution. Précisons bien, il n'ont pas commencé, nos duettistes de choc. L'affaire

a démarré sans eux, à l'étranger. En revanche la République Française Une et

Inconduisible les a dépéchés pour emboîter le pas aux voisins.  

Tant que personne n'avait les couilles de souligner l'innocuité du nuage arachnéen autant

que ténu qui survolait alors nos contrées à altitude respectable, impossible de jeter la

pierre à ces deux remarquables personnalités.

Cependant, lorsque les compagnies aériennes ont compris le ridicule tragique d'une

situation aboutissant à interdire, pour rien, tous les vols et qu'elles l'ont fait savoir, sans

doute eût  il convenu d'en tenir compte en rouvrant dare-dare l'espace aérien national. 

Les deux jours perdus pour cause d'atermoiements ont coûté bien cher, sans compter

qu'il a du y avoir des morts par-ci par-là. Dans certains cas, quand vous restez là où vous

vous trouvez, vous y crevez.

 

Au fait, celà me conduit à évoquer notre bon service public de transport ferroviaire.

En voilà un qui sait ce que service public veut dire : démerdez vous, nous on est en grève!

Logiquement l'absence totale d'avions due à un cas de force majeure ou

prétendu tel, aurait dû motiver une mobilisation générale du potentiel d'acheminement

des voyageurs par chemin de fer. Bonne occasion, en plus, de démonter avec éclat la supériorité du rail. 

Manque de pot ce ne fut pas le cas. Les exigences de la lutte farouche à laquelle se livrent

la CGT et Sud-Rail en ont décidé autrement. Que pèse, en effet l'intérêt de tous ces cons

qui n'avaient qu' à rester chez eux, au regard des luttes syndicales, fussent elles fratricides.

Il apparaît évident que l'avenir prometteur de Monsieur le Camarade Le Reste ne saurait

se voir compromis par une malheureuse affaire de nuage bêtement plein de cendres volcaniques.

Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais!

 

Force apparaît donc de constater qu'ils nous auront tout fait, les braves gens  censés

s'occuper de nos affaires. Tous, bien évidemment, choisis par des collèges électoraux

en vertu des qualités qui les distinguent du commun des mortels. Enfin, on présume.

Le moyen de faire autrement?

 

Evidemment, tel n'est pas le cas des footballeurs qui constituent la belle équipe de

France du très médiatiquement décrié Doménech.

Nous nous trouvons face à de remarquables exemples de promotion sociale.

Voilà des garçons manifestement doués pour jouer à la baballe et ce, exclusivement.

Eh bien ces quasi-analphabètes trouvent le moyen de se payer des putes de haut luxe

comme le premier PDG de multinationale venu. Et encore mieux, paraît-il, de les

acheminer auprès d'eux en jet privé. Plus fort encore que le premier PDG susvisé qui

hésiterait, tout de même.

Sauf que ces braves footeux, mal avertis des subtilités du droit pénal, tombent plus

facilement dans les pièges abjects des maquereaux loueurs de petites filles, certes

pubères mais nonobstant mineures. 

Curieusement, il semble s'agir d'une affaire entre musulmans. Tant en ce qui concerne

le maquereau que les petits protégés du précité Domenech.

Mais il faut dire que les milieux en cause n'apparaissent pas très catholiques, de nos

jours.

(Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte du courage qu'exige la publication

de vérités pareilles.)

 

Ces choses étant dites et votre capacité à me supporter ayant forcément atteint ses

limites, je vais m'arrêter là.

Sauf, si vous le permettez, une petite chose que j'allais malencontreusement oublier.

Oui, je voulais souligner que le nuage de l'Eyjafiöl, pouvait aussi présenter quelques

avantages pour certains de nos élus et non des moindres.

C'est bien grâce à lui que notre bon président a coupé à la corvée de l'enterrement

du président de Pologne. Cérémonie d'autant plus étrange et surréaliste qu'elle

procurait l'impression hallucinante de se dérouler en présence vive du défunt. 

Par l'effet de l'invraisemblable ressemblance qui identifiait ce dernier à son frère

jumeau.

Bon, évidemment, Dimitri Medvedev a trouvé, lui, le moyen de faire le voyage. 

Dans un avion militaire à hélices, un Iliouchine, en plus. Gonflé, quand même mais

il est Russe, Medvedev, ça explique.

Alors, il convient honnêtement de signaler que nous aussi, nous avons de vieux

avions militaires à hélices.

Pas des Iliouchine, évidemment, mais des trucs qui ressemblent beaucoup.

Seulement entre un Week-End à la maison avec femme et enfants et un voyage

sinistre dans un tas de ferrailles épouvantablement bruyant et empesté d'odeurs

d'huile chaude, assorti d'un te-deum interminable dans la cathédrale de Cracovie,

y a pas photo, comme on dit.

Dommage, les Polacs auraient beaucoup apprécié.

 

Dobrivetcé, ce qui ne doit pas vouloir dire salut en polonais et merde pour qui ne

me lira pas. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 17:45

Dieu merci nous avons Mélanchon!

Il l'a dit Mélanchon, devant un parterre de folliculaires ébahis, non seulement le financement

des retraites ne constitue pas un problème, pas le moins du monde, mais encore convient il d'en rajouter. Charger encore la mule, quoi!

Quand je vous le disais qu'il surfe élégamment sur la vague guillerette d'un printemps

joyeux  (voirLe printemps de Mélanchon. ). Pour ce type, tout apparaît limpide, simple,

évident.

L'affaire se résume à la confrontation d'une intox distillée perversement par les

stipendiaires ignobles du capitalisme affreux et la vérité béâte qui sort de la bouche

candide du peuple opprimé. Sa bouche à lui, quoi, par procuration implicite. C'est pour

cette raison, je crois,  que, revenant à meilleure fortune, il a récemment changé de dentier.

