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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 17:33

Lorsqu'on se trouve en manque d'inspiration il importe de ne pas reculer devant les

idées les plus saugrenues, les à-peu-près les plus poussifs et les improvisations les

plus vaseuses. Quand on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent, n'est-ce pas,

on s'en contente et on fait avec.

 

Au surplus, je m'en voudrais de traiter des sujets aussi triviaux que la suite du

feuilleton des bleus-foncés dont le nouveau sélectionneur vient de faire litière

-provisoirement, bien sûr- pour les punir de leurs tribulations sud-africaines. Les

grévistes  de Doménech ne participeront pas au prochain match et la messe sera dite.

Pas question, dans le même ordre d'idées, d'évoquer les suites judiciaires réservées

aux footballeurs friands de petites prostituées pas tout à fait majeures mais néammoins comestibles, dont la consommation ne fait l'objet d'aucune interdiction par le Coran.

Cette dernière observation, jointe à la présomption d'innocence dont n'importe quel mis

en examen, fût il ancien membre de l'équipe de France et musulman pratiquant,

bénéficie de plein droit, devrait inciter tout commentateur digne de ce nom au silence et

à la méditation dans l'attente des décisions de justice et, le cas échéant, du jugement

de Dieu.

Quand à l'affaire Bettancourt et ses prolongement conjugo-woerthiens, les convenances 

me font défense d'en parler car l'âge particulièrement avancé de la protagoniste principale

impose, à mon humble avis, le respect. Sans compter que chaque fois que j'évoque cette

triste affaire, je morfle une bordée d'injures et d'avanies. Celui qui ne hurle pas avec les

loups s'expose aux assauts furieux de la meute, au point qu'il ne demeure bientôt qu'un

horrible mélange d'os et de chairs meurtris que ces saloperies de canidés se disputent

entre eux. 

 

En d'autres termes, je n'ai rien à écrire d'intéressant.

 

Remarquez bien que le phénomène semble saisonnier. J'ai regardé mes conneries de

l'an passé à pareille époque ( voir Que dalle... ) l'inspiration manquait aussi en dépît d'une

actualité manifestement plus sympa. Je parvenais tout de même, en ce temps là, à

disserter sur les calambredaines de Barack-Hussein ainsi que sur les pathétiques

aventures de l'ineffable Julien Dray dont le blanchiement n'était pas encore intervenu

pour mettre un terme à ses souffrances médiatico-judiciaires.

(Voir Touche pas à mon pote! ). 

 

Et puis, soyons justes, je traitais aussi de la plus grande course cycliste du monde.

J'aurais dû écrire "au monde", mais je ne parviens pas à m'habituer à ces barbarismes

à la con (voir Peigne-cul premier, roi au monde. ).

Ben oui, voilà, au mois de Juillet la solution rêvée à la panne d'inspiration réside dans

le Tour de France, parbleu, suffisait d'y penser.

Il apparaît clairement que l'an dernier le départ de Monaco, en plein déconnage sur les

"paradis fiscaux", offrait matière à persiflage (voir Four de Trance ).

- Bon je m'arrête là sur les liens avec le passé sans quoi j'en entends déja certains

   protester comme quoi "ce pédé de Nouratin nous la joue best of, comme le premier

  bateleur télévisuel venu" ou bien "regardez moi cet enflé qui cherche à nous fourguer

  sa marchandise avariée" et autres vilenies de même nature)-

 

Je vous touche donc deux mots du Tour de France 2010 et après je m'en vais. J'ai un

pastis qui m'attend. J'irais même jusqu'à vous confier qu'il s'agit d'un Ricard -sinon rien-

mais la pub gratuite, très peu pour moi. Sans compter qu'un Ricard tout seul c'est comme

un orphelin séparé de sa fratrie. Il en faut impérativement un nombre impair et un ça ne

suffit pas, sans quoi, bonjour les dégats! 

 

En ce qui concerne le Tour de France, pour y revenir, je sais que la plupart d'entre vous

s'en tapent mais je me permets tout de même de vous narrer ce que j'en pense.

 

First point la victoire de Contador, la troisième tout de même, était tout aussi attendue

que l'an passé. Elle ne constitue donc pas une surprise même si le petit Schleck a bien

failli déjouer les pronostics. A un incident technique malencontreux près, ce dernier

pouvait fort bien s'imposer au nez et à la barbe de Contador celui-ci étant toutefois

dépourvu de celle là. Si vous arrivez à suivre c'est que mes divagations vous intéressent

incroyablement. Je vous rassure, je n'en espère pas tant.

Mais l'Espagnol a terrassé le luxembourgeois au moyen des trente-neuf secondes 

chipées à ce dernier à cause du susdit incident technique. Force reste aux pronostics et

à la loi de celui qui dispose à la fois du meilleur matériel et des médecins les plus

performants. Mais l'an prochain, si Allah me prête vie - j'essaie de me faire bien voir-

je parierai peut être sur la victoire d'Andy Schleck.

 

De toute façon, depuis que l'Union Cycliste Internationale s'occupe des contrôles

anti-dope, on peut y aller tranquilles, le spectacle y gagne en sérénité. Enfin, je me

comprends. Et puis, vous savez, se bouffer tous les jours deux cents kilomètres à vélo

à quarante à l'heure de moyenne et ce pendant trois semaines, je vous garantis que

ça nécessite de l'assistance technique au niveau des facteurs humains, comme on dit.    

La chose ne se discute même pas.

Dans la mesure où les équipes françaises ont décidé de faire maigre dans ce domaine

elles ne disposent plus de cyclistes capables de gagner le Tour. Alors le coureur français

se rattrape en gagnant des étapes. On fait la course un jour et après on y va mollo. Parfois

cette technique porte ces fruits. Comme cette année.

Du coup nous avons des vainqueurs d'étape et même un titulaire du trophée du meilleur

grimpeur. Bien qu'il ne s'agisse pas, et de loin, du plus rapide dans les côtes. Ce sont

les mystères du règlement du Tour. 

 

Et pour faire plaisir à tous ces braves garçons vainqueurs de quelque chose, notre bon

Président de la République Française et donc du Tour d'icelle, les convie gentiment à

boire une coupette à l'Elysée après l'arrivée. En voisins quoi. Et bien moi, je considère

cette idée comme bien sympathique. On va encore trouver à redire, l'accuser de se faire

de la pub à peu de frais. Bon, y a du vrai, bien sûr, mais l'intention demeure bienveillante

et pas déplacée pour un sou. Donc les habituels pignoufs qui vont raler, je leur propose à l'avance d'aller se faire foutre. C'est dit. Plus besoin d'y revenir.

 

Tout cela pour vous démontrer qu'avec rien que des idées pourries et de l'improvisation

mal fagottée on peut tout de même arriver à pisser de la copie.

 

Je vous prie de bien vouloir m'excuser et merde pour qui ne me lira pas.

 

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