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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 15:48

 

Qu'il trimballe une réputation de mécréant endurci, de satrape au petit pied, de séducteur de prisunic et de pistachier à scooter, passe encore.

Qu'il tire un peu sur tout ce qui bouge et sème derrière lui des enfants conçus dans le péché, on peut à la rigueur l'admettre.

Qu'il considère le mariage comme une promesse électorale facile à tenir et propre seulement à fidéliser l'électorat lesbo-pédérastique, ça accroche un peu le gosier, toutefois on arrive à l'avaler quand même.

Mais que, juste avant sa visite au Vatican, il se débrouille pour faire voter un texte visant à mettre l'avortement en self-service dans toutes les bonnes maternités, ça, on a beau être pape gauchiard et jésuite enflammé, ça dépasse de deux-cents coudées les bornes de l'acceptable.

On le voyait bien à sa tronche, ce Vendredi, qu'en recevant ce brave Culbuto il l'avait salement mauvaise, François le Gaucho (de la Pampa). D'habitude, quand un Souverain Tonpife accueille un grand de ce monde, il se force à sourire, même s'il a affaire à du douteux, style chef d'état d'Amérique centrale ou bien encore à de l'infréquentable, type Berlusconi.

Là, en revanche, il tirait carrément la gueule Sa Sainteté.  Dans le genre accueil glacial on eût dit votre futur beau-père le jour où vous lui annonçâtes la mise en cloque de vos oeuvres de sa petite Sylvie chérie. Et l'autre gland qui souriait béatement avec l'air niais du pignouf savourant un grand moment de solennité susceptible de lui ramener les suffrages Catholiques.  Même qu'affectueusement, il crut bon de s'emparer du bras de Sa Sainteté comme s'ils avaient, temporibus illis, gardé ensemble les petits cochons de l'UNEF.

Le Pape, on en pense ce qu'on veut, surtout celui-là avec ses pulsions collectivistes et son amour immodéré de l'envahisseur musulman, mais ça reste le représentant de Jésus Christ sur terre. Il se doit, ès qualité, de prendre le parti des plus faibles. Dans le genre sans défense, le foetus on ne fait pas mieux, personne ne lui demande son avis quand on le fout à la poubelle comme un vulgaire immondice. Alors si le Chef de l'Eglise Catholique laisse faire sans même froncer le sourcil, y a plus qu'à tirer l'échelle. 

On aura remarqué, cependant, une certaine détente à l'issue de l'entretien. Manifestement les choses allaient mieux, le Saint Père esquissait même une manière de vague sourire laissant supposer une évolution favorable des relations diplomatiques vaticano-franchouilles. Intrigué, j'ai récolté mes renseignements auprès de mon vieux camarade Umberto Cazzoficca dont les activités pas très catholiques (voir  On n'est jamais trop aidé.) ne font aucunement obstacle à d'excellentes relations avec certains prélats parmi les plus éminents de Notre Sainte Mère l'Eglise.

- " Bien vu, m'a déclaré le rital en question, figure toi qu'il a profité de l'occase pour se confesser, ton bibendum à casque intégral, ça ne lui était pas arrivé depuis la veille de sa première - et dernière - communion! Tu sais comment ça marche, n'est-ce pas, les Jésuites, l'air de rien, ça te glisse une quenelle que tu t'en aperçois même pas tellement ils procèdent dans l'onctueux et le feutré. En l'occurence, Bergoglio, il l'a pécho au débotté sur ses histoires de cul, ton gros couillon, y avait matière et l'autre a déballé tout son barda. Voilà pourquoi l'entretien a joué les prolongations!

Constatant qu'il avait affaire à du super-lourd, le Pape lui a collé cinq pater et quatre ave pour dire à la maison, plus deux-trois conneries à placer dans la conférence de presse afin de bien marquer sa révérence à l'égard du Souverain Pontificat. Toutefois, pour mériter l'absolution, il a dû s'engager à se mettre à jour sur la question des gonzesses, ton Couille-Molle : soit le mariage, soit la rupture et plus de maîtresse, évidemment...ou alors, à la rigueur, selon la manière ecclésiastique, en costume de ville avec Ray Bans, Borsalino à larges bords et jamais dans sa paroisse!

Cela dit, bien sûr, secret de la confession oblige, mes sources ne m'ont en aucune façon rencardé sur la teneur précise des péchés. Pas moyen de connaître le nombre exact de militantes ou de sympathisantes qui succombèrent au charme sui-generis du don juan à vespa. Bien sûr, quelques noms à consonnance ibérique, italique, voire maghrébine, bruissent un peu, mezzo-voce, rompant à peine le paisible silence  des couloirs du Saint Siège mais nul ne saurait sans mettre en péril son salut, les livrer en pâture à la salacité du vulgaire. Et pas la peine de parler de progéniture accidentelle, parce que là, évidemment, on touche à des questions dont les Cardinaux de Curie eux mêmes ne traitent jamais que dans l'intimité molletonnée de leurs cabinets de travail. C'est même plus de la discrétion, carrément du bétonnage on peut dire."

Voilà donc ce qu'il vient de m'apprendre, ce cher Umberto. Comme quoi, vous voyez, l'information il faut aller la chercher là où elle se trouve; à défaut vous récupérez facilement plein de vessies en guise de lanternes. Grâce à mon pote, nous la tenons l'explication vraie de ce largage en catastrophe, de cette conduite de gougeat mâtiné ours mal léché, de la répudiation honteuse d'une Première Concubine de France coupable seulement d'avoir été cocufiée par son Seigneur et Maître! Sacrifiée sur l'autel de la promesse au Pape, dites donc! On comprend mieux, du coup. La parole donnée au Vicaire du Christ, c'est sacré, nom de dieu : cochon qui s'en dédie, y se brosse de paradis!

Vous vous doutez bien qu'un type de cet acabit, socialiste comme on le sait et donc jouisseur comme pas un, l'idée de finir en Enfer dans l'inconfort surchauffé des caves de Belzébuth, très peu pour lui, ça lui refile des sueurs froides! Merde, on a beau professer un athéisme de bon aloi dans ces milieux maçonnico-rationalistes, le Successeur de Saint Pierre en personne, les solennités vaticanes, les barbotteuses des Gardes Suisses, tout le bordel, quoi, ça impressionne grave. C'est tout de même autre chose que l'Hôtel de Ville de Tulle!  On ne sait jamais, n'est-ce pas, avec le divin, demandez donc à Pascal ...alors on irait prendre un risque pareil pour une grognasse dont on ne se sert même plus? Allez ouste, on vire!

Il ne restait plus dès lors à notre petit bonhomme qu'à définir les modalités. Pas évident tout de même, surtout quand l'intéressée refuse d'y mettre du sien. Sans compter qu'en plus elle se barre en voyage! Aux Indes! Comme si c'était le moment! De l'irresponsabilité, voilà le mot, tiens, j'en vois pas d'autre! Alors du coup, ben voilà quoi, vu qu'en plus le François, là bas à Rome, il attend du concret, va falloir en venir aux choses sérieuses et fissa.

Après passage en revue de différentes solutions avec son staff de communicants à la solde de la République, travail qui bouffa tout l'après-midi de Samedi sans aboutir à rien de satisfaisant, le Chef de l'Etat finit par décider tout seul de la conduite à tenir : un message bref, laconique et sans ambiguïté balancé à l'AFP et le tour est joué.

Au bout d'un certain nombre d'essais infructueux qui remplirent plusieurs corbeilles à papier, dont notamment: "Valoche virée -stop- prière adresser courrier poste restante -stop-" jugé un peu sec ou bien encore "Moi, Président de la République, je me débarrasse illico de ma concubine" considéré comme politiquement incorrect et aussi "C'est pas qu'on s'ennuie mais maintenant va falloir y aller, Ma Poule, salut!" nettement trop familier, il a fini par se décider pour la formule publiée. "Je vous fais savoir etc..."

Une répudiation en bonne et due forme, certes, mais bien socialiste et bien républicaine. Personne n'y trouvera à redire, n'est-ce pas...bien sûr s'il s'agissait d'un Président de Droite nous aurions déjà toutes les associations bien pensantes dans la rue à gueuler au scandale affreux, à l'atteinte intolérable aux droits de la femme, à exiger la démission du criminel. Sarkozy, tenez, pour moins que ça les Chiennes de Garde le dévoraient tout cru sans même attendre la fin de son jogging!

Oui mais notre bon petit Président, c'est un Homme de Gauche...et en plus sur ce coup là, il fait plaisir au Pape...alors!

Allez, bon Dimanche à tous et une affectueuse pensée pour ceux qui, en ce moment même, battent le pavé des Boulevards.

Et merde pour qui ne me lira pas.

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 16:26

 

Evidemment, ça n'a pas loupé, il a bien fallu que l'ami Hank Hulley, se rappelle à

mon bon souvenir, l'enfoiré!  Quand il s'agit de se payer ma tronche, ce con-là, il

n'envisagerait jamais d'en louper une.  Alors là,  vous imaginez!

- " Formidable,  vous les frogs, plus vous êtes moches, plus on vous voit mal branlés,

petits, déplumés, ventripotents, l'air abruti and so on et plus vous ramassez,  dites

donc,  à croire que vos gonzesses, ou ça relève d'une perversité maladive ou elles

font de la myopie mal corrigée.

Parce que,  bon,  l'autre gros taré là,  Minou la Tringlette comme tu l'appelles,  lui

en France vous le preniez pour une épée de plumard, alors que chez nous, il a suffi

qu'il veuille se farcir la grosse Malienne imbaisable pour se retrouver ruiné à vie.

Seulement quand votre scootériste de choc va se pointer à Washington, bientôt,  chez le

pote Bamboula, vaut mieux l'avertir tout de suite qu'il s'abstienne, par exemple, d'envoyer

la paluche dans l'entrecuisse de sa voisine de table, surtout s'il s'agissait de la gon-

zesse du Patron...des fois que ton président non plus il crache pas sur les bronzées.

Et puis,  aussi,  qu'il évite les escapades à deux roues,  en plein hiver ça verglace...

Manche à couilles comme il a l'air,  des fois qu'il se pète un truc,  comme l'autre

rigolo de Fillon dans le temps...ou alors il souscrit tout de suite à l'obamacare,

même si ça lui coûte la peau des roustons il y trouverait peut être son intérêt...il

serait bien le seul...quoique des specimen de ce calibre,  en même temps,  par

chez nous on n'en voit pas...spécialité hexagonale... avec les grenouilles et les

foies avariés!"