 

Suivez moi bien. Vous prenez au hasard quelques chiffres dans le rapport du COR, le

fameux Conseil d'Orientation des Retraites, invention géniale de Jospin pour refiler la patate brûlante à ses successeurs. Rien de plus aisé. Il en regorge, de chiffres, le rapport du COR.

Entre les hypothèses, les projections, les estimations, les évaluations, les approximations,
les
corrections tendancielles, les dérivées récurrentes, les algorythmes différentiels, les

pentes, les médianes, les écarts moyens absolus et relatifs, enfin tout le toutim, quoi, vous vous colletez seulement avec l'embarras du choix.

Et le camarade Mélanchon, lui, il a fait son choix. Judicieux!

Résultat, au final, il manque cinq milliards. Une broutille quoi. Vous taxez juste un petit coup

les stock-options - ah, les stock-options, quelle invention merveilleuse pour servir les

démonstrations des vieux maoïstes- vous en piquez encore un peu sur l'intéressement et

le tour est joué. Une fois le pognon trouvé, vous en confisquez encore un petit chouïa.

De la sorte vous disposez des moyens de payer les pensions, non plus sur les vingt-cinq

meilleures années mais sur les dix dernières. C'est plus cher mais beaucoup mieux.

Sauf pour les tordus qui gagnaient moins en fin de carrière, mais z'avaient qu'à faire fonctionnaire comme tout le monde, on ne peut pas tout avoir.

Même sous le règne de Mélanchon 1er.

 

A l'entendre, ce gros rigolo, tout cela nous permettrait de maintenir la retraite à soixante

ans. Et sans augmentation de la durée de cotisations, s'il vous plait!

Le plus joli, par dessus le marché, ressortit à la justification mélanchono-économico

-sociale de cette remarquable démonstration. Il nous faut en effet savoir que les départs

en retraite dégagent du boulot pour les jeunes. Ben évidemment comme dirait Bourdin,

pareil qu'en 36, ou comme du temps de Marchais, ou même des 35 heures, si vous voulez. 

Un retraité c'est un chomeur de moins pardi! Un ingénieur de soixante ans qui se barre

équivaut à un petit beur ou un petit black qui trouve du travail. C.Q.F.D.

Mélanchon-chon-chon, président-dent-dent!

 

Bon, ça c'est pour le fun. Assez rigolé avec la Méluche. Passons aux affaires sérieuses.

L'ennui c'est qu'elles n'apparaissent pas si sérieuses que cela, les affaires.

Dans le cadre somptueux de la réforme promise des retraites, les évènements auxquels 

nous assistons permettent dores et déja d'acquérir la certitude d'une couillonnade

politico-médiatique. On connaît la musique.

D'un côté les syndicats qui viennent avec l'obligation impérieuse de faire croire qu'ils 

défendent becs et ongles les intérêts bien compris des travailleurs. En gros la thèse de

Mélanchon mais pas intellectualisée.

De l'autre, le gouvernement qui se pointe avec l'obligation impérieuse de faire croire qu'il

va réformer pour sauver les retraites. En gros, la thèse de Mélanchon mais version responsable. A l'envers, quoi.

Et au milieu le Médef qui vient pour faire joli dans le paysage.

 

On voit de suite comment cela va finir. En réformette, juste pour tenir jusqu'en 2012.

Si possible avec les honneurs du travail durement accompli. Nous avons sauvé les

retraites!

Comme en 2003 avec la réforme Fillon, tiens, justement.

 

On peut même prendre le risque de prévoir aujourd'hui ce que sera la réforme Woerth,

alias réforme Sarko. 

-Un petit coup de remontée de l'âge de départ, mais vraiment le strict minimum, un an

ou deux et encore pas sûr.

-Un petit coup de trimestres suppllémentaires mais progressif pour pas prendre en

 traître .

-Un petit coup de C.S.G. supplémentaire histoire d'en faire profiter tout le monde,

 y compris les retraités, enfin ceux qui touchent des pensions à peu près décentes.

-Peut être un petit zeste de pénibilité histoire de faire passer la pilule auprès des

 syndiqués. (Un peu comme le deal des "carrières longues" en 2003, vous savez,

 la petite exception qui a coûté plein de milliards).

 

Voilà, vous avez là les grandes lignes de l'immense réforme qui sauvera les retraites

jusqu'à la prochaine fois. 

Hélas, la prochaine fois arrivera très vite parcequ'à ce rythme, dans deux ans on en sera

 au même point que la Grèce aujourd'hui. Et celui qui sera aux commandes à ce moment

là, hé bien, il se démerdera. A chaque jour suffit sa peine, comme on dit.

 

Entendons nous bien. Je ne jette pas la pierre au gouvernement. Il fait ce qu'il peut pour essayer de sauver quelques meubles. Et le peu qu'il parviendra à sauver, ce sera

toujours cela de gagné. Mais en contrepartie il risque de le payer très cher.

A la rentrée ça va chauffer. Un peu mais pas trop, tout de même. Toutefois en 2012 ça

pourrait suffir à nous propulser à l'Elysée un socialiste voire même une socialiste.

Comme cela on sera vraiment et définitivement dans la mouise.

 

Dieu merci, Mélanchon se récupèrera un joli portefeuille ministériel. Pour peu qu'ils lui

refilent les affaires sociales, il nous résoudra élégamment le problème des  retraites.

Disons le pour rigoler! 

 

C'est la lutte finale, armons nous et demain, l'internationale nous fout dans le pétrin.

