Je commence un peu plus bas pour vous éviter les affres de ces pubs à la con qui me sabotent le blog...
Bon ben voilà, ça devait arriver un jour ou l'autre : je reste sec! Rien à dire, black-out complet, pas d'idées, aucun intérêt pour ce qui se passe chez nous, ailleurs non plus, que dalle. Pour quoi on pourrait se passionner par les temps qui courent, hein? je vous le demande! On ne va tout de même pas disserter sur les élections de l'UMP, y a des bornes aux limites! Grosso modo on connaissait le résultat à l'avance (Sarkozy un - Le Maire deux) et en plus, perso, je m'en fous bien pas mal, ces gens-là ont depuis longtemps cessé de m'intéresser. Le congrès du FN, à Lyon? Qu'est-ce qu'on pourrait en brandouiller? Des politicards comme les autres, Marine et ses potes, leur seul mérite réside dans la position qu'ils adoptent depuis quarante ans sur l'immigration et ses funestes conséquences; c'est déjà beaucoup, vous me direz...certes, je n'en disconviens pas mais ça change quoi, au bout du compte? Hé oui, rien du tout! Nous continuons gentiment notre petit bonhomme de chemin vers la catastrophe, le nez au vent et la chansonnette aux lèvres. Tout va pour le mieux, après tout : les "marchés" continuent à nous refiler des milliards à des taux dérisoires, les cours du pétrole s'effondrent à tel point qu'on n'a même pas senti les effets de la baisse de l'Euro sur les importations et notre petit Président file le parfait amour avec son actrice socialiste de série B. On demanderait quoi de plus à la vie? Un peu moins de chômage sans doute, d'accord mais tant que Popôle Emploi arrive à payer les prestations on maîtrise, on garde la situation bien en mains...et puis après tout, dix à douze pour cent de couillons sans boulot ça veut dire entre quatre vingt-huit et quatre vingt dix pour cent qui bossent...enfin vu le paquet de fonctionnaires on va dire "qui touchent un salaire" ce sera plus près de la vérité. On le regrettera tout ça, dans quelques temps, quand on aura pris le gros bouillon! Alors profitons en, que diable, amusons nous, faisons les fous, la vie passera comme un rêve, bordel de merde, faut pas toujours voir le côté sombre, on nage encore dans le bonheur et l'opulence! Si, si, je vous assure et en plus c'est tout artificiel, bidon, à crédit, éphémère...raison de plus pour savourer, il sera bien temps de pleurer quand la misère nous tombera vraiment sur les endosses comme une doudoune en plomb. Alors, hein, vous voyez bien qu'il faut garder le moral, pas dégringoler comme des cons dans la morosité, enfin! Y a vraiment pas de quoi. Pour le moment.
Pareil pour le changement climatique. On commence ça et là à en percevoir les effets, mais à côté de ce qui nous attend d'ici la fin du siècle on reste au niveau de la roupie de sansonnet. La Méditerranée affiche en ce moment deux ou trois degrés de trop, d'accord, ça nous provoque des pluies diluviennes à répétition, des inondations, des coups de mer à tire larigot, plus un ou deux glandus de temps en temps qui se font ramasser et y laissent leur peau. Bon. De la gnognote, je vous jure. D'ailleurs, à part Nicolas Hulot et ses potes de l'écologie fantasmatique, on n'est même pas certain des causes. Il fait de plus en plus chaud, certes, les glaciers et les pôles (sauf le précité de l'Emploi) fondent, certes, jamais on n'avait constaté d'évolution aussi rapide, O.K. mais bon, une fois qu'on a dit ça on fait quoi? Ben oui, on attend que la banquise disparaisse pour aller pomper le pétrole qui se trouve dessous...on en a besoin, flûte! Et qu'on ne vienne pas nous parler des "énergies alternatives". Foutaise! On peut à la rigueur amuser les enfants de l'école républicaine avec le solaire et l'éolien mais le seul truc qui produise de l'énergie efficace et bon marché ça reste le carbone fossile. Alors, les émissions de gaz à effet de serre on verra plus tard, comme les Amerloques et les Chinetoques, rendez vous dans vingt ans. On aurait le choix, à la rigueur, je ne dis pas, on pourrait tenter quelque chose...mais ce n'est pas le cas. Condamnés à brûler du pétrole, du gaz et du charbon, nous ne saurions y échapper et tant pis si ça nous nique le climat. D'ailleurs le vrai problème, la cause de tout, réside, nous le savons pertinemment, dans la prolifération démentielle de l'espèce humaine. La Nature tente bien de se défendre avec le sida, avec ébola, mais sans succès, nous savons y faire maintenant face aux maladies : va falloir qu'elle trouve autre chose la Nature...autre chose, oui, le changement climatique probablement. Ca lui prendra plus de temps mais elle n'en a rien à foutre, elle n'est pas pressée. Elle nous aura sûrement par les cataclysmes atmosphériques, la Nature, d'ici quelques décennies. En attendant prenons du bon temps, tout baigne (surtout dans le Var et le Languedoc-Roussillon) nos descendants paieront la douloureuse, continuons à nous la couler douce tant que ça dure, carpe diem!