 

Vous voulez que je réponde quoi, moi? Il nous fout vraiment dans des situations

impossibles, l'autre andouille de pédalonaute.  M'enfin, nom de dieu, quand on se

tape la gourgandine en loucedé, on s'arrange pour ne pas se faire poisser, merde!

Après vous vous en foutez, vous balancez un wagon de conneries devant la Presse

muselée et tout le monde parle d'autre chose...enfin devant vous,  parce qu'en

coulisse,  je ne vous dis pas...et le pauvre malheureux qui se trimballe des potes

d'outre Atlantique, il s'en morfle plein la gueule pour pas un rond!

Oui, parce que moi, avec Hank Hulley, j'ai voulu donner le change, lui sortir le coup

du virage social-démocrate, du basculement sur la politique de l'offre, des écono-

mies budgétaires, des simplifications administratives, enfin toutes les combines de

l'autre patate pour créer la Diversion.

Peine perdue, le bouffeur de chewing-gum te vous balaie l'argument comme

crottes de bique...enfin je veux dire de chèvre, hein, faut pas déconner.


- "T'en fais pas, mec, il me fait Hank, ton scootériste y pense qu'à un truc : sa nou-

velle poufiasse.  Tout le reste ça relève du cache-misère et de la poudre aux yeux.

Un gros glandu mal foutu de soixante balais qui se tape une super-nana de vingt

ans sa cadette, à quoi tu veux qu'il pense? A Jean-Baptiste Say?

Non,  tu rigoles,  il se fout de la gueule du monde votre Hollandouille, il a une

queue à la place du cerveau et des baloches en guise de politique!  Et vous, 

avec un enfiévré de cette envergure, je vous le dis en vérité : vous voilà mal barrés!

Sans compter qu'il s'agit d'un récidiviste, votre avorton. Ses coups en douce, l'air

de pas y toucher, on ne les compte plus, enfin d'après ce qu'on commence

à nous raconter par ici... Même la future Maire de Paris, parait-il... Mais non, pas

l'actuelle! Je te dis, la future, c'est clair non?  Il ne fait pas dans la jaquette flottante, 

ton Culbuto,  futé comme il est, jamais il aurait réussi à le planquer, voyons!

Et puis, attends, un zigomar qui encloque sa greluche à quatre reprises et qui

se démerde pour ne jamais l'épouser,  je te jure,  même dans ton pays des

fromages qui chlinguent, ça révèle vachement un caractère...enfin plutôt la prémé-

ditation...

Parceque la first lady-gaga-cocue d'aujourd'hui,  elle aussi l'alliance lui a passé

sous le pif et pour toujours, faut croire!

Non, y a pas,  dans le domaine du cul,  il s'organise votre big boss. Après, évidem-

ment y peut pas non plus briller sur tous les terrains.   Alors question politique,

comptez pas trop sur lui pour vous remettre sur les bons rails, c'est cuit d'avance."

 

Bref, il m'a mis minable, cet Hank Hulley. Et pas moyen de me défendre, la cause

apparaît perdue d'avance, il se trouve des situations où il convient de mettre sa

fierté au fond de sa fouille avec un paillasson par dessus.

Une seule chose me console : quand l'autre baiseur va se pointer le mois prochain

chez le camarade Barack-Hussein, il risque lui aussi de s'en morfler plein la poire.

Dans les mêmes circonstances, les mêmes causes produisent les mêmes effets,

n'est-ce pas...je me demande presque s'ils ne chercheraient pas une combine pour

ajourner la visite, ils ne trouveront sans doute pas mais je suis sûr qu'ils y pensent,

et des deux côtés de l'Atlantique, peut être même...

Alors d'accord, elle a quitté l'hosto, la Première Cocue de France, même qu'elle

se repose tranquillement à la Lanterne, aux frais de la République...sauf qu' " à la

lanterne" ça évoque du souvenir de fin de règne, Marie-Antoinette, tout ça...

Cependant, il va bien falloir arranger le coup, maintenant, trouver un compromis

acceptable pour les deux parties et aussi pour le monde entier qui suit l'affaire

d'un oeil goguenard mais néammoins intéressé...comme le prouve l'intervention

de Hank...ils doivent se sentir observés, les protagonistes du vaudeville.

 

Et du coup,  il m'a mis le doute ce connard d'Etasunien.   Moi je voulais y croire

au tournant libéral. Je sentais venir le moment historique où Pépère se mettrait

soudain à cesser d'atermoyer pour rentrer carrément dans le lard des gauchistes

et les contraindre enfin à se plier aux dures réalités, de gré ou de force.

Tu parles!  Non,  il a raison le sieur Hulley, ne rêvons pas trop, attendons.  On va

bien lui trouver, du côté de Bercy, des combines à pétrole pour réduire à roupie

de sansonnet la baisses des charges patronales.

Quant à la réforme des collectivités locales, nos bons politicards ont déjà com-

mencé à l'enterrer sous des torrents de protestations tout azimut.

Et la baisse des dépenses publiques?  Vous pensez que ça vaut le coup d'en

parler, vous? D'ailleurs, il l'a dit textuellement, Pépère "pour être socialiste il ne

suffit pas de creuser les déficits". Il s'agit en effet d'une condition, certes non-

suffisante mais à l'évidence nécessaire, un Socialo qui diminuerait les dépenses

ça ne s'appellerait même pas un social-démocrate...ça s'appellerait Cameron!

Non, y a pas, Hollandouille faut pas trop s'y fier,  il voulait juste nous changer les

idées.  Faut comprendre, il a la tête ailleurs...


En revanche, vous pouvez compter sur lui pour nous enfoncer encore un peu plus

dans la fiente. Je le vois venir moi, avec son casque sur la tronche, sa biroute à la

main et ses gros sabots corréziens : toute ces conneries ça se traduira forcément

par du déficit en plus, des engagements européens non tenus et au bout du compte,

vous savez quoi? Ben oui, une augmentation de la CSG! Elle est d'ailleurs tout à fait

prête, la petite douloureuse, basée sur une super-combine : la progressivité.

Du coup il ne s'agit plus d'alourdir l'impôt en question mais de rétablir

la "justice fiscale". Vous comprenez bien qu'en Hollandie l'on ne saurait décemment

tolérer un prélèvement proportionnel, remontât il à l'époque mitterrandienne!

Et voilà comment il va nous niquer, Culbuto, y a pas de raison que seule la petite

Julie profite de sa vigueur juvénile. Mais je vous rassure, le coup de la CSG on ne

le prendra qu'en 2015, pour cette année nous resterons encore un peu injustes.


Déjà, là tout de suite, il appartient à la République de trouver le moyen de faire

plaisir à la pauvre Valoche...bon, en même temps cela ne nous coûtera pas des

mille et des cent...plutôt des cent-mille mais avec une bonne petite planquouze bien

rémunérée on s'en sort toujours, pas vrai? Une mignonne sinécure d'Etat comme la

France en regorge ça se trouve sans problème  et ça panse gentiment les blessures

les plus profondes...

Et, question profondeur, on peut pas dire, la blessure de la dame, elle se pose là!

Comme chantait Culbuto sur l'air de la petite Tonquinoise:


              "Quand j'ai rencontré Valoche

               Les autres nanas du Parti m'ont semblé moches,

               J'étais vraiment amoureux

               Et on s'est mis tous les deux.


               Je l'appelais ma petite coquine,

               Ma concucu,  ma concucu, ma concubine,

               Mais quand j'ai pécho Juju

               Tout à coup elle m'a plus plu!"


Bon, je ne vous la ferai pas plus longue, ça finirait par devenir un peu lourdasse...

Et puis, la chanson date grave, faut pas mal de bouteille pour qu'elle évoque.

En tout cas, lorsqu'on se retrouve larguée, mieux vaut que ce soit par le Président

de la République que par Mohamed, question indemnisation cela apparaît beaucoup

plus avantageux.


Allez, passez un bon Dimanche.

Et merde pour qui ne me lira pas. 

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 10:22

 

Enfin du croustillant!

Depuis le temps qu'on bourlinguait dans le lugubre, qu'on slalomait entre morosité,

désespoir, rogne, grogne et sinistrose! Merci Culbuto, merci Closer, merci petite

Julie! J'allais dire merci Valoche seulement, elle,  en revanche,  elle n'a pas fait

exprès; si la Première Concubine nous fait bien marrer aussi, c'est sans le vouloir.

En tout cas, un bon gros vaudeville comme celui-là, ça dépasse les espérances

les plus insensées.

Dites, quand même, vous vous rendez compte? Culbuto qui se glisse furtivement

par une porte dérobée pour s'en aller à scooter, flanqué d'un seul housard qu'il

aimait entre tous,  tringler sa belle actrice,  en douce,  les croissants à la main!

Même pas Feydeau aurait pu imaginer un truc pareil, sans compter que de son

temps, à ce brave homme, les scooters manquaient encore à l'appel. Et la force

comique du scooter avec Pépère dessus,  déjà,  ça vaut largement toutes les

quenelles à la flanc de l'autre Camerounais. Flanby avec son casque sur la tronche

vous rigolez déjà avant même de repérer sa braguette ouverte.

Cela dit, c'est évidemment la romance proprement dite qui défie carrément les lois

de la gravitation universelle tellement elle nous ravit de drôlerie légère. Moi, que

voulez vous, cette sorte d'aventure crapoto-amoureuse, forcément ça m'inspire,

jugez plutôt...

                          

                                   Mon Dieu comme elle était jolie

                                   Dans sa robe légère

                                   La Mademoiselle Julie

                                   Quand elle séduisit Pépère.

 

                                   C'était l'avant dernier printemps,

                                   Pendant la Campagne

                                   Hollandouille, l'air conquérant,

                                   Savait qu'il jouait pour la gagne.

 

                                   Cupidon le savait aussi

                                   Qui tira sa flèche

                                   En plein dans le coeur de Flanby:

                                   Il capitula sur la brêche!

 

                                   Amoureux de jolie Julie,

                                   Son petit coeur tendre        

                                   S'emballa sitôt qu'il la vit

                                   Et dès lors ne put plus attendre.