 

Et merde pour qui ne me lira pas.

 

 

 

 

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 17:33

Voilà, Jean-Louis Etienne vient d'achever avec succès sa traversée du pôle Nord.

Il aurait préféré, je crois, se poser en Alaska plutôt qu'en Sibérie, question de confort,

mais avec les vents on ne maîtrise jamais complètement. L'essentiel reste tout de même

d'être arrivé en un seul morceau. On peut en penser ce qu'on veut mais piloter dans ces conditions-là, une rozière, un ballon énorme avec une prise au vent pas imaginable,

c'est pas comme faire le tour du pâté à Solex . A son âge, Etienne, il garde encore de la ressource.

 

En revanche j'ai tout de même trouvé matière à déception. Il m'avait semblé comprendre 

qu'il embarquait avec Zizidâne, l'ex-footballeur à la tête de bois.

Ce dernier, vêtu de pied en cap en pôlenordiste, figurait en effet aux côtés de l'explorateur

au moment du départ de l'engin.

En moi même je me réjouissais de voir partir au dessus de la banquise immense,  ce

duo improbable constitué du vieux baroudeur écolo-médiatique flanqué de la personnalité

préférée des amateurs de foot, de bière et de pastaga. Sans compter qu'en cas de gros problème  technique, d'incident grave ou d'avarie, il apparaît précieux d'avoir avec soi quelqu'un qui sait en toutes occasions où donner de la tête et qui, ainsi qu'en témoignent

ses fréquentes prestations télévisées, se révèle toujours à même de dispenser de judicieux conseils -certes publicitaires- à ses contemporains.

Hélas, Zizidâne n'avait fait le déplacement au Spitzberg qu'à seule fin de booster un peu

l'évènement financé par Générali, son sponsor attitré. Faut quand même pas déconner.

Se peler les glaouires dans une nacelle de trois mètres carrés pendant cinq jours c'est

bon pour le vieil Etienne qui doit manquer un peu de subsides depuis que le Musée 

Océanographique de Monaco l'a lourdé comme un malpropre. En ce qui concerne

Zizidâne il peut se passer de ce genre de couillonnade. Il n'est pas à la rue.

  

Donc la mesure du taux de CO2 et du champ magnétique terrestre au dessus du pôle,

objets officiels de la mission, exigeaient un petit plus médiatique apporté par la présence

sur ce coup d'un personnage investi d'une notoriété supérieure de plusieurs ordres de grandeur à celle de ce  pauvre Etienne. Cette dernière se limite, sans vouloir lui faire

injure, à un cercle relativement restreint d'initiés.

Se fût il agit de Nicolas Hulot, il se suffisait à lui même mais Jean-Louis Etienne ça

nécessite un footballeur. Ainsi va la vie.

Pour en terminer sur ce point il convient de préciser que la présence de Zinédine le

magnifique au départ de la rozière se justifiait d'autant mieux qu'à l'arrivée c'était cuit

d'avance. Les aléas de l'aterrissage, dont on pouvait seulement prévoir qu'il aurait

lieu en plein trou du cul du Bon Dieu, rendaient inenvisageable la présence sur site

d'un personnage de l'envergure du grand dispensateur de coups de boule.

L'opération médiatique de clôture, avec journalistes et caméras, aura lieu dans un endroit

plus civilisé autorisant sans difficultés l'acheminement du champagne et des petits fours

propres à stimuler l'attractivité de cette sorte de cérémonie, ainsi que de la Secrétaire

d'Etat qui en cautionnera l'intérêt scientifique.

  

Sur ce dernier point,évidemment, il n'y a pas de quoi sauter au plafond. C'est évident. 

Toutefois, l'intérêt scientifique, faut reconnaître, on s'en fout un peu.

 

Moi, je me mets à la place de ce brave Etienne qui cherchait depuis pas mal de temps le moyen de reprendre du poil médiatique de la bête. L'opération, juste assez diffusée pour appater les braves gens susceptibles d'acheter le bouquin qu'il va

publier et garantir un audimat raisonnable à son film sur les chaînes du câble, atteint vraisemblablement ces modestes objectifs.

Toutefois, il faut bien reconnaître qu'on n'en a pas beaucoup parlé. Nonobstant son côté

climato-bien pensant , l'expédition manque un peu de relief médiatique. 

 

Le moins qu'on puisse dire, aussi, c'est qu'ill n'a pas eu de pot, l'ami Etienne.

Déja, il prend son envol en pleine tempête sur les rumeurs relatives au couple présidentiel,

juste au moment où Rachida Dati se voit privée de voiture de fonction, de gardes du corps

et même de téléphone gratos, en punition d'on ne sait trop quelles indiscrétions présumées.

Du coup, le vol de la rozière, quasiment personne n'en a entendu parler.

Mais, encore pire, la simultanéité de son atterrissage en douceur au fin fond de la Sibérie

avec le crash de l'Iliouchine du président polonais à Smolensk, a transformé ce qui eût pu constituer un joli sujet de journal télévisé, en flop médiatique absolu. Au point que

Générali se mord les doigts et le reste du déplacement ruineux de Zizidâne au Spitzberg.

 

C'est pourquoi, par amitié pour ce brave Jean-Louis qui, lui au moins, a toujours cherché

à se faire plaisir dans la vie, plutôt que de s'y emmerder comme la plupart de ses contemporains, j'ai voulu assurer la couverture médiatique de l'évènement. Disons plutôt 

du non-évènement puisqu'aussi bien, ce dont on ne parle pas dans les media est réputé

ne pas exister. C'est la règle de nos jours.

Oh, je ne méconnais pas que cela ne saurait compenser le caractère déficitaire de

l'opération dans les livres de Générali mais c'est le côté symbolique de l'acte qui compte.

