Blog réactionnaire d'un vieux misanthrope mal embouché.
- "Tu m'as traité de parisieng!" Ho peuchère! Encaisser pareille insulte en pleine
gueule! Venant de Samia Ghali, une nana des Quartiers Nord, par dessus le marché!
Il a frisé l'infarctus, sur ce coup-là, le pauvre Mennucci. On a beau émarger au Parti
Socialiste, la diffamation élevée à un tel degré ça ne passe pas. "Parisien"!
M'enfin!
C'est vrai, ça, tout de même! Petit fils d'immigrés toscans, enfant de La Cabucelle,
membre éminent du Parti, héritier de l'esprit Defferre, nom de dieu! Se faire mettre
plus bas que terre de la sorte par une créature de Guérini! Un comble!
Reconnaissons que depuis une grosse semaine l'injure la plus crapouilleuse fleurit
de tous côtés au sein de la vie politique franchouille. Un vrai bonheur!
Vous avez Morano qui se fait traiter de tous les noms d'oiseau par cette vieille cha-
rogne de Guy Bedos (y a pas de raison de se gêner, c'est pour rire), vous trouvez
aussi, dans le même ordre d'idée, la petite Marion Maréchal-Le Pen, objet de pro-
pos infects de la part d'une sous-merde d'assistant parlementaire socialiste (c'est
pas trop pour rire mais tant pis, j'assume).
Bon, quand ça va de gauche à droite, passe encore.
Faut comprendre, des grognasses comme Morano ou Le Pen, c'est tellement
nauséabond que ça peut se traiter comme de la fiente, admettons.
En revanche, quand un salaud de député UMP, fût-il Breton, imite la poule en plein
hémicycle pendant l'allocution d'une collègue vert-pastèque, là ça ne passe plus.
Question de principe! Il s'agit de misogynie beauffienne de droite, pas comme les
bluettes de cette ordure de Bedos (attention, c'est pour rire) ou les facéties char-
mantes du petit crevard socialo précité.
Non, là on est dans le dur! Aller traiter une écologiste de gallinacée c'est pire que
tout. Elle lui ont fait quoi, les pauvres cocotes, à l'horrible réac breton? (Attendez,
c'est pour rire voyons, cot, cot, cot, cot...).
Cependant, tout cela ne pèse pas bien lourd en comparaison de l'affaire Taubira.
Enfin je veux dire l'affaire Anne-Sophie Leclère, l'infâme qui osa publier un portrait
de la Garde des Sceaux à dix-huit mois. Sauf que le portrait en question s'est révélé
à l'analyse comme celui d'un petit chimpanzé anonyme; âgé de seulement six mois,
qui plus est!
Il va sans dire que la dame Leclère fut illico virée avec pertes et fracas par un Front-
National tout à fait intransigeant quant aux risques de rediabolisation encourus sur
ce genre de coup tordu. Nous ne sommes plus au temps du père Le Pen dont les
blagues à deux balles, les jeux de mots laids et les boutades rappellant les heures
les plus sombres etc... faisaient les délices d'une Gauche bien-pensante qui s'en
régalait comme la chaisière du pain-bénit.
Non, là ça ne rigole plus. Il est en conquête de pouvoir, le Front et non plus en repré-
sentation provocatrice. Pas question de laisser la première gourde venue bousiller
le boulot, même si elle dit tout haut ce que plein de gens pensent tout bas de notre
pasionaria guyannaise.
D'un point de vue strictement scientifique, l'Homme apparaît bien sûr comme une
espèce particulière de singe mais de là à le confondre avec son cousin arboricole
il y a de la marge. Je m'étonne d'ailleurs que seuls les Socialos et les UMP aient
manifesté leur réprobation au regard d'une telle ignominie. Curieusement les Chim-
panzés n'ont rien dit.