 

                                   Il la lui fallut illico

                                   Sa comédienne,

                                   Malgré Valoche dans son dos

                                   Prête à faire des siennes.

 

                                   Et la belle, de son côté

                                   Tombée sous le charme

                                   Du vainqueur quasi-assuré

                                   De la dernière passe d'armes,

 

                                   Aussitôt Sarko descendu

                                   De sa présidence,

                                   Au tout nouveau  offrit son dû

                                   Voyant là sa dernière chance.

 

                                   La mignone avait tant ramé 

                                   Dans sa vie entière

                                   Avec le relatif succès

                                   D'une médiocre carrière.

 

                                   Le sémillant Président

                                   De la République

                                   Arrivait au meilleur moment

                                   Pour lui remonter la boutique.

 

                                   Le charme fou de Culbuto

                                   Dans sa majesté

                                   Fit le reste et aussitôt

                                   On prétend qu'il l'a culbutée.

 

                                   Il filent le parfait amour

                                   Depuis cette époque

                                   Et dans la discrétion toujours

                                   Le Président n'est pas sinoque

  

                                   Tout alla bien jusqu'à ce que

                                   Ce torchon infâme

                                   Si friand d'histoires de queue

                                   Vienne espionner la jeune femme.

 

                                   Ils remarquèrent un pépère

                                   Equipé d'un casque

                                   Monté sur un joli scooter

                                   Semblant craindre qu'on le démasque.

 

                                   Escorté d'un grand balaise

                                   Le petit bonhomme,

                                   Semblait assez mal à l'aise  

                                   Et un peu inquiet pour sa pomme.

 

                                   A y regarder de plus près,

                                   En zoomant à bloc

                                   Les paparazzi étonnés

                                   S'écrièrent: "voilà du mastoc"!

 

                                   Il s'agissait bien de Hollande

                                   S'en allant baiser!

                                   Il faut donc croire qu'il bande

                                   Encore...mais plus à l'Elysée.

 

                                   Comme une trainée de poudre

                                   L'affaire fit grand bruit

                                   Les conséquences étaient lourdes

                                   Pour le pauvre amant de la Julie.

 

                                   Toutefois cette dernière

                                   Désormais connue

                                   Emploie l'art et la manière

                                   De bien utiliser son fût.

 

                                   Son talent de comédienne

                                   Lui rapporta peu

                                   Ses charmes, comme une reine,

                                   La transportèrent sous les grands feux

 

                                   D'une actualité brûlante

                                   Et mondialisée

                                   Son aventure amusante

                                   En super-star l'a transfigurée.

 

                                   De son côté le compère

                                   Petit Président,

                                   Dans son coin se désespère

                                   Il s'en morfle plein dans les dents.

 

                                   Tous se foutent de sa gueule,

                                   Sans aménité

                                   Mais aussi beaucoup s'en veulent

                                   De ne pas pouvoir l'imiter.

 

                                   Songez à Minou la Tringlette

                                   Lui qui perdit tout

                                   Un beau jour sur la moquette

                                   En lutinant sa Nafissatou.

 

                                   Alors, tant qu'à se faire prendre,

                                   La main dans le fion

                                   Cela vaut le coup d'attendre

                                   La victoire dans les élections.

 

                                  La morale de l'affaire

                                  C'est qu'en ce pays

                                  Une histoire de  derrière

                                  N'attire jamais de gros ennuis.

 

                                  Cependant, pour une actrice,

                                  Il est toujours bon,

                                  De mettre à profit les vices

                                  Des petits présidents polissons.

 

Reconnaissons le, c'est un peu bâclé. Cependant, que voulez vous, le temps me

manque - le talent aussi, d'ailleurs - je vais donc en rester là en vous souhaitant un

bien joli dimanche.

Et bonne bourre à l'ami Culbuto!

 

Et merde pour qui ne me lira pas.

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 17:51

 

Et c'est reparti, dites donc! Comme en quatorze...ah non... pas "comme", on y est en

Quatorze!

Ca me fait tout drôle.  Quand j'y pense,  mes deux grands pères m'en parlaient de

quatorze...pas beaucoup, tiens, au fait...ça leur échappait juste de temps à autres.

L'un grommelait des imprécations évasives, l'autre, Nouratin 1er., se contentait de

raconter des anecdotes marrantes genre la fois où l'Armée, dans son immense

naïveté consubstantielle, prétendit le contraindre à monter à cheval.

Un Nouratin à cheval, vous rendez compte! Même pas sur les principes, c'est dire!

Oui, bon, mais en même temps ça signifie quoi, cette affaire?

Moi,  j'y vois un enseignement,  un de ceux qui arrivent trop tard comme la plupart,

d'ailleurs.  Alors voilà : un siècle ça passe beaucoup plus vite qu'on ne l'imagine.

En deux générations on le liquide presque sans s'en apercevoir, ça part tout seul!

La preuve, même pas trente ans après la fin de la Première Guerre et juste après

qu'ils se soient débrouillés, ces cons,  de bâcler la Seconde, votre serviteur

débarquait dans l'existence avec l'intention bien arrêtée d'y demeurer un bon

moment.

Et ça représente quoi, ces trois décennies?  Ben oui,  que dalle,  pour vous donner

une idée, en partant d'aujourd'hui ça nous remettrait en 84, sous Tonton, en plein

dans le fumier socialiste...déjà.

Pourquoi je vous bassine avec ces considérations de vieux con, moi? Allez donc

savoir...probablement parce que je sens confusément monter la trouille...

Veuillez m'excuser.

 

En attendant, vous allez voir, nous ne perdons rien pour attendre.  On va nous en

beurrer la tartine jusqu'à l'écoeurement, de la Grande Guerre. Sur l'échelle ouverte

des Diversions le sujet flirte avec les sommets, un vrai bonheur. Surtout qu'on peut

trouver une infinité d'angles d'attaque, pour présenter la question. Depuis la narra-

tion sublime des hauts faits imputables à ces héros magnifiques qui se sacrifièrent 

avec joie sur l'autel de la Patrie jusqu'à la constatation sordide des

conséquences épouvantables d'un massacre dont nous continuons à payer la

note.

L'élimination physique d'un million et demi de jeunes Français offrit à plein de

bonnes gens venus d'ailleurs,  l'opportunité de s'engouffrer chez nous avec la

complicité de la République et d'y combler à leur façon les espaces laissés

vacants ...remarquez, voilà une manière de présenter les choses qui, selon toute

probabilité,  ne servira pas beaucoup cette année...

En revanche on nous en balancera des tonnes sur les braves soldats de l'Afrique

colonisée qui sauvèrent la France en venant se geler les couilles dans les tranchées.

Jamais on n'insistera assez là dessus, c'est bon pour le vivre ensemble et tout

ce qui s'ensuit!

Et puis nous n'échapperons certes pas au filon des malheureux injustement fusillés

pour avoir refusé de mourir comme des cons sur ordre de la République. Il suffit de

faire porter le chapeau à la Droite -dont tout le monde sait bien qu'elle infestait

l'Armée- et l'affaire devient joliment racontable, politiquement correcte et propre à

inspirer au gogo une juste indignation hessellienne. Là nous boufferons du chouette

téléfilm bien allusif et probablement,  sûrement même,  du Grand Film, impérissable

autant que grassement subventionné, fruit d'un immense réalisateur bien de chez

nous. Je verrais bien Abdellatif Kéchiche, tenez, une idée comme ça...

 

D'un autre côté, je me demande bien ce qu'elle peut leur inspirer, la guerre de quatorze

aux jeunes de la "génération Y". Sans doute peuvent ils, pour les plus cultivés d'entre

eux, situer l'affaire entre Louis XIV, dont ils ont sans doute entendu parler,  et Napoléon,

à la fois souris de dessin animée et statue équestre sur la place au bout de la rue.

Les "professeurs des écoles" et même ceux des collèges et lycées seront

certainement chargés, entre deux leçons sur le Sorghoï,  le Monomotapa ou la théorie

du genre, d'éclairer un peu la lanterne de nos jolies têtes crépues...il faut craindre le

pire! 

Cela dit, on s'en fout, vu que la guerre en question présente l'avantage écrasant

d'être terminée, contrairement à la crise et au règne de Culbuto le Sabreur qui ne

manqueront pas de se poursuivre pendant toute cette malheureuse année deux mille

quatorze.

La Crise,  me direz vous,  ça pourrait s'arranger...oui, peut être...pour les autres... et

encore. Seulement, pour les Franchouilles, même pas foutus de régler des histoires

de travail du dimanche ou de SNCM, elle s'annonce saumâtre l'année, riche seulement

en déclarations lénifiantes et billevesées politico-médiatiques.

Là, par exemple, nous repartons sur la chasse à Dieudonné! Ca redémarre pareil que la

fin de la dernière, Valls qui nous la joue remake de Don Quichotte. Manolo, le chevalier à

la triste figure, pourfendeur de la Main d'Or, exécuteur des basses oeuvres de la

LICRA, grotesque bouffon,  politicard sans scrupule!

Il n'a rien d'autre à foutre le Sinistre de l'Intérieur,  que d'aller empêcher un pauvre guignol

à barbouze de raconter des conneries dans les petits théâtres, pendant que d'autres

barbus préparent toute une génération de sous-produits d'allocs au djihad des

quartchiers?

Non, franchement elle s'annonce merdeuse, l'année. Si désolant que cela puisse paraître

je ne vois aucune raison d'en espérer rien de bon.

Al Qaïda, profitant de la désertion de Barack-Hussein, entame tranquillement sa conquête

de l'Irak, Falludja se trouve dores et déjà entre les mains des émules du camarade

Oussama, le reste suivra, question de temps. Simultanément, sans réaction aucune des

 Etats Européens ni encore moins de L'Union, il nous débarque chaque jour des cargai-

sons d'immigrants clandestins désireux de grossir les rangs de nos parasites bénis du

Pape. Même les plus masturbés de bienpensance commencent à se rendre compte

qu'à ce train là ça pourrait finir par poser problème mais personne ne bouge, on laisse

courir.

Le processus démocratique, en somme...

Alors oui, il va bien falloir essayer d'en faire quelque chose de la démocratie : ne pas louper les opportunités du Printemps prochain.