La solidarité ne se mesure pas à l'aune de son impact financier.

Sauf, bien sûr, quand on parle de Solidarité Nationale.

Alors je suis content et presque fier d'avoir apporté ma petite pierre à l'édifice branlant

du vol de la rozière du camarade Etienne.

Longue vie à lui, à Zizidâne et au camarade Générali.

Et merde pour qui ne me lira pas. 

 

 

 

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 16:59

Ca ne s'arrête jamais vraiment mais désormais, tous les ans avec le printemps, on

assiste à une violente recrudescence du harcèlement papal.

L'an dernier on lui avait fait le coup du préservatif, au Pape, histoire de rigoler

(voir Fensées pugaces ). L'affaire, rondement menée à l'initiative de France 2, avait fait

grand bruit et le pauvre Benoît né Ratzinger s'était retrouvé couvert d'injures, d'opprobre

ainsi que d'avanies et accusé carrément d'incitation au meurtre avec préméditation ce

qui, même pour un successeur de César Borgia, reste dur à digérer.

Malgré tout le Souverain Pontife avait fait front et assumé avec la dignité qui sied au

représentant de Dieu sur la Terre, secundum scripturas, l'enchaînement des cérémonies

qui marquent solennellement la célébration de Pâques (voir Malédiction gourbi et zobi ).

 

Cette année, rebelote. Le jeu de casse-Benoît reprend sur le théme inépuisable de

la pédophilie écclésiastique. Déja, sans en rajouter, il y a malheureusement beaucoup

à dire. C'est à se demander si, au premier rang des ouvrages fondamentaux qui 

constituent les bibliothèques de curés, ne figureraient pas les oeuvres complètes

de Con-Bandit (cf Merci Bayrou ). Vous me direz qu'il n'y a pas que les curés qui

se livrent à ce genre d'abominations. C'est tout à fait exact mais les autres on en parle

beaucoup moins. Et puis, ça n'excuse pas.

Hélas, les chiens enragés harceleurs de papes en ont, cette fois-ci, rajouté plusieurs

couches.

 

Le coup apparaît très ingénieusement monté. Rien de précis mais, en lisant entre les

lignes, on comprend à demi-mots que le sinistre Benoît dont on connait trop bien le passé

nazi, quand il avait huit ans et demi, s'est attaché à couvrir les agissements d'un tas de

curetons violeurs d'enfants. Même à la limite son propre frère, au Pape...

Bon d'accord il n'existe aucune preuve ni même le moindre commencement de preuve.

Mais justement, l'absence de tout élément concret démontre bien la volonté du suspect

d'étouffer les affaires.

Et puis, "qui veut noyer son chien l'accuse de la rage".

 

Seulement, là, c'est le pape qui l' accuse le coup et sévèrement!

Bon, il fait ce qu'il peut .

Entre autres, semblant de laver les panards d'une équipe de monseigneurs qui se sont préalablement astiqué les orteils comme jamais, une partie non négligeable du chemin

de croix, des messes à n'en plus finir et demain il nous balancera une bénédiction

urbi et orbi en trois cent cinquante six langues . J'en passe pour éviter de lasser, mais

il se donne à fond. Cependant on voit bien que le coeur n'y est plus. 

Il a le regard du mec qui vient de morfler la beigne de trop, celle qui te dégoûte de

continuer un combat que tu sens complètement bidonné et donc perdu d'avance.

Avec un arbitre vendu et tout le public qui te vocifère dessus à s'en péter les cordes

vocales.

D'ailleurs il ne tient même plus debout tout seul ce pauvre vieux, il lui faut deux curés,

un de chaque côté, pour arriver à faire trois pas. On dirait presque son prédécesseur.

 

Par dessus le marché il se trouve toujours un con d'écclésiastique bien intentionné pour

enfoncer encore plus l'Eglise dans le pétrin foireux de la tempête médiatique.

L'an dernier c'était l' évèque d'Orléans qui avait sorti des âneries plus grosses que lui

( voir A bas la capote et vive l'énarchie! ). Bon, pas trop grave, un évèque français, ma

foi, ça n'engage que modérément le Vatican. On sait à qui on a affaire depuis, au moins,

Mgr. Gaillot.

En revanche, aujourd'hui c'est une autre paire de manches.

Voilà que tout à coup, sans crier gare, le père Cantalamessa, le bien nommé, une sorte

de capucin barbu, nous sort au cours d'un prêche que les accusations de pédophilie

qui frappent l'Eglise apparaîssent assimilables à de l'antisémitisme.

Bordel de Dieu, qu'est-ce qu'il a pas dit là, Cantalamessa, antisémitisme, putain!

Mais attendez, Cantalamessa occupe la charge enviée de prédicateur officiel. Ca engage

le Vatican ça et même carrément le Pape , sacrebleu, qui assistait en personne au prêche

de ce connard. D'accord il somnolait et ne s'est aperçu de rien, Benoît mais après,

la vache!

De tous les côtés c'est tombé. Les parents d'enfants victimes, les anciens d'Auchwitz et

de Dachau, le Grand Rabbin et surtout, surtout, la presse!

Alors, bien sûr, ce qu'a dit Cantalamessa comporte tout de même une sacrée part de vrai.

Après tout on accuse bien l'ensemble du clergé catholique, pratiquement jusqu'au niveau

le plus élevé. On généralise, on systématise, on stigmatise un état et non des actes.

Yes sir, mais faut pas le dire. Les Juifs n'étaient pas dans le coup et voilà que ce

benêt les y colle. Manquait plus que ça.

