Blog réactionnaire d'un vieux misanthrope mal embouché.
On avance drôlement bien sur la voie du progrès sociétal, comme disait si
justement Bartolone, ce matin, à l'issue finale de la pantalonnade pseudo-
démocratique relative au mariage par derrière.
On progresse vachement, incontestable! Déjà, je vais pouvoir épouser le
plombier. Y en a même qui prétendent que si je m'y prends bien, je pourrai
peut être lui faire un enfant dans le dos. Ca me changerait, d'habitude c'est lui,
quand il me facture ses services.
Mais ça ne s'arrête pas là. Maintenant, les amis, on va pouvoir se droguer dans la joie,
la bonne humeur et le confort moderne, dites-donc. Ca y est enfin, les salles de shoot!
Depuis le temps qu'on attendait! Ben voilà, on les a. Putain, quand on pense qu'il
y a des salopards qui n'y croyaient pas, au changement que c'est maintenant!
Là, il crève les yeux, le changement, on le voit, on le sent, on le déguste, on le savoure!
La vache, qu'est-ce que ça fait du bien! J'en connais même qui vont carrément louer la
salle de shoot pour faire le repas de mariage, directement du producteur au consom-
mateur. Tous les plaisirs dans un seul package, dites donc.
Dans le Marais ça festoie à bloc. La Gauche au pouvoir, pour ces populations, elle
ressemble un peu à Papa Noël en tutu rose. Même le voisin Jack Lang, au temps de
sa splendeur, ne leur apportait pas autant de joie ni de bonheur .
Sans compter que maintenant il émarge à l'Institut du Monde Arabe, Jack le Frisé,
du coup il arrive moins à se consacrer au comité de quartier. On ne peut pas être au
soukh et au bouzbir.
Et puis, aussi, les salles de shoot, comme mesure de santé publique, on n'a pas fait
mieux depuis l'invention du lavement à usage unique. D'ailleurs Marijuana Touraine
l'a bien précisé, c'est pas fait pour encourager la drogue, certes non, qu'allez vous
imaginer! Ca sert juste à préserver la bonne santé des drogués. Confondons pas!
Et sachez qu'un camé en pleine forme profitera beaucoup plus longtemps de la salle
de shoot, pérennisant ainsi tous les emplois de psychologues, d'éducateurs, d'assis-
tantes sociales et autres médecins vacataires, générés par cette belle réalisation de
la Gauche Providentielle.
Ne le dites à personne mais je crois savoir qu'on s'apprêterait, dans les cabinets
compétents, à étendre le concept à d'autres activités pénalement réprimées suscep-
tibles de justifier un encadrement du même type.
On céerait ainsi, par exemple, à titre expérimental bien sûr, nous emballons pas,
des salles de viol.
Il s'agit d'une problématique très proche, voyez vous. Pensez donc, tous ces violeurs
en liberté qui souffrent en silence et errent comme des âmes en peine à la recherche
de proies aléatoires sur lesquelles ils finissent par se précipiter dans des conditions
d'hygiène déplorables.
Tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir le Sofitel-Manhattan, vous le savez bien.
Alors, une jolie salle de viol, avec l'équipement complet, le confort, les infrastructures,
le personnel compétent, la musique douce et tout le toutim, voilà qui règlerait enfin
l'un des problèmes de santé publique les plus cruciaux et les plus douloureux.
On y prévoierait également, toujours à titre expérimental, bien entendu, un espace
réservé aux pédophiles, de manière à en assurer le suivi spécifique par du personnel
hyper-spécialisé. Chaque unité bénéficierait notamment, à ce titre, de l'appui
d'un pédopsychiâtre et d'une puéricultrice justifiant d'un minimum de cinq ans
d'expérience.
Quand il s'agit de santé publique, les Socialos n'ont pas l'habitude de lésiner.
D'ailleurs, mégoter sur l'argent du contribuable, d'une manière générale, c'est pas
leur truc.
J'en voudrais seulement pour preuve le camouflet subi au dernier Conseil Européen
par notre pauvre petit Président de la Répupu.