Peut être en avons nous tout de même une, de raison d'espérer: les élections. Entre les déçus du socialisme qui préfèreront aller à la pêche et les dégoûtés de l'UMPisme qui vont peut être finir par comprendre, on pourrait trouver de jolies surprises au pied du sapin des municipales et surtout des Européennes.

Je vous en touchais un mot naguère, (voir Les semailles et la récolte) l'élection des députés européens voilà le moment crucial, l'occasion à ne pas louper de mettre un

gros bâton dans la belle roue européenne.  Même si ça ne résout pas tout,  loin de là, un Parlement franchement à droite changerait déja sensiblement la donne.

Et puis quelle joie de voir la gueule de tous ces enfoirés le soir des résultats...

Enfin, je forme des voeux, cela ne coûte rien...

 

Allez, je vous laisse...espérons aussi un peu plus de gaité pour le prochain.

Et puis j'aimerais tant arriver bientôt à me servir de mon nouvel ordinateur avant de 

perdre à la fois mes nerfs et mes lecteurs.

Oui...seulement ces choses-là ne se commandent pas.

 

Encore une bonne année à tous, joyeuse Epiphanie...faites bien gaffe à vos dents :

les fèves des temps socialistes se révèlent souvent coriaces.

Ayez la bonté de me pardonner la sale gueule du présent article.


Et merde pour qui ne me lira pas.

 

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 17:43

 

Comme un météore, il est passé  L'an treize.!

Bizarre, tout de même, cette manie que prend le temps d'accélérer de plus

belles au fur et à mesure qu'approchent les échéances infectes...

A mon avis il doit s'agir d'une manifestation parmi d'autres des petits trucs du

Bon Dieu pour nous pourrir un peu plus l'existence. Vers la fin, surtout,  histoire

de la jouer bien perverse  et encore ça,  ça reste de la rigolade...il arrive toujours

un moment,  par la suite,  où l'on doit se surprendre à trouver le temps long, à

nouveau.

Bon, bref, je ne vais pas vous faire tartir plus longtemps avec mes états d'âme.

Surtout que j'étrenne aujourd'hui le nouvel ordinateur dont Papa Noël, considérant

ma sagesse forcée,  crut bon de me gratifier au pied du sapin.   Merveilleuse

machine, truffée de nouvelles fonctionnalités toutes plus surprenantes les unes que

les autres, en vertu surtout de l'attendrissante spontanéité avec laquelle elles se

manifestent.

Un coup c'est la taille de l'image qui diminue ou regrossit soudain,   un coup c'est

l'heure (inexacte)  et la date  (de demain) qui s'affichent en plein milieu de l'écran

dans un énorme pavé noir.  Et je ne vous parle même pas du clavier - légèrement

différent du vieux- qui me fout des caractères saugrenus aux lieu et place de ceux  

que j'entendais graver dans le carrare précieux de ce blog adoré.

En somme,  en bon réac qui se respecte,  je me montre réfractaire à toute innovation

dans la mesure où elle m'emmerde la vie...je devrais pourtant baiser les pieds -si tant

est qu'elle en eût- de la Providence qui m'ouvre toutes grandes les portes du progrès

technologique alors même que, né au cours de la première moitié du siècle dernier,

il m'appartiendrait,  selon toute logique,  de me satisfaire d'une Rémington à ruban

encreur et bien content encore... Qu'est-ce que ce serait chouette!

 

Bien, j'essaie vaillamment de continuer mais dans ces conditions cela frise l'héroïsme.

Je vous disais donc qu'elle a défilé à toute allure,  2013.

Rien à regretter, une année de merde,  l'an foiré, annus horribilis  pour reprendre le mot

de la vieille Elizabeth. Mais bon, plus ça va pis c'est, pas vrai?

Je ne me hasarderai pas encore à vous pronostiquer 2014, j'en garde un peu sous la

pédale, comme on dit Place de l'Hôtel de Ville, berceau du vélib.

En tout cas, celle qui s'achève, le mieux consiste à l'oublier le plus vite possible.

Pour l'essentiel, en dehors des guerres pichrocolines de Morpion l'Africain alias Culbuto

Le 334eme Saint.  ,  actions sur le principe desquelles  je ne formule toujours pas d'ob-

jection,  il va nous rester quoi d'important?  Eh oui, bien sûr, le mariage par derrière!

Le voilà l'évènement de l'année,   Vincent, Bruno, Jack et les autres.  qui convolent,

joyeux,  en justes noces!  

Même qu'ils ont déjà commencé à divorcer tellement elle s'imposait la loi Taubirat...ils

auraient fait comment, sans le mariage pour tous les invertis, enfin voyons!

Sans compter qu'on l'a bien vu, sur ce coup là : en France, à côté du Peuple de

Gauche, chéri de la République, subsiste,  dans l'ombre brunâtre et nauséabonde, 

un magma crasseux de sales gens,  passéistes,  obtus,  mesquins,  pusillanimes, 

calottins,  réacs... les ennemis du progrès,  les sous-citoyens!  Un peu comme une

espèce d'apartheid si vous voulez mais en version politiquement correcte.

En tout cas,  ces charognes on les a matés,  bastonnés, gazés, embastillés, jusqu'à

ce qu'ils retournent la queue basse dans le cloaque d'où jamais ils n'auraient

dû s'échapper. 

Force reste à la Loi Taubirat, non mais des fois!

Aujourd'hui, Arnaud et François se poussent la crotte avec la bénédiction de Monsieur

le Maire, Cécile et Aurélie se dégustent la minouche dans la plus stricte conformité

à la législation républicaine .  C'est y pas plus sympa de la sorte?

Plaît-il?  Le choix des prénoms?  Ah non,  un pur hasard,  c'est venu comme ça... 


Et,  cerise sur le fromage de tête,  voilà-t-il pas que l'Eglise nous fabrique un nouveau

pape, dites donc!  Un souverain pontife new look, simple comme un coup de fil, prêt à

bénir tout le monde,  du nouveau marié façon Taube jusqu'au musulman fanatique!

Un Jésuite Argentin tout ce qu'il y a de plus médiatique,  politiquement hyper-correct,

bien-pensant, anti-capitaliste, une vraie friandise pour lecteur du Nouvel Obscénateur.

D'ailleurs, les pires torchons franchouilles style JDD lui tressent des louanges...

Au Pape!

Quand il vous le disait, l'autre andouille, que le changement c'était maintenant!  Là on

le dépasse de cent coudées,  le changement,  on vadrouille carrément du côté de la

révolution version Sud-Amerloque, viva Zapapa!

 

Cependant,  pour nous autres Franchouilles,  le gros scoop de 2013,  le chef d'oeuvre

du socialisme de gouvernement,  ça restera Le cas Cahuzac.

Un symbole!  Le ministre socialo du budget, pourfendeur de la fraude fiscale, donneur

de leçons de rigueur, gardien du temple des valeurs de la Gauche, incorruptible parmi

les saints laïcs... Un compte en Suisse et probablement un autre, encore plus joli du

côté de Singapour!

Enrichi dans la combine du médicament  grâce aux relations qu'il put nouer lorsqu' il

orbitait autour du gouvernement Jospin.  On comprend parfaitement pourquoi ses

potes Flanby et Moscou-Vessie  mirent tout en oeuvre, l'hiver dernier, pour lui éviter

le plongeon. En revanche on peut s'interroger sur l'enterrement de première classe

réservé à cet aspect particulier de la question. 

C'est là qu'on le trouve,  le gros du scandale Cahuzac,  dans le silence épais qui

entourera à jamais,  sauf miracle,  l'enquête bidon diligentée auprès des Suisses; la

question posée juste pour obtenir la réponse idoine;  "Cahuzac blanchi par les Ban-

quiers Suisses" comme titrait le précité JDD quelques jours avant les aveux complets

de l'intéressé.

Mais bon, circulez y a rien à voir...après on vient nous parler de transparence!

 

Drôle d'année, vraiment, que 2013. Souvenez vous, aussi du suicide de Dominique

Venner. Tentative désespérée d'attirer l'attention sur le cataclysme affreux qui détruit

ce Pays. Tentative ratée! Si vous tentez d'avancer à contre-courant vous pouvez faire

tout ce que vous voulez, l'Etat totalitaire et ses media vous encercleront d'indifférence

et de mépris. Les polissonneries blasphématoires des "Femen" portent bien plus que

le sacrifice de l'homme de valeur.  Ainsi va la vie.

Venner? Connais pas...

Les morts connaissent l'inégalité, eux aussi.  Ce cher Lautner  (voir Tout s'en va... )

a pu bénéficier d'un peu de lumière médiatique.  Le Service Public alla même jusqu'à

programmer " Les Tontons Flingueurs" en guise d'hommage posthume...

Edouard Molinaro : que dalle! Décédé au moment même où le monde entier gardait

les yeux fixés sur le Qunu. du camarade Madiba.

Mourir en même temps que Saint Nelson Mandela de l'Enfant Lénine, c'était le bide

assurél'anonymat garanti,  quasiment les obsèques pour indigent et la fosse commune! 

On peut faire quoi contre le manque de pot?

En même temps,  une fois qu'on se retrouve dans le trou elle revient en force l'égalité

et elle s'installe pour l'éternité, par dessus le marché.  Il suffit d'un peu de patience...

 

On en aura vu défiler, en tout cas, des couillonnades hollandouillesques. Un an de

bourdes, de gaffes, d'erreurs, de braguettes ouvertes, d'âneries monumentales!

Prenez l'histoire de Léonarda, par exemple (voir France, terre d'asile de fous. ), un

délire incroyable, un truc de l'autre monde, personne n'eût seulement imaginé une

embrouille de ce calibre. Ben lui, il l'a fait, Pépère, sans barguigner, sans faillir,

jusqu'au bout de la connerie et sans tirer la chasse sur le produit de son exploit!

Et puis, plus récemment encore, le rapport Tuot sur l'impossible intégration des

envahisseurs et l'impérieuse nécessité de prendre en compte la dimension arabo-

orientale de la Bourgogne, de l'Auvergne et de la Picardie (voir La peste). 

Si je ne craignais l'incorrection politique et ses fâcheuses conséquences, je parlerais

bien de "bordel arabe" mais je préfère encore me censurer. Faut pas rigoler avec ces

machins-là, ça craint... regardez Dieudonné, tiens et encore quand on s'appelle

Monsieur M'Bala M'Bala (deux pour le prix d'un) on peut se permettre des écarts,

c'est connu,  le CRAN veille au grain,  n'est-ce pas...  Si vous comptez sur Le CRAB.

pour vous tirer du pétrin,  autant demander à Taubirat de vous réciter un petit poème

de Maurras.