Bien sûr Cantalamessa ira désormais cantare la messa au fin fond de la Calabre ou des

Abbruzes, mais le mal est fait et bien fait

Maintenant il va falloir qu'il se coltine Pâques avec ce boulet supplémentaire, Benoît XVI.

Dans l'état où il est je ne garantis même plus qu'il y arrive.

Jésus avait cinquante ans de moins que lui quand ils lui ont fait toutes ces abominations

épouvantables. Et il a eu du mal à tenir le choc jusqu'au Golgota. C'est pas pareil mais

on trouve quand même des similitudes...

 

Pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.

Quand ils crouleront sous le poids de la Charia, ils regretteront sans doute le dogmatisme

stupide qui les conduisait à déféquer sur le Pape.

 

Benedicat vos et merde pour qui ne me lira pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 16:09

J'avais bien écouté tous les commentateurs des media franchouilles qui prédisaient à

Berlusconi une déculotée mémorable aux régionales de Dimanche dernier.

Avec tous les scandales, les machins pas beaux, les trucs ignobles et les choses

affreuses qu'il se trimballe, le Cavaliere, ses ex- électeurs n'iront même pas aux urnes

et les quelques irréductibles qui se déplaceront ne manqueront pas de donner à la

gauche une victoire historique et sans appel. Même topo qu'en France quoi, les

Sarko-Berlu, infâmes stipendiaires du grand capital, doivent également subir la loi

implacable du suffrage populaire, juste vengeur des injustement opprimés.

Voilà ce que proclamaient doctement, Dimanche et même Lundi matin, les pisse-copie

de la presse hexagonale.

 

Même que je me disais "in petto" : " vu ce que je viens d'écrire je vais encore passer

pour un con (cf.Du kärcher au kouchner. ).  Pourquoi faut il toujours que j'aille me mêler

de proférer mon avis sur des affaires qui me dépassent d'un wagon de coudées?

Pourquoi me croirais-je plus malin que tous ces savants exégètes d'une actualité

politique éminemment complexe et inaccesssible en sa substance au commun des

mortels? "

En un mot j'étais déja prêt au mea culpa, à l'humble repentance et au cilice gratouillant 

du remords honteux. 

C'est dans cet esprit un peu péteux que j'abordais cette journée de Mardi au cours de

laquelle les italiens, pas pressés pour deux sous, se décidaient enfin à sortir le lapin du

chapeau.

Joli bestiau, à vrai dire. Près de 65% de votants tout de même.

Et victoire écrasante de la droite qui ratiboise quatre régions à la gauche, dont le

Latium, où l'emblématique Emma Bonino, égérie quasi-divinisée de la grande famille

internationale de gauche, se ramasse une veste rédhibitoire.

Rome, l'unique objet de mon ressentiment, échappe désormais complètement aux

marxistes de tout poil. Si Berlusconi n'avait réussi que cela, il aurait déja fait mieux que 

les incapables qui ont abandonné et Paris et l'Ile deFrance aux socialo-gaucho-verts

pastèques.

 

En résumé, la déroute tant attendue de Berlusconi ils peuvent se la carrer où je pense

en guise de suppositoire, nos journaleux désinformateurs de la Grande Presse Libre

de répandre tout azimut, mais exclusivement, la bonne parole de gauche.

Hic jacet lepus, c'est bien là que se situe le problème. Tous, jusques et y compris les

pseudo-bourges du Figaro, contribuent tranquillement à nous siphonner les neurones

avec de la propagande à sens unique. Voilà pourquoi, sans doute, tous, ils vomissent

Berlusconi. Ce dernier détient une partie de la presse italienne et, du coup, le moyen

de faire pièce à la désinformation de gauche. Ce genre de pluralisme ne se pardonne

pas. 

En revanche on perçoit bien l'un des nombreux atouts qui font défaut à nos malheureux politicards prétendûment de doite : les moyens de diffuser leur propre information!

Je ne dis pas propagande. Le bourrage des crânes n'apparaît même pas nécessaire.

Il suffirait d'expliquer. On ne voit pas pourquoi l'électeur français serait plus abruti que

son homologue italien. Par contre il n'est pas informé, l'électeur français et en

conséquence il n'entend exclusivement que le son des cloches socialo-marxistes.

Et ces cloches là, à la longue, ça vous rend complètement con.

Mais, par dessus le marché, comme la classe politique tend, par nature, à se placer au

niveau de son électorat, on comprend bien la situation présente de notre belle France

métissée. Et, au train où vont les choses, nous ne sommes pas près de sortir du pétrin! 

 

En conclusion et sans vouloir me répéter, je rappellerai juste que lorsqu'on se fait élire

sur un programme de droite il convient d'éviter de faire une politique de gauche.

Les évènements le confirment clairement.

Et je dirai aussi, pour finir, que la politique apparaît comme une affaire délicate qui 

nécessite un gros minimum de professionnalisme et d'organisation. Lorsqu'on se trouve

dépourvu de l'un et de l'autre, il semble préférable de s'orienter vers des activités

plus aisément abordables. Le droit, tiens, par exemple. Je ne vise personne, bien sûr.

Je disais ça comme ça.

 

Bonne continuation et merde pour qui ne me lira pas.  

  

 

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 18:32
No Sarkozy day! En voilà une bien bonne encore. Si ça fait comme la journée
sans immigrés du début du mois, ça ne laissera pas de traces indélébiles
dans l'inconscient collectif. Et puis, des immigrés il y en a toujours, morbleu,
et le Président de la République Une et Incombustible sera encore là demain.
Donc il s'agit encore d'une belle et grande connerie et moi j'aimerais bien qu'on
fasse une no connerie day. Ca permettrait de se reposer un peu.
A la réflexion, disons le en français. La journée sans connerie cela ne sonne pas
mal non plus.
Et nous risquerions moins, ainsi, de vexer l'inoubliable interprète de James Bond,
ce brave Sean, au cas où, par erreur, il le prendrait pour lui.