En même temps, vous avez les Ecolos Suisses. Alors là, attention les yeux, rien à voir avec notre gourdasse Duflot, nos rigolos à moustache style Mamère ou Bové, ni même avec le bouffi bridé qu'on voit tout le temps à la télé. Tout le contraire! Figurez vous que l'Ecolo Helvète, lui, il propose des referenda d'initiative populaire en vue de limiter drastiquement l'immigration! Oui, parfaitement, vous avez bien lu! L'idée consiste à fixer le solde migratoire à 0,2% de la population et ce pour éviter le bétonnage effréné du pays: au rythme actuel, en 2050 il ne restera plus que le sommet des montagnes à bâtir. S'ils voulaient garder quelques mètres carrés d'espace vert, les Suissagas, ils auraient intérêt à voter oui. Mais attendez, ce n'est pas tout, imaginez vous que ces fabuleux écologistes d'un autre monde suggèrent aussi de consacrer dix pour cent des fonds d'aide pour le développement au contrôle des naissances dans les "pays du sud"! Non mais vous vous rendez compte! Si, par coup de bol du destin, votre serviteur avait la nationalité Helvétique il prendrait immédiatement la carte du Parti Ecolo, le seul qui propose de freiner à la fois l'immigration et l'expansion démographique tiers-mondiste! Nouratin écolo! vous mordez le topo? Je n'aurais même pas cru que des gens aussi merveilleux puissent exister! Vous connaissez déjà mon admirative affection pour les compatriotes de Guillaume Tell (voir notamment Les suisses persistent et signent.) mais sur ce coup-là, je l'avoue, ils me perforent carrément le trou de Bâle! Respect!
Hélas, il me faut tout de même déchanter, l'initiative vient de se voir rejetée par une grosse majorité de votants. Les Suisses craignent, aux dires des folliculaires, de se retrouver sans main d'oeuvre de basse besogne. Quel dommage! Il convient toutefois de préciser que ces braves citoyens des Cantons s'exprimaient simultanément sur deux autres sujets : une initiative de droite relative à l'imposition d'un seuil minimal d'or dans les coffres de la Banque Nationale et une de gauche sur la suppression de l'impôt forfaitaire bénéficiant aux riches étrangers. Soucieux à la fois de laisser les mains libres à leurs stratèges financiers et de conserver par devers eux les milliards des réfugiés fiscaux, les petits Suisses ont répondu non aux trois questions en omettant, sans doute, d'examiner de plus près celle que soulevaient leurs fabuleux Ecolos. Tant pis, ça viendra peut être...un peu plus plus tard, qui sait? il ne faut pas désespérer du bon sens helvétique. Sans compter que, pour la première fois, le problème de la surpopulation et des moyens de la combattre s'est trouvé exposé sur la place publique, bien en vue...même si nos media détournent pieusement le regard. Cela prouve qu'on peut militer pour la préservation de l'environnement sans pour autant se montrer encore plus con que la moyenne des Gauchiards...et puis aussi que dans un pays vraiment démocratique la censure bien-pensante n'empêche pas de regarder les réalités en face. Ca aussi, ça fait rêver!
Vive la Suisse, c'est le dernier bastion de l'Occident!
Bon Dimanche.
Et merde pour qui ne me lira pas.