Vu la qualité de l'attaque et les caractéristiques spécifiques de la personne visée,
cette histoire aurait pu faire du foin dans le landerneau gauchiste, toujours prêt à en
rajouter plusieurs couches sitôt que le racisme le plus abject pointe son mufle hideux.
Manque de pot c'était sans compter avec l'ouragan Léonarda qui déferle en ce mo-
ment même, détruisant tout sur son passage, entre le Faubourg Saint-Honoré et la
Place Beauvau.
Léonarda! Sacrebleu la belle affaire! Avec tout ce qu'il faut pour entraîner un déchaî-
nement médiatique comme on n'en avait pas vu, peut être, depuis les mésaventures
du regretté Roger Salengro.
Pensez donc! Une jeune Kosovare de quinze ans arrêtée par les sbires de Valls en
pleine sortie scolaire. Rejetée par la République et renvoyée dans son trou comme
le chien viré du jeu de quilles à grands coups de lattes sous la queue! Un vrai
cadeau du Ciel pour la bien-pensance gauchosphérique.
Aussitôt, la levée de boucliers, les trompettes de Jéricho, la charge de la brigade
légère et même de la lourde, les chars russes des potes de Mélanchon, les tirs de
barrage de l'Education Nationale, Ministre en tête, le scud du Président de la
Chambre des Députés comme quoi la loi doit s'effacer devant les valeurs de la
Gauche et la mobilisation des Lycéens manipulés pour bien foutre le bordel dans
la rue. Bref, le branle-bas de combat gauchiste des grands jours.
Notons au passage qu'en général ces choses là se produisent sous les gouver-
nements dits "de droite". Là, nous assistons à une grande innovation : la mobili-
sation de la Gauche contre un ministre de gauche...mais facho.
Il ne faut pas s'y tromper, en effet, Léonarda c'est la bombe atomique sur Iroshivalls,
voilà tout.
Ca faisait un moment qu'on la sentait monter, la grogne des gauchiards contre le
petit Manuel et ses manières sarkozyques. Là, en plus, il se trouvait en dépla-
cement à la Guadeloupe, le mec, ça laissait l'ouverture, comme aurait dit le voisin
Toussaint!
Emmerdé comme un rat dans la nasse, Culbuto se trouvait dès lors esseulé pour
ne pas dire isolé entre tous ces furibards style Peillon, Duflot, Bartolone et consorts,
déterminés à sauter sur l'occase pour remettre les pendules de l'Elysée à l'heure
collectiviste. Du coup il a passé un coup de biniou à Manolo à Pointe à Pitre:
-" Fais moi le plaisir de rappliquer dare dare, tu m'as foutu dans la merde avec tes
conneries de reconduite à la frontière, je les ai tous aux fesses, là, même les enfants
des écoles. Faut que tu me tires du pétrin, Manou! Combien tu veux que je tienne,
planqué sous le grand escalier avec tous ces ahuris qui me donnent la chasse?
A propos de chasse, je ne peux même pas aller pisser, bordel! Saute dans le
premier avion, merde, laisse tomber les Marrons, en ce moment-ci on n'en a rien
à foutre!"
Alors, M. le Ministre de l'Intérieur mit une fin prématurée à son exceptionnelle tournée
dans un département d'Outre Mer qui eût tout de même mérité mieux et reprit à tire
d'ailes le chemin de Paris.
Tout ça pour Léonarda, dites donc, c'est y pas formidable?
Mais bien sûr, la pantalonnade ne s'arrête pas là.
Rentré au bercail, après avoir délivré son patron, le brave Manuel reprit l'affaire en
mains, procéda à une rapide relecture du rapport établi sur sa demande par son
Inspection Générale, fit rectifier les deux ou trois plus grosses conneries et passa
le tout à Pépère qui donna son feu vert à la publication.
Intéressant, ce document, on y apprend plein de choses sur la famille de la petite.