Quoiqu'après tout, cette histoire de no Sarkozy day mérite peut être qu'on s'y arrête
cinq minutes.
Ca vient d'où, cette affaire?
Eh bien il s'agit d'une bande de corniauds facebookiens qui ont trouvé intéressant
de pomper l'idée de leurs camarades gauchistes italiens, inventeurs géniaux  du
No Berlusconi day. L'affaire n'a pas non plus déchaîné les passions au delà des
cercles de la bien pensance marxo-stalino-lénino-trotskyste chez nos amis
Ritals. Mais bon. L'idée est apparue suffisamment sympathique à la bande
d'andouilles précitée pour qu'ils la transposent chez nous.
Eh bien, vous me croyez si vous voulez mais cette bouffonnerie me paraît exemplaire. 

Je m'explique. Vous avez deux mecs, un Macar et un Franchouille, qui se font élire à 
une confortable majorité sur la base de progammes que l'on peut qualifier de
libéraux-conservateurs, bref, clairement ancrés à droite.
Sur quoi, le Macar fait ce qu'il a promis de faire et se fait pourrir, vilipender et vouer
aux gémonies par l'ensemble de  la grande famille de gauche.
En revanche, vous avez le Franchouille qui, sitôt élu, s'empresse de donner tous les
gages d'allégeance possibles à ceux qui ont voté contre lui (voir, entre autres 
L'ennui naquit un jour de la diversité.  ). Jusqu'à recruter ses sbires chez l'adversaire.
Et ce tout en faisant vaguement semblant de réaliser son programme.
Moyennant quoi, lui aussi récolte les foudres, les anathèmes et les crachats 
de la grande famille de gauche. 
Pareil, quoi, vomis tous les deux. No Berlu-noSarko. On conchie l'un en pissant sur l'autre.
Seulement on remarque tout de même une grosse différence.

Berlusconi, ses électeurs lui sont restés fidèles. On dirait même que le nombre de ses 
partisans c'est accru. En tout cas, depuis son arrivée au pouvoir, son parti a gagné haut
la main toutes les élections. Sans bavure. Il a même récupéré la Mairie de Rome abonnée 
aux communistes depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. 
Sarkozy, on ne va pas se répandre là dessus, mais c'est tout le contraire.
Evidemment. Quand on s'appuie sur l'électorat du Front National pour se faire élire et
qu'on lui promet de nettoyer au kärcher, il faut le faire. Suffit pas de le dire!
Berlusconi, lui, quand il reçoit le grand sinoque en chef de la Lybie, ce n'est pas pour
passer pour un con. C'est pour se mettre d'accord avec l'intéressé afin de lui retourner
par les voies les plus rapides les émigrants clandestins (voir Le fascisme ne passera pas! ).
Du coup, des clandestins en Italie il n'y en a plus!
Nous ne pouvons pas, hélas, en dire autant.
En revanche nous avons le ministre Kouchner, la ministre Fadéla Amara
(voir Ni miss ni sous pute ), le commissaire (haut) Hirch, inventeur illustre du Revenu de Solidarité Active à un milliard et demi pompés dans nos poches. Je passe sur les détails, mais il ne faut tout de même pas trop s'étonner de voir l'électeur de droite un peu désabusé, c'est le mot exact.
Et il ne faudra pas trop s'étonner non plus si un polichinelle de gauche s'asseoit
en 2012 dans le gros fauteuil élyzéen.
Comme cela nous perdrons définitivement le peu que nous avons gagné avec
la socialo-droite chiraco-sarkozyenne.

C'est pourquoi, moi, humble Nouratin, blogueur obscur et de bas étage, j'ose adresser
une supplique au Président de la République et époux légitime de Mme. Bruni-Tedeschi.

Monsieur le Président, il est certes trop tard pour réaliser vos promesses. Trop tard aussi
pour récupérer les plus acharnés des Le Pénistes, c'est vrai. Mais vous pouvez encore
faire quelque chose qui offrirait quelques chances, peut être, si vous vous appliquez bien,
de renverser un peu le courant qui vous entraîne irrésistiblement vers le néant :
Arrêtez, s'il vous plaît, de nous donner l'impression que vous nous prenez pour des cons.
Cela ne suffirait peut être pas mais irait tout de même dans la bonne direction.
 
Mais j'ai bien peur que vous ne me lisiez pas.

Et merde pour qui ne me lira pas.
 
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 16:40
C'est le printemps pour tous les animaux,
Les vaches et les cochons,
Mais le printemps qui paraît le plus beau,
C'est celui d'Mélanchon.

Tagada-tagatsoin oh la jolie chanson!
Ben oui, quoi, c'est le bonheur total. Il a pratiquement gagné Mélanchon.
Les autres marxistes aussi, certes, mais la victoire de Mélanchon revêt un
caractère particulier, un parfum de chant des cerises, un côté beau dimanche
au bord ed' l'eau qui sent son front populaire et qui fait chaud au coeur.  
Il a quasiment gagné le Limousin, la Méluche, comme un seul homme, avec les
cocos et les trotskos, tous ensemble-tous ensemble- ouais-ouais!