Il avait plutôt bien commencé la semaine, Culbuto, avec un putain de beau discours
devant le parlement de Strasbourg. Aquilino Morelle, dit "La Plume en Folie", lui
avait chiadé un de ces textes qui marquent la carrière des Grands-Hommes, une
pure merveille de sobre magnificence. Ce jour là, Hollandouille personnifia comme
jamais, la France, Monsieur, la France éternelle, celle devant qui le monde entier se
prosterne hébahi et murmure, subjugué : voilà notre Lumière!
C'est vrai qu'il fonctionne de mieux en mieux, le petit Aquilino, on s'en rend bien
compte à chaque fois. On sent la maîtrise, désormais...l'exercice du pouvoir par
stylo interposé, certainement. Il ira loin, Aquiqui, si les petits fachos le bouffent pas!
Bref, toujours est il qu'il leur a bien dit, aux Députés Européens, Flamby, "l'austérité
budgétaire ne passera pas, je lui ferai un rempart de mon corps de Grand Capitaine.
Ceux qui voudraient nous l'imposer me trouveront sur leur chemin, crénom, qu'ils
numérotent leur abattis, ça va chier pour leur matricule!"
Manque de pot, après, à Bruxelles, ça ne s'est pas passé pareil.
Aussitôt arrivé au Conseil Européen, Culbuto, il a bien capté l'ambiance.
Entre un Cameron en super-forme bien décidé à ratiboiser un max et une Angela
renfrognée, tout à fait d'accord avec le Rosbifs pour tailler dans le vif, il s'est senti un
peu coincé, le renard du désert malien. Au point qu'il n'osait même plus répondre au
téléphone quand les deux autres l'appelaient pour discuter le bout de gras.
Ca ne les a pas gênés, les copains, de toute façon ils le prennent pour ce qu'il est :
quantité négligeable. Du coup le dossier s'est trouvé bouclé en deux coulées gros
jusqu'en 2020. En baisse sensible, bien entendu.
Infoutus de défendre leur bifteck, nos braves socialos ont tout laissé filer, la Politique
Agricole Commune, les crédits pour les Restos du Coeur et surtout les fameux cent-
vingt milliards pour la relance, prétextés naguère par Hollandouille dans l'idée de
faire passer la pilule du traité relatif à la "règle d'or".
La hausse des dépenses, on en reparlera dans six ans. Pour l'instant va falloir un
peu se serrer la ceinture...enfin, nous autres les contribuables franchouilles on com-
pensera, vous en faites pas, " à l'Euro près"! Il l'a déjà promis à propos des crédits
pour la bouffe des pauvres, le Chamelier de Tombouctou. Le reste suivra.
En attendant, il passe quand même bien pour un con, le chef de guerre. Paraîtrait
qu'il aurait grave remonté les bretelles à Aquilino, pour lui apprendre à écrire des
âneries...
Mais bon, que voulez vous, grâce aux media franchouilles, ça ne se voit pas trop.
Nos bons folliculaires-à-gauche-toute préfèrent tartiner sur les lasagnes au cheval,
Cahuzac soi-disant lavé de tout soupçon, le congrès du défunt Parti Communiste
et les caprices de la météo.
En revanche, la faillite des retraites, même si pour le moment on n'en traite pas
beaucoup, il va bien falloir qu'elle arrive sur le tapis. Et les mesures pour essayer
de colmater la grosse brêche, aussi. Là il laissera le sale boulot au Premier-Sinistre,
le Chéri de Bamako, qu'il serve au moins un peu à quelque chose, ce gros plouc.
Tranquille, cependant, Moi Président de la République pourra, dès la semaine
prochaine, savourer, avec le vote solennel du mariage lesbo-pédérastique, sa
grande victoire sur les forces rétrogrades de la Facho-Réaction.
A sa place, je me méfierais. D'ici qu'au Sénat, rien que pour l'emmerder, ils
décident de lui caviarder un peu son texte à la con...
En tout cas, moi je vous fous mon billet qu'on y rigolera moins qu'à l'Assemblée.
Tant mieux. Les fous-rires méphistophéliques de la mère Taubira, ça va bien une fois.
Bis repetita placent pas toujours, comme disait San Antonio.
Bon Dimanche, restez bien au chaud, c'est pas le moment de choper la crève.
Et merde pour qui ne me lira pas.