Non vraiment, elle finit en pantalonnade, cette année à la con, en Dieudonniaiseries,

en Vallsitudes! Le premier qui se fait sa pub avec sa "quenelle", le second qui lui sert la

soupe avec ses airs de Torquémada modifié Béria! Que si les divagations continuent

encore quelque peu dans le même style, on ne pourra bientôt plus se gratter l'épaule

sans risquer de finir au trou.

Vous remarquerez tout de même que tout ce bazar repose sur de la controverse impor-

tée.  M'bala (bis) avec son antisémitisme, ses têtes de turcs Ashkénazes autant que

Sépharades, les histoires de voile islamique chères au camarade Tuot, le Hallal, les

prières de rue et tout ce qui s'ensuit, enfin l'ensemble de ce fatras grotesque qu'on

nous donne à déguster jusqu'à l'indigestion, nous n'en aurions jamais eu la moindre

idée si seulement nous avions laissé libre cours à nos tendances xénophobes...

Qu'est-ce qu'on s'embêterait, n'est-ce pas?

 

Bon...finissez la bien tout de même, rien ne permet d'affirmer que celle d'après ne se

révèlera pas encore pire. Y a pas de raison, ils seront tous là et toujours plus nombreux

à nous faire chier la vie...alors carpe diem...que la paix soit avec vous!


Et merde pour qui ne me lira pas.

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 15:31

 

Personne ne mouftait, devant le vieux zinc de Thérèse.  Rarissime!  D'habitude il

s'en trouve toujours un pour lancer la conversation dès l'orée de la première tournée,

ce coup-là que dalle. Tristes et mornes, tous, moroses, pas en train, sinistres même.

Moi,  vous me connaissez,  les pièges de comptoir je tâche toujours de les fuir,  sauf

que, parfois, la soif, l'occasion, la froidure, quelque diable aussi me poussant, il peut

m'arriver de faire halte au mauvais moment, au mauvais endroit.

Comme hier, vers les midi, la malencontreuse rencontre de mon pote Yves Rognes

qui revenait du port avec une petite soif, vous savez ce que c'est, sans doute, l'air

marin, tout ça... Bref, nous décidâmes d'opérer une descente éclair au bistrot. Ce

genre d'intention on sait comment ça évolue : en biture!

Accoudés au rade, j'avisai immédiatement  Maurice,  Jean Foupallour et  Marcel

Grauburle, renfrogés et taciturnes qui n'en cassaient pas une broque, le pif coincé

dans le verre et l'air absent.

- "Pas tous à la fois,  les mecs,  on s'entend plus",  proféra Yves en guise de salut,

n'obtenant en réponse que des borborygmes indistincts et de vagues  hochements

de tronche. Drôle  d'atmosphère eût remarqué Jouvet,  sauf qu'au lieu d'Arletty  on

se contentera de Thérèse, son quintal, ses bajoues et sa moustache.

Lugubre, quoi, absolument!

 

La pemière petite mousse s'écoula donc sur fond de silence à couper au couteau.

A la suivante c'est Maurice qui se décida enfin à envoyer la sauce.

- "Vous savez où on va, vous, avec la succession des conneries sans fin qu'ils nous

balancent,  tous ces ahuris?  Ben moi je vous le dis,  où on va : au désastre! Vous

vous tournez du côté que vous voulez, vous voyez que de la merde. Les impôts qui

font rien qu'à augmenter, les soldats qui partent en guerre partout où ça sert à rien

au lieu d'aller nettoyer les banlieues au kärcher comme disait l'autre bouffon,  les

étrangers qui entrent chez nous comme dans une pissottière et, en plus, on leur

file tellement de pognon qu'on se demande pourquoi ils vont encore s'emmerder

à nous voler comme au coin d'un bois!  Et par dessus le marché,  les Juges!  Les

plus forts ceux-là,  à condamner Jean-Marie pour avoir dit que les Roms volent

mais quand on les leur amène les Roms voleurs,  ils les laissent repartir avec un

gros bisou sur les deux joues cradingues!

- T'as raison Momo, reprit Foupallour, tiens regarde un peu le coup des mutuelles,

putain l'augmentation dis donc! Paraîtrait que ça servirait à financer la CMU pour

nos amis de l'étranger. Faut les soigner aux petits oignons, ceux-là, qu'ils gardent

la souplesse pour nous cambrioler tout bien comme il faut...oui sauf que Bobonne

elle a fait les comptes, du coup la mutuelle on peut plus se la payer, trop cher, on

choisit entre bouffer et raquer la complémentaire, quoi. Bon, moi je m'en fous, de

toutes les façons y remboursaient pas le Ricard, alors...

- Sans compter, ajouta Grauburle qu'on peut même plus partir en vacances. Tenez,

avant, moi et Mémaine on se prenait toujours une petite semaine en Tunisie, vers

Janvier-Février  (voir Les vacances de Grauburle)  ben voilà deux ans qu'on se

brosse avec leurs conneries de Printemps Arabe. On pourrait de nouveau y aller,

je dis pas,  c'est encore moins cher qu'avant vu qu'y a plus de clients,  seulement

Mémaine elle refuse,  elle a peur.  Elle a les jetons de se faire violer si elle porte

pas le voile intégral... pourtant moi j'y ai dit : c'est si tu la mets,  la burqa,  que ça

pourrait t'arriver,  à découvert tu risques rien,  en tout cas pas le viol!

Mais ouiche, rien à faire, quand y a plus la confiance, y a plus la confiance, voilà

tout. C'est comme avec le Président de la République, depuis qu'on sait qu'il est

con, on n'arrive plus à y croire, même les gogos qu'avaient voté pour lui!

- C'est vrai qu'il en trimballe une couche, le type, surenchérit Yves Rognes : aller

sortir devant un parterre de rabbins que le retour de Valls indemne de son séjour

en Algérie constitue une sorte de petit miracle,  ça dénote pour le moins une

réelle méconnaissance des usages diplomatiques.

D'ailleurs tout le monde sait très bien qu'il est plus risqué pour un ministre de l'inté-

rieur de se rendre à  La Courneuve qu'à  Sidi Bel Abbès.  La population apparaît

certes très semblable  mais au Bled les flics ont le droit de sévir  et les juges font

leur boulot;  en termes de sécurité ça change tout".

 

Que du négatif, en somme,  le pessimisme règne,  la mauvaise humeur prend le

dessus. Pourtant, en cherchant on peut trouver du piquant, du réjouissant dans les

niouzes. 

Les tribulations de NKM à Paris,  tiens!  Dans le genre comique elle ne craint per-

sonne, la meuf, même pas les Socialistes et même pas la mère Hidalgo, l'ex-com-

missaire du peuple inspectrice du travail,  personne!  Elle s'y prend tellement bien,

la Nathalie, que tout le monde accourt pour lui savonner la planche, surtout ses

copains. Begbeider qui crée sa liste, Borloo qui lui mijote une vacherie encore pire, 

l'UDI qui la traîne dans la fiente et l'UMP qui l'y laisse patauger... chronique d'une

veste annoncée!

Et puis l'andouille de Bayrou qui se casse la main en jouant les hooligans au stade!

Il escalade les grillages, ce couillon, à son âge!  Et ça prétend se faire élire président

de la République! Non mais des fois!

Est-ce qu'il réalise des acrobaties Culbuto?  M'enfin!  Déjà,  depuis le coup de la

prostate il ne doit plus pouvoir escalader grand chose et puis, de toute façon quand

il va voir un match il se fait connaître, comme ça on lui ouvre la porte.

En même temps il faut dire que les Palois tendraient plutôt à la lui fermer, la porte, au

camarade Bayrou, ça pourrait expliquer, aussi...

 

Cela dit, sans persifler, la France dispose au moins d'un gros motif de satisfaction,

que dis-je, de fierté nationale : le coeur artificiel du Professeur Carpentier,  flûte, on

ne peut pas nous le contester celui-là!

Une réussite grandiose, une merveille que le monde entier nous envie, un progrès

sans précédent dans le traitement des insuffisances cardiaques, le fléau de notre

temps -avec celles de nos gouvernants, d'insuffisances-.  Là,  pour le coup,  nous

renouons avec la grande tradition de la suprématie française en matière de super

technologie médicale. Cocorico!

Eh bien vous ne savez pas jusqu'à quel point ils ont le moral dans les godasse mes

vieux potes?  Alors voilà ce qu'il lui inspire à Grauburle, le coeur artificiel :

- " Ouais, bon, z'avez vu le prix? Cent-cinquante mille euros hors taxes!

Avec la TVA qu'augmente, en plus, si t'as pas la CMU t'arrives jamais à te le payer!"

 

Quand on broie du noir à ce point- là, n'est-ce pas... Pour tout vous dire,  une fois la

cinquième tournée expédiée  tout le monde repartait de son côté...  Même pas de

muflée,  dites donc,  vous mordez le marasme?

Remarquez,  je crois savoir pourquoi : nous venons d'atteindre le solstice. 

Le vieillard ça le rend toujours un peu grognon... Normal, à partir d'un certain âge on

n'a plus aucune certitude d'arriver à le passer,  l'Hiver...

 

En attendant, passez déjà un bon Dimanche et ensuite un joyeux Noël.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 08:53

 

On peut gloser à l'infini sur les raisons profondes,  les motifs cachés,  les calculs

politiques subtils,  les intentions à double-détente,  les stratégies tordues, les tac-

tiques alambiquées, les préoccupations électoralistes, bref on peut analyser le truc

dans tous les sens qu'on voudra;  pour moi, garçon un peu bas de plafond et pas

très versé dans l'approche exégétique genre Science-Pot, l'affaire apparaît d'une

simplicité biblique : il s'agit tout bonnement d'une déclaration de guerre.

De guerre civile,  plus précisément,  parce que non contents de nous avoir enfumés

pendant trois décennies sur l'immigration chance-pour-la-France et autres âneries

du style " l'immigration n'est pas un problème, c'est la solution", ces sinistres ordures

prétendent aujourd'hui nous pousser sous les fourches caudines de " la dimension

arabo-orientale de la France".  En gros, il nous collent devant le fait accompli.