C'est la lutte finale,
Armons nous et demain,
L'internationa-a-a-a-leu,
Sera le Limousin. (bis)

Même qu'il participe, bien sûr, au triomphe grandiose de la grande famille de
gauche aux élections régionales. Ces dernières viennent de consommer la
 défaite absolue, irrémédiable,calamiteuse et sans appel des féaux de l'infâme
Sarko et des kadofisko. Il participe, certes, Mélanchon, mais un peu comme le
cousin de province, celui qu'on colle en bout de table. Par exemple le service
public de l'audiovisuel noyauté socialiste l'a un peu oublié au cours de la
campagne.
Même que pour la soirée électorale on l'a carrément laissé moisir dans
l'antichambre et qu'il n'a jamais pu prendre pied sur le plateau.
Alors évidemment il se montre un peu ronchon-chon-chon, le Mélanchon mais
ça ne lui gâche tout de même pas la victoire. Il en faudrait plus! Et puis, la perfidie
des socio-démocrates à tendance rougeoyante il connaît, il en faisait partie il n'y
a pas si longtemps.
Mais depuis il a opéré son envol avec la fondation historique du Parti de
Gauche ( voir Deux files y pissent , cherchez bien c'est vers le mileu).
 
Bien lui en a pris car depuis les affaires marchent à bloc. Il a pu s'offrir des
costards de bonne coupe et aussi un nouveau dentier tout neuf, le camarade. 
Comme quoi même chez les plus rubiconds des marxistes, le fait de devenir
son propre patron libère parfois des qualités insoupçonnées. Qui aurait pensé
voir la Méluche bien sapé et propre sur lui, pas vrai?
Par dessus le marché il peut désormais s'allier avec qui bon lui semble.
Ce coup-ci c'était avec la mère Buffet et le Trotskofacteur pour conquérir le
Limousin. Et il s'y est investi, notre héros, dans le Limousin. La semaine dernière 
il y était tout le temps fourré. Mais faut voir le succès, 19% presqu'autant que 
Le Pen en PACA  ou la Marine chez les Cht'tis!

Naturellement la comparaison s'arrête là. On ne va tout de même pas mettre
dans le même panier les ignobles fachos du Front et les progressistes
marxo-trotsko-lénino-commmunistes révolutionnaires dont la pureté
morale apparaît aussi éclatante que celle des grands Staline et Mao réunis.
Sans aller chercher, bien sûr, les camarades cubains si admirables, Fidel
et le feu Ché, dont les exemples fameux vivifient le mélanchon comme
un bon coup de pichetegorne le borloo.

En tout cas, soyez assurés que la magnifique victoire de tous ces purs de
la grande famille de gauche représente un grand pas vers la réélection de
celui sans qui rien n'eût été possible, j'ai nommé Nicolas Sarkozy.
Ben oui,  vingt-trois présidents de région socialos constituent autant de
raisons de torpiller en douce le futur candidat de leur propre parti.
Un Président de la République Socialiste c'est la déculottée assurée aux
régionales de 2016.
Faut pas déconner, tout de même, un fromage pareil on va pas le gâcher !

Sans compter que la prospérité de notre brave Mélanchon repose sur le
maintien au pouvoir des salauds de capitalistes.

Alors, vous voyez bien que tout n'est pas perdu.
Et merde pour ce traitement de texte qui déconne et aussi pour qui ne me lira pas. 
 
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 13:57
D'un côté vous avez le pauvre flic qui se fait lapider à mort par des petits jeunes de
banlieue, de l'autre, la décision de la commission trouduc de sécurité qui interdit aux
forces de l'ordre l'utilisation du flash-ball.
D'un côté vous avez Zemmour qui dit la vérité, à savoir que 60 à 80% des taulards sont
musulmans issus de l'immigration africaine, de l'autre les procureurs du politiquement
correct qui poussent les hauts cris comme quoi le casier judiciaire d'Ali Soumaré
( voir Soumaré publique diversifiée. ) a la virginité de la maman du petit Jésus;
ce qui prouve, bien entendu, le contraire. Ben voyons.
De deux choses l'une. Ou bien vous vous placez au côté des nouveaux curés de la
nouvelle bien-pensance et vous vous faites tranquillement enfiler, ou, dans le cas
contraire, pour résumer, vous pouvez crever. De honte si vous avez de la chance,
lynchés si vous fréquentez les quartier dits sensibles.

J'en connais un qui, en tout cas,  vient de faire un grand pas dans la mauvaise direction.
Je veux parler du président des sénateurs MRP, je veux dire UMP (je me demande
pourquoi je confonds toujours, l'âge,sans doute).
Voilà t-y pas que ce brave M. Longuet, interrogé sur la nomination d'un nouveau président
de la HALDE, a fait savoir que pour lui , ledit président se devait d'appartenir au "corps
français traditionnel".
Putain, la bombe! Aussitôt, de toutes parts, tous azimuts, sur tous les tons, surgissent, vociférent, condamnent, anathémisent, vilipendent, accusent, fulminent, maudissent,
vouent aux gémonies, crient au scandale, à l'infamie, au crime de lèse diversité, au
racisme, au fascisme, au nazisme, à la curée, à l'halali, à mort et encore j'en oublie, tous
les nouveaux jésuites enflammés de la grande famille de gauche.

En comparaison d'une horreur pareille, il ne pèse pas lourd, le sort du  pauvre flic dont je parlais ci-dessus, celui qui, à cette heure, crève paisiblement du moëllon de trois livres
qu'il a morflé en pleine tronche. Tout le monde s'en fout. D'ailleurs, aucun rapport avec
la HALDE. Elle ne prescrit pas le jet de parpaings sur cible policière, la HALDE, elle
se contente de garantir la prospérité juridique des jeunes gens qui pratiquent ce sport.
Du coup, on ne parle même plus de Zemmour.
La vie apparaît désormais comme une succession ininterrompue de blasphèmes
attentatoires au politiquement correct et de vociférations indignées subséquentes.
C'est, en somme, à celui qui fera glapir les bien pensants le plus fort et le plus longtemps. 