Notamment sur son père, bien connu des services de police pour des faits de
vol, voire de mauvais traitements à enfants, sans parler des palanquées de fausses
déclarations qui émaillent son dossier administratif.
Quand on aura précisé que ces braves gens ont complètement saccagé l'apparte-
ment mis à leur disposition, à tel point que sa remise en état exigera plusieurs mois
"avant qu'on puisse y reloger une nouvelle famille demanderesse d'asile" (sic) on
comprendra que les Juges, malgré toute leur mauvaise volonté et après quatre ans
de procédure, aient fini par conclure à la nécessité d'en débarrasser la République.
Et en ce qui concerne l'adorable petite Léonarda, les flics ne l'ont pas trouvée chez
ses parents le soir où ils sont venus les prévenir. Normal, "elle découche souvent"
(sic) et nul ne sait où la joindre!
Fort d'un rapport concluant à la parfaite régularité des mesures prises dans cette
couillonnade par les différents intervenants officiels, le Président de la République
Française décida d'intervenir à la Télévision en urgence, un peu comme le Général
de Gaulle au moment du Putsch d'Alger. C'est tout dire.
Enfin, non, pas tout, parce qu'à la grande surprise des gens de bon sens qui
l'écoutaient plus ou moins, le Capitaine de Pédalo, après avoir mis le cap sur le
respect scupuleux des Lois de la République, vira brusquement de bord en invitant
Léonarda à revenir en France "poursuivre ses études"! Mais attention, hein, toute
seule, sans Papa, ni Maman, ni la petite soeur, ni les petits frères. Juste Léonarda.
La vedette, quoi, la VIP!
En d'autres termes, non seulement ce type, le Chef de l 'Etat tout de même, quasi-
ment le Roi de France, s'occupe d'une affaire qui aurait dû rester au niveau du Préfet,
mais encore trouve t-il une solution aussi maladroite que saugrenue .
Résultat, évidemment, tout le monde lui tombe dessus comme stukas en piqué.
La Droite pour cause de manque d'autorité, d'indécision, de non respect des lois et
des décisions de justice, de désaveu des forces de l'ordre, bref de Hollandouillisme.
La Gauche, pour cause d'inhumanité hypocrite car on ne saurait demander à une
enfant de quinze ans de choisir entre sa famille et la France.
Tout faux sur toute la ligne. Moi, je le savais un peu con, le mec mais à ce point-là...
Alors que voulez vous? En désespoir de cause je vous ai concocté une petite
chanson sur l'air de "Marinella" si délicieusement chantée par l'inoubliable Tino.
Comme quoi, l'affaire se corse...
LEONARDA
Léonarda,
La France t'a ouvert les bras
Et puis elle t'a foutue dehors,
A présent elle a des remords.
Toi, tout là bas,
Du côté de Mitrovica
Dans ton pays mystérieux
Nous savons bien ce que tu veux.
Avec ton père et ta mère,
Ta soeur et tes petits frères
Tu te vois déjà rentrée
Dans ton collège adoré
En France, terre d'asile,
Joli pays d'imbéciles
Et d'enfoirés!
Léonarda,
Je sais bien que tu reviendras
Ainsi que Maman et Papa
Et aussi toute ta smala.
Car tu nous aimeras toujours
Et nous voulons ton retour,
Pour toi c'est un joli rêve
Et nous autres on en crève
Sans recours.
Tes grands yeux noirs
Illuminés par tant d'espoir
Nous n'avons pas encore fini
D'en rêver le jour et la nuit.
Léonarda,
Tu peux dire merci au media
Aux gauchiards et aux socialos
Car ils ont fait du bon boulot
Les saligauds!
Chez nous, tout finit par des chansons, n'est-ce pas. Alors j'en reste là. Surtout que
Léonarda nous n'avons pas terminé d'en entendre parler. Jusqu'à l'indigestion!
Passez un bon Dimanche d'automne , malgré tout.
Et merde pour qui ne me lira pas..