Là, voyez vous, le temps de la vaseline est passé, il convient d'accepter de bon coeur

la sodomisation brutale, à sec et sans préavis. Pas question de crier, ni de protester,

même si ça fait mal, la "Cour des Comptes de l'égalité" vous a à l'oeil et le "délit de

harcèlement racial"  vous pend au dessus de la tronche comme l'épée de la dame

au clebs!

Voilà donc, clairement exposée, la vraie doctrine de la Gauche sur la question du

devenir de ce pays : capitulation sans condition devant l'invasion, abandon de notre

civilisation, de notre langue, de notre histoire et de notre identité.  Acceptation totale

des us et coûtume de nos colonisateurs. La Charia dans dix ans et tout le monde sera

content!

 

Si tout se passe comme jusqu'à présent,  nous ne manquerons pas de nous laisser

faire. Bien sûr, le Front National effectuera une remarquable percée aux municipales

et cartonnera du feu de dieu aux européennes.  Et puis quoi?

Ben rien, que voulez vous, tout cela passera à la trappe, le changement de popu-

lation continuera de plus belles et un moche jour,  pas si lointain d'ailleurs,  les préco-

nisations du rapport gauchiard entreront en vigueur de facto, parce que nous aurons

succombé sous le nombre.

Dommage, une saine et franche réaction contre cette saloperie eût constitué sans

doute la dernière chance d'une vraie levée en masse contre cet espèce de génocide

mou que nos élites bien pensantes entendent nous infliger, et avec notre assentiment,

en plus. Mais bon, au lieu de faire du foin comme pas possible autour d'un tel scan-

dale, on n'en parle quasiment pas, à telle enseigne que la plupart des braves gens,

pourtant intéressés au premier chef par le sort funeste qu'on leur mijote en Haut-Lieu,

n'en sauront quasiment rien et continueront à mener leur petit train-train mortifère.

D'ailleurs, l'information grand-public, cantonnée à de vagues allusions à la possible

levée de l'interdiction du voile et à un échange de pignouferies à distance entre

Copé et le Premier Sinistre,  se porte depuis belle lurette  sur d'autres sujets,  en tête

desquels Qunu. et ses joyeuses pompes funèbres.

Un clou chasse l'autre, pas vrai, et le clou de cercueil n'y fait pas exception.

 

Comme disait Dxdiag, on nous greffe une nouvelle tête sans nous demander notre

avis mais nous autres on regarde ailleurs. Il faut dire, aussi, que dans ce pays les

choses vont toujours ainsi.   Une petite minorité d'hurluberlus illuminés nous fout

le bordel  et la grosse troupe amorphe du populo qui n'a rien capté au film paye

l'addition.  Une constante historique,  c'était déjà comme ça,  par exemple,  au

temps de " La Fronde",  encore pire évidemment avec la Révolution Française 

et ses avatars subséquents mais désormais le dispositif prend carrément une

tournure liquidatoire, on basarde, tout doit disparaître!  La Bien-Pensance au

pouvoir tient les moyens d'information et donc les instruments pour anesthésier

les esprits.


La manoeuvre consiste à étouffer la xénophobie sous un déluge d'idées à la con,

tout droit sorties de l'imagination putréfactrice d'une poignée d'intellos en mal de

reconnaissance gauchienne.

Pourtant, en voilà une saine vertu, la xénophobie! Une bonne réaction défensive des

sociétés.  Elles le savent bien, les sociétés humaines, que "l'enfer c'est les autres".

Même un communiste mondain de la pire espèce comme ce vieux Sartre le disait,

et sur un coup de géniale lucidité,  ce qui ne gâte rien.

Alors, le gros de l'effort consiste, au moins depuis les suites de l'affaire Dreyfus,

à nous lessiver le cerveau afin de nous transformer en xénophiles.  L'efficacité se

trouvant au rendez-vous, on voit le résultat : pratiquement tout ce qui, désormais,

compte, en France, descend de ces sortes de gens que nos aïeux de l'entre-deux

guerres qualifiaient de métèques ou de Néo-Français.

Evidemment, avec Pétain, l'indignité de la Droite abhorrée, les compromissions

de l'occupation, le marché-noir et ses sales B.O.F.,  la Gauche victorieuse joua

sur le velours en s'octroyant depuis la Libération un pouvoir sans limite ni partage.

Une dernière couche en 68 pour bien laquer la peinture et la xénophobie dispa-

raissait complètement sous une débacle d'opprobre irrépressible. 

Le nouveau venu pouvait ainsi asseoir son pouvoir absolu.  A commencer par

l'Israélite, toujours prompt à se tailler la part du lion. Et maintenant ce dernier se

trouve lui aussi couillonné, pris à son propre piège, parce qu'avec ce système à la

mords moi le prépuce il a efficacement contribué à bien border le lit d'une invasion

musulmane en comparaison de laquelle Déat passerait pour judéophile.

Ainsi donc,  le bon populo Franchouille,  privé de sa capacité naturelle de défense

xénophobique,  en quelque sorte lobotomisé,  assiste sans broncher au spectacle

implacable de son élimination programmée.

 

Aujourd'hui, honte et contrition sont les deux mamelles d'une France qui se trouve

obligée d'emprunter son lait.  On nous flagelle à tours de bras pour nous contraindre

au repentir et à la pénitence compensatoire. A nous de rembourser la dette morale

de nos ancêtres négriers, de nos grands-parents colonisateurs.  Voilà, l'idée : on se

suicide sur la tombe des aïeux politiquement incorrects! Chouette programme!

Pourtant, quand les choses partent en quenouille au Mali ou en Centrafrique ils savent

encore venir les chercher, les descendants des esclavageo-colonialistes, même pour

faire des ronds de jambes aux milices islamistes comme ça se passe en ce moment

du côté de Bangui. Pas moyen de s'en passer de la vieille puissance tutélaire virée à

paquet voilà plus d'un demi-siècle!

Remarquez qu'avec la nouvelle population qui remplace le sale blanc chez lui, ils

finiront bien par se retrouver sous un autre type de joug,  les subsahariens...soit les

Beurs, soit les Chinetoques!  Entre les premiers qui se posent en victimes et les

seconds qui se posent sur la Lune,  pas la peine de chercher bien longtemps le

nouveau saigneur de l'Afrique Noire...

Cela dit,  pour le moment la France reste encore le recours en cas de coup dur.

Naturellement, ces pauvres noirs connaissent les pires avanies depuis la décolo-

nisation, avant les choses allaient beaucoup mieux...seulement c'était mal, voilà le

hic, contraire aux droidlom, carrément nauséabond, infect, caca!

Mais bon, pour quelques temps encore nous leur évitons le pire.  Quand ils condes-

cendent à nous appeler à la rescousse.

 

En revanche, lorrsqu'ils se démerdent seuls, nos anciens colonisés, ça peut aussi

déraper grave.  Tenez, par exemple, savez vous qu'en ce moment même sévit une

épidémie de peste, à Madagascar? Oui, j'avoue que pour le savoir faut vraiment

chercher parce que les media, la peste malgache ça les branche moins que la peste-

brune des sales facho-racistes de l'extrême-droite abhorrée.

Mais tout de même, oui, n'en déplaise à l'intelligentsia Germanopratine, la peste

noire ravage la Grande-Ile!  La peste, comme au Moyen-Age!

Paraîtrait que les mecs de là bas, lorsqu'ils ne trouvent pas de touriste franchouille

à lyncher et à brûler vif,  pour passer leur colère ils foutent le feu à la forêt.  Ces

braves gars se trouvant, semble-t-il, fréquemment en rogne, les arbres disparaissent

peu à peu du paysage.

Manque de pot les espaces boisés abritaient des rats lesquels hébergeaient des

boisseaux de puces,  elles mêmes infestées par le bacille de Yersin : la peste!

Les gaspards,  chassés de l'habitat de papa,  se rabattent sur les tas d'ordures

qui foisonnent à tous les coins de rues et voilà le travail, l'épidémie qui s'installe.

C'est marrant ça, dans les années cinquante, quand les Français se trouvaient là,

y avait pas la peste, dites donc, croyez vous?

Finalement, on peut quand même se demander si ça constitue toujours un réel pro-

grès, l'indépendance des peuples. Nous disposons maintenant d' assez de recul pour

pouvoir répondre à la question, non? C'est peut être pour ça, que nos bons Socialos

sortent à grands frais des rapports fienteux dans lesquels ils préconisent la colonisation

de la France par ses anciens colonisés... une sorte de vaccin contre la peste, si vous

voulez...

C'est cela,  sans doute,  qu'on appelle avoir le choix entre la peste et le choléra!

 

Allez, bon dimanche.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 09:13

 

- " Monsieur le Chef du Protocole de la République,  disposeriez vous de précisions

sur le déroulement des obsèques?

- Parfaitement, Monsieur le Président de la République, nous venons d'apprendre que

M. le Président Mandela sera enterré à Qunu.

- Ah ben ça alors, remarque Culbuto, ces Africains observent de bien curieuses

coutumes. Il convient, certes, de les respecter  mais tout de même,  vu son âge  ils

pourraient au moins lui mettre un petit caleçon, question d'hygiène, quoi!"


Qu'il me soit permis,  adoncques,  de sacrifier à la fièvre obsidionale qui, depuis

trois jours, agite le monde entier et surtout l'Occident médiatique, en rendant un

vibrant hommage à feu Nelson Mandela,  prématurément décédé à l'âge de quatre-

vingts seize ans des suites des mauvais traitements qu'il subit,  jadis,  dans les geôles

infâmes de l'ignoble apartheid.

Bien sûr, lorsqu'on fait à ce point l'unanimité c'est souvent un peu louche.

Les dithyrambes de ce calibre cachent en général des petites bricoles pas très catho-

liques (comme Fabius) et,  en cherchant bien,  l'on découvre souvent des crottes sous

le tapis, voire des cadavres dans le placard.

Mandela ne fait pas exception à la règle, lui qui trimballe un passé glorieux de terroriste

marxiste anti-blancs. Dès son arrivée au pouvoir, d'ailleurs, les blancs l'ont senti passer.

Entre massacres et régression,  l'Afrique du Sud a énormément changé en vingt ans.

Elle s'est africanisée, en quelque sorte.