Moi, dans ma ford intérieure, comme disait Bérurier, j'ai tendance à penser que tout ce 
remue ménage ne sert pas à grand chose. Par exemple, tenez, sur la HALDE, au lieu
de proférer des âneries, M.Longuet aurait pu expliquer qu'il s'agit d'une espèce
d'embryon de police politique, d'une sorte de petit K.G.B. en devenir. Une officine
subventionnée pour traquer les manquements au dogme sacro-saint de la diversité.
Et la diversité bien comprise, ça signifie à l'adresse des indigènes que nous sommes
"ôtes toi de là que je m'y mette, mais continue tout de même à payer"!
Notre pauvre petit flic lapidé dans l'indifférence générale apparaît en quelque sorte
comme le symbole, encore un peu vivant, des sacrifices que nous devrons consentir
pour satisfaire aux exigences de la HALDE. 
Qu'importe alors que cette remarquable institution soit présidée par le protestant
gauchiste Schweitzer qui s'en va ou par le musulman socialiste Boutih qui arrive.
De toute manière nous l'avons dans l'os. Nous payons cher le gourdin voué à
s'abbattre sur nos échines si nous manquons de respect à l'envahisseur.
Restons donc bien sagement dans le droit chemin du politiquement correct et oublions
bien sagement que celui qui n'est pas foutu de se défendre ne mérite que de
disparaître. 
Et merde pour qui ne me lira pas. 
 
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 16:34

Evidemment il se passe des choses importantes.
Par exemple et au hasard, nous avons bien buzzé sur les nichons de la première dame
de France, tout nus sous sa robe ajustée et dont les tétons délicieusement érigés 
perçaient le délicat tissu dans le but manifeste de recevoir dignement à l'Elysée le
président de la Russie.
Selon la presse anglaise qui n'en loupe pas une quand il s'agit de médire des français,
l'étoffe du vêtement apparaissait tellement fine et subtile qu'elle exigeait aussi une
absence totale de culotte, fût-ce le string le plus léger.
Je m'empresse de préciser que la malveillance propre aux anglais n'a d'égale que leur affligeante pudibonderie et ne mérite que mépris. Pour une fois que l'hôtesse du
Palais présidentiel suggère des idées coquines plutôt que la pénitence absolutoire,
autant en profiter. Quand on dispose d'un atout de ce niveau on s'en sert. Surtout que
des atouts il ne nous en reste guère.

Au même dîner nous avions bien aussi la très gracieuse Mylène Farmer née Catherine
Legrumeau, joliment parée d'une robe fendue jusqu'aux trompes de fallope et perchée
sur des escarpins suréquipés de talons aiguille démesurés.
Tellement démesurés, d'ailleurs, que la malheureuse, affolée par le feu nourri des photographes de presse, s'est lamentablement pété la gueule sur les marches gainées
de rouge du perron présidentiel. Remarquez, sans ce regrettable incident on n'aurait sans doute pas buzzé à ce point sur la chanteuse dont l'absence de voix la rapproche nécessairement de l'épouse du Président et justifie probablement sa présence aux
grands dîners élyséens.
Toutefois, je souhaiterais saisir cette occasion pour lancer un cri d'alarme en vue de 
mettre fin à la surenchère scandaleuse qui conduit les talons féminins à concurrencer,
toutes proportions gardées, l'immensité absurde des gratte-ciels persico-golfiens.
Les ignobles tapettes qui conçoivent de tels souliers devraient répondre de leurs crimes
devant les assises, du chef de violences aggravées à l'encontre des  femmes. J'avoue, d'ailleurs, ne pas comprendre
le silence des Chiennes de Garde au regard d' actes dont la gravité excède de plusieurs ordres de grandeur les vétilles qu'elles s'obstinent à vilipender
à grands coups de gueule outrageusement médiatisés.

Je pense notamment à la dernière sortie des chiennes en question qui viennent de
décerner le titre de macho de l'année à un gros porc répugnant, président de club de
football .
Qu'est-ce qu'il a fait, le gros cochon en cause pour mériter un honneur de cette
envergure? Eh bien voilà, il a déclaré que les joueurs de son équipe n'appartiennent
pas au genre féminin. En termes plus courants " c'est pas des gonzesses".
Donc, attention à ce que vous dites, les mecs! Si vous voulez éviter l'opprobre d'une
pilorisation féministe, gardez vous d'énoncer certaines évidences. En gros, tout propos
relatif à la nature féminine ou masculine des personnes physiques apparaît susceptible
de tomber sous le coup d'une condamnation custodiocanine. Veillez à éviter toute
allusion, si innocente soit elle, au sexe de vos enfants et surtout ne répondez pas, à une
question relative au petit dernier, "non, ce n'est pas une fille", sans quoi vous êtes cuit.
Et si la conversation venait à porter sur le Maire de Paris ou sur le neveu de Tonton,
ne vous avisez pas de proférer quelque allusion que ce soit au doute que vous pourriez éventuellement nourrir quant à leur nature profonde. Taisez vous. C'est la seule conduite raisonnable à tenir de nos jours et dans notre société.
Et ce précepte vaut pour tout. Voilà désormais, la règle de conduite universelle. Taisez
vous toujours, en tout lieu, en toute circonstance. C'est la seule façon de s'en sortir.

A moins, bien sûr, que par un buzz savamment orchestré, vous ne souhaitiez booster
violemment votre popularité. Un tel comportement ne serait pas très catholique, certes,
mais si vous vous situez du côté de l'Hérault, il vous sera forcément pardonné.

Allez dans la paix du Seigneur et merde pour qui ne me lira pas.  

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