Il est à craindre, toutefois, que la disparition de Mandela n'aggrave encore la situation,

surtout pour ce qui reste de la population blanche, laquelle devrait logiquement avoir le

choix entre la valise, à condition de se dépécher, et le dépeçage à la machette.

Cela fournit au moins une raison de pleurer le cher Madiba  mais on voit bien, quitte à

jouer les sales fachos politiquement incorrects, qu'il n'y a pas de quoi se rouler par terre

en se tordant les mains.

Fermez le ban!

 

Sachant que je me refuse à évoquer la prostate à Pépère, que je n'ai rigoureusement

rien à foutre du tirage de la Coupe du Monde de Football même si, la fois précédente,

je m'étais laissé aller à deux-trois conneries sur le sujet  (voir Quand le foot est tiré... )

et que l'accord conclu la nuit dernière au titre de l'OMC me paraît présenter autant

d'intérêt que les deux autres foutaises précitées,  je ne vois rien de bien passionnant

à vous raconter...à part les prisons de la République et l'affaire centrafricaine,

sujets qui, d'ailleurs, n'apparaissent pas totalement dépourvus de points communs.

 

D'abord, en ce qui concerne les prisons de Mme. Taubirat, la première idée qui

vient à l'esprit c'est qu'elle a raison, notre Garde des Sceaux : les criminels, mieux

vaut encore les laisser en liberté que de les coller au trou, de nos jours.

La République part tellement en quenouille qu'on rigole plus en taule qu'au cinoche!

La récréation permanente!

A l'occasion du chouette "harlem shake" tourné par les gentils détenus de la prison

de Montmédy vous apprenez que là dedans ça vit tranquillement en liberté,  ça va et

ça vient entre les cellules ouvertes à tous les vents, ça fume du shit en veux tu en voilà,

ça téléphone tous azimuts, bref la vie de château version black-beur, le pied quoi.

Ils organisent même des concours de vidéos inter-prisons, ces jeunes-gens, à ceux

qui se gausseront le plus rapeusement de l'Administration. Voilà des initiatives qu'il

appartiendra à Mme. Filipetti d'encourager, on se situe en plein dans la création

artistique, là, on navigue dans le culturel qui plaît tant à la Gauche-Caviar, celui de

la racaille des quartchiers!

Sur une autre de ces petites prises de vues on peut également voir deux taulards en

train de jouer avec des coutelas. Pas très rassurant d'autant que ces types doivent,

selon toute probabilité, disposer de gadgets plus conséquents, à toutes fins utiles,

en prévision du cas où le maton chercherait à les emmouscailler.

Ces ordures n'hésitent même pas à se filmer en tenue de surveillant pénitentiaire!

Arrivé à ce point, on mesure bien  la qualité de la discipline qui doit régner dans

les établissements : ils font absolument ce qu'ils veulent,  les petits caïds,  à part

sortir en ville,  là faut demander au Juge mais y a pas de souci,  c'est accordé

d'avance.

Il apparaît clairement que l'heure a sonné de changer les têtes, dans ce pays. Ca

devient vraiment indispensable au point où nous en arrivons. Sinon, on peut aussi

continuer à laisser pisser et comme ça les petits durs finiront par faire la loi partout,

y compris dans nos propres maisons...

A bon électeur salut!

 

Ils ont un peu les mêmes gueules que nos petites frappes de banlieue, ces miliciens

qu'on pouvait voir, dans les rues de Bangui faire régner l'absolue terreur qui découle

de l'arbitraire camé associé à la force brute.

Pour ceux qui regardaient, hier, BFM TV, ils ont dû remarquer la scène du pauvre

type  qui répondait gentiment aux reporters franchouilles.  Embarqué aussi sec par

les nervis de la "Séléka", le mec! Dans les cinq minutes ils l'ont vraisemblablement

découpé  à la tronçonneuse,  le malheureux,  vivant naturellement, afin de renforcer

l'effet comique.

Ils ont dit quoi, les braves envoyés spéciaux de la Télé de chez nous, un peu respon-

sables tout de même de l'assassinat du pauvre noir interwievé en pleine rue sous le

nez des bandes armées?  "Oh ben dites donc,  qu'ils ont sorti,  comme vous avez pu

voir, les miliciens l'ont jeté de force dans leur pick-up, en lui cognant dessus comme

sur un tambour"! 

En termes d' oraison funèbre ça reste très en dessous de Mandela  mais,  que voulez

vous,  à la guerre comme à la guerre... Connards de journalistes!


Alors oui, il fallait vraiment y aller en Centrafrique. Nous aurions même dû intervenir

plus tôt,  ça aurait évité des tas de morts innocents trucidés dans des conditions

atroces par des saloperies plus ou moins islamistes venues de va savoir où.  Grâce

à nous autres et à nos missionnaires des temps coloniaux, la Centrafrique regorge

de Catholiques,  croyez vous que nous ayons le droit de les abandonner entre les

pattes de ces merderies de tortionnaires?

Bien sûr, on trouvera toujours un Mélanchon pour faire la fine bouche, des Ecolos

pour exiger un vote préalable du parlement, des cégéto-communistes pour objecter.

Bien sûr.  Seulement,  pendant ce temps-là ils tombent comme des mouches, les

pauvres Centrafricains...Il y en a qui ont l'humanitarisme un peu sélectif!

Et qu'on ne vienne pas nous raconter qu'elle coûte trop cher, l'opération "Sangaris",

quelques millions, en comparaison des milliards déversés sur nos quartiers sans-

cibles,  cela me semble bien peu de chose quand il s'agit de sauver des pauvres

gens qui,  en plus,  ont manifesté le bon goût de rester chez eux  au lieu de venir

s'imposer dans nos banlieues et nous pourrir la vie.

Cependant, me direz vous, nos copains Occidentaux nous laissent tout seuls, comme

au Mali.  Ben oui et alors?  Il vaut mieux être seul que mal accompagné, pas vrai?

D'ailleurs, les soldats Français vont trouver de l'appui, là bas, y a déjà la MISCA.

Oui, c'est quoi la MISCA?  Eh bien il s'agit de la force constituée par des militaires

venus des pays d'Afrique Centrale, Congo, Cameroun, Gabon, notamment. Ils se

trouvaient déjà sur place depuis un bout de temps, deux mille cinq cents hommes

s'il vous plait, seulement ils n'en foutaient pas une rame... personne ne leur avait

rien dit... forcément...Bon, tout compte fait peut être vaudrait il mieux qu'elle continue

à buller, la MISCA...

Seulement, 1600 soldats pour nettoyer un pays quasiment grand comme la France

ça va tout de même faire un peu juste. Ils n'ont pas fini de déguster les pauvres parias

de Centrafrique!  Juste que nous aurons fait notre possible,  tout le monde ne pourra

en dire autant.

 

Et, nom de dieu, entre tant voilà qu'on nous annonce le décès d'Edouard Molinaro! 

Encore un qui faisait du vrai cinéma pour faire plaisir aux braves gens et pas de la

propagande bien pensante et subventionnée. Souvenez vous de "L'emmerdeur", en

particulier, un superbe monument de rigolade! L'idée d'associer Ventura et Brel, ça

relève un peu du génie, tout de même, ne croyez vous pas?

Et puis, en quarante ans de cinéma à succès on laisse beaucoup, du bon et du moins

bon, sans doute mais toujours précieux , des témoignages pour la postérité.

Décidément, Tout s'en va...  ça se confirme, à ce train là faudra bientôt commencer à

envisager...

 

En tout cas, la semaine prochaine, je puis vous garantir que le monde entier aura les

yeux fixés sur Qunu...mais non, voyons, je ne vous parle pas de Miss France, enfin!

Allez, bon Dimanche et couvrez vous bien, ça va se rafraîchir.

 

Et merde pour qui ne me lira pas.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 12:50

 

Il s'en étouffe avec sa gorgée de pastis, le vieux Maurice!

-" Combien tu dis? Mille cinq cents? Un million, bordel de dieu! J'en connais, va falloir

qu'y se rabattent sur la veuve poignet, leur budget-pute y pourra jamais suivre!"

Comme quoi on trouve encore de braves types pour s'exprimer en anciens-francs. 

Un gros demi-siècle, finalement, ça représente un pet de lapin dans une vie d'homme,

le temps de s'apercevoir qu'on est jeune, on se retrouve déjà vieux et, sans crier gare,

l'avenir qui s'annonçait radieux se met tout à coup à ressembler à un mur de chiottes

publics en grande-banlieue. Dommage qu'on n'arrive pas à expliquer le phénomène

aux jeunes-gens, ça les rendrait moins cons, sans doute.

En tout cas, je ne sais pas trop qui il vise,  Maurice mais la conversation relative à

l'adoption de la loi anti-putassier s'en va bon train et passionne les durs du comptoir.

Même Thérèse, la patronne, habituellement peu encline à participer aux délires de la

clientèle pochetronesque, nous en déballe un sac plein sur la bêtise des politicard qui

légifèrent à propos de métiers dont ils ignorent les tenants... mais les aboutissants,

pas toujours. Faut dire qu'elle la connaît, la question, Thérèse, vu son passé lointain...

Enfin, comme dit Jean Trentasseur, socialiste tiraillé entre les valeurs de la Gauche

et les exigences d'une libido quasi strauss-khanienne, le tout c'est qu'ils ne se mettent

pas à surveiller Internet, sans quoi on va droit à la ruine.

Grauburle, toutefois, émet un avis divergent.

-"Ben moi, vous me croirez si vous voudrez mais, la pute, voilà plus de quarante piges

que j'y ai pas mis la teube. Pas compliqué, d'ailleurs, la dernière fois ça remonte à

mon enterrement de vie de garçon.

Les copains des PTT avaient tous mis au pot pour m'offrir la passe.  Sauf qu'ils étaient

grave fauchés,  les mecs,  alors ils m'avaient payé Sucette,  vous savez,  la vieille

édentée de la Rue d'Angleterre... bon, en même temps, pour la pipe elle craignait

personne, la radasse mais comme souvenir érotique, avec la gueule qu'elle trimballait

la pauvre,  ça reste un peu étriqué, voyez,  ça n'encourage pas à remettre le couvert.

Et puis, avec la misère que la Grosse me refile pour ma semaine,  je ne risque pas de

me faire humidifier le rhizome par la main d'oeuvre étrangère.

Alors, leur amende, ces connards, ils peuvent se l'enfiler en guise de suppositoire, c'est

pas avec moi qu'ils vont résorber les déficits.  Pareil que pour leurs radars à la mords

moi le noeud,  avec ma 4L qui dépasse plus les quarante à l'heure,  je les emmerde  à

pied,  à cheval et en Renault,  les charognards de l'excès de vitesse!"

Mauvais Français, va!

 

Soyons toutefois honnêtes. Reconnaissons aux Socialos qui nous gouvernent le pédalo

une extraordinaire capacité à entraîner les braves gens sur des terrains un peu à l'écart

des affaires sérieuses, juste qu'on cause d'autre chose que du chômedu et des impôts.

Ils nous avaient superbement gazés avec le mariage par derrière,  aujourd'hui ils nous

enfument en douceur avec leur loi contre les clients de ces dames.

Bien vu! Du coup on en parle, on en discute, on en débat, on publie des manifestes, des

pétitions, on interviewe des professionnelles,  des amateurs,  des députés,  Esther Ben

Babasse, Jean d'Ormesson,  on fait causer la petite Najate et tout le toutim, on buzze à

bloc, quoi. Ce que ça pourra donner, cette connerie,  tout le monde s'en fout éper-

dument, bien sûr; en tout cas ça ne mange pas de pain et pendant ce temps-là on

ne dit de mal ni de Culbuto ni du Premier Sinistre.

En plus, leurs diversions à ces deux paillasses, elles tournent toujours peu ou prou

autour du même sujet, pourrait on dire. Ca les branche, les affaires de fion! Tenez,

pas plus tard qu'à l'instant, l'ineffable MST, Marijuana Touraine si vous préférez, vient

de nous sortir une baisse de la TVA sur le préservatif. Jalouse sans doute du succès

de sa collègue Aurélie avec son ticket de cinoche à quatre Euros financé par le contri-

buable,  la mémère aux jolis yeux exorbités n'a pas manqué son coup : la baisse de

la capote c'est la remontée des sondages... enfin, bon... avant que ça compense le

prix d'une passe pénalisée...

 

Pour détourner l'attention, vous avez aussi le racisme.  Dans le genre, ça fait son petit

effet mais par rapport au cul, la portée apparaît moins universellle.  Autant la navigation

sous la ceinture intéresse tout le monde, autant les anathèmes anti peste-brune plaisent

surtout aux élites des beaux quartiers  style Gauche-Caviar et  UMP humanitariste.

Les autres,  ça les gaverait plutôt,  les vociférations pro Taubirat  et autres évocations

nostalgiques de la bonne vieille "Marche des Beurs".

J'en connais plein qui maronnent quelque peu à l'idée d'avoir financé avec leurs impôts

confiscatoires le joli film de Nabil Ben Yadir qui met en scène un Djamel Debbouze

éclatant de vérité dans un rôle à sa mesure.  L'oeuvre -impérissable, forcément- célèbre

cet évènement grandiose qui "donna à la France son nouveau visage" (Allo Ciné dixit)

L'histoire ne précise pas si feu-l'agresseur du bijoutier  de Sézanne figurait parmi les

marcheurs; en tout cas, pour ce qui est du "nouveau visage", nous en avons pour notre

argent.

Bien sûr, on trouve dans "La Marche" un appel à l'autodafé contre le périodique

Charlie-Hebdo, diffuseur blasphématoire de caricatures du Prophète. Bien sûr l'inef-

fable Julien Dray, depuis sa planque dorée du Conseil Régional,  râle comme un pou

de se sentir un peu oublié dans le film.

En attendant les camarades Ben Yadir et Debbouze,  heureux et fiers du travail

subventionné accompli en faveur de la diversité triomphante et du nouveau visage

de la France, récoltent les lauriers généreusement distribués par nos media bien-

pensants, passez moi le pléonasme.

Et puis,  qu'est-ce que vous voulez,  c'est chouette, l'antiracisme,  ça fait plaisir,  ça

remotive les troupes. Cette semaine on a poussé le concept jusqu'à l'indigestion.

Point d'orgue : le meeting socialo de Mercredi dernier avec Taubirat, la "femme

de l'année" en super-star incontestée de la bien-pensance socialiste éclairée.

Un succès fou,  même le petit Manuel qui lui a manifesté, avec un joli sourire bien

étudié, son allégeance inconditionnelle.

Curieusement, en revanche les participants aux  manifestations de Samedi se révé-

laient particulièrement clairsemés. Dans les cinq-mille à tout casser pour Paris. Vous

me direz qu'on remplit plus facilement la Mutualité que les Grands Boulevards, surtout

quand, dans le premier cas, on prévoit du champagne pour l'after. Cependant, on dirait

bien que le populo néglige un peu la lutte contre la bête immonde...elle nous semble

pourtant si belle, la France métissée, diverse et multi-culturelle, faut la défendre, pas

vrai, ne serait-ce que pour faire oublier la grogne des Bretons, la hausse de la TVA

et l'inversion tant attendue de la courbe du chômage.

Ca paraît mal embarqué, tout de même...

 

D'où l'audacieuse initiative de Marco le Nantais, désormais connue sous l'appellation

"remise à plat fiscale".

Rusé, le mec, y a pas! Il a retrouvé le principe cartésien de la table rase, le Chef du

Gouvernement des branquignolles, on efface tout et on recommence. Enfin, bon, ça

reste vaseux dans son esprit, on le voit bien et puis tout le monde a compris qu'il

s'agissait encore une fois de planquer la merde au chat sous un vieux tapis plus ou

moins bien ravaudé, mais peu importe, du moment qu'on en parle.

Avec ce genre de combine, entre les consultations, les études, les commissions,  les

rapports et les contre-propositions, on peut amuser la galerie pendant un bon bout de

temps. Ca lui tiendra bien jusqu'au mois de Juin prochain, s'il résiste jusque là, Jean-

Marc. Après, il y a de fortes chances pour que ce soit lui qui se fasse remettre à plat.

 

Allez, finissez bien votre Dimanche et passez une semaine fabuleuse.

Comme dit Mélanchon, "la France est en 1788",  la Bastille apparaît clairement dans

le collimateur! 

Le tout c'est qu'il ne se mette pas à nous faire le coup du sans-culotte, Méluche...

 

Et merde pour qui ne me lira pas.

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 12:23

 

"Il va rentrer dans l'histoire"  pouvions nous lire,  tôt ce matin en grosses lettre sur

l'écran d'  " I. Télé ".  "Rentrer"? Ah bon... il en était donc préalablement sorti alors, ce

cher Lautner qui nous régala de tous ses chouettes films bien ficelés, superbement

dialogués par Audiard et interprétés par des pointures comme on n'en voit plus.

Cinéaste des Gabin,  Ventura,  Blier,  Paul Meurisse,  Francis Blanche, Robert

Dalban, fantômes bien vivants par la grâce du cinoche et tous les autres avec

leur talent, leurs gueules impayables et, par voie de conséquence, leurs cachets

raisonnables...

Feu Lautner,  l'artisan des "Tontons Flingueurs",  des "Barbouzes", du "Pacha" and

so on,   on n'est pas là pour dresser la liste.

Toute une époque. Un monde en noir et blanc, des types avec des impers mastic, des

chapeaux et l'accent parigot, des super-nanas girondes comme pas possible, portant

choucroute, gaine scandale et soutif qu'on eût dit sorti du Creusot (vieille réplique d'un

film avec une Marie-Josée Nat de même pas vingt ans, j'ai oublié le reste).

Et aussi des Deuches, des Dauphines, des Arondes, des Tractions, des DS, des Tubes-

Citroën et même des Dyna-Panhard, comme celle de Papa, crédieu,  l'univers de mes

quinze ans, l'époque du made in France qui n'avait pas besoin de charger un clown de

son "redressement productif".  Une espèce de paradis...

Il ferait quoi, aujourd'hui, Lautner?


Bonne question. Il lui faudrait courir l'avance sur recette, à ce pauvre homme, satisfaire

aux critères... Par exemple, pour refaire les "Tontons" il lui appartiendrait de remplacer

Claude Rich, le fiancé de Mademoiselle, par Omar Sy, un garçon politiquement correct

au lieu d'un jeune bourge un peu décadent fils d'un vice-président du FMI, ça pue, ça!

Mais bon,  avec qui voudriez vous qu'il les réalisât,  les "Tontons"?  Avec Elie Sémoun

dans le rôle de Lino Ventura, Djamel Debbouze dans celui de Francis Blanche et Gad

El Maleh à la place de Bernard Blier?

Et les dialogues, il les confierait à qui?  Pour trouver un vrai dialoguiste vous pouvez

toujours vous fouiller, ça n'existe plus.  Le seul bien de chez nous qui reste encore,

c'est celui de "The Artist"  (voir Chronique-nique-nique.  vers la fin)  ils n'ont pas volé

leur "Oscar", ceux-là.

En tout cas,  sur le net,  si vous demandez "dialoguistes français",  vous récoltez 

Prévert,  Jeanson,  Audiard  et Dabadie pour ne parler que des plus récents. 

Autrement dit, les dialogues on n'en a plus rien à branler.  On met en scène de

gentils immigrés gentiment secourus par de gentils gauchiards tout pleins de

bonnes intentions,  ça suffit pour ramasser la subvention.   Alors,  pourquoi on irait

s'emmerder à faire du texte?

Et puis, entre nous soit dit, la langue française, hein, même version argotique, elle

appartient au passé, elle meurt, elle aussi, peu à peu remplacée par l'anglais en haut

et par l'arabe, en bas. Autant tourner tout de suite dans une de ces deux langues

vivantes, selon le public ciblé. Et après tout, merde, on n'en a rien à foutre, on fait un

petit mélange des deux, un mix, comme on dit et le tour est joué!

Oui...  seulement, les "Tontons Flingueurs" sans les dialogues d'Audiard...

 

Et puis, bon, comment voudriez vous qu'un type qui commença sa carrière comme

assistant de Sacha Guitry s'adapte à l'extraordinaire vulgarité de notre monde

d'aujourd'hui?  Il a tellement changé, ce monde, que si le grand Sacha revenait, là

tout à trac,  juste histoire de faire un tour dans le quartier,  il repartirait aussi sec,

persuadé de s'être gouré de planète.

Alors,  que voulez vous,  il a décidé de s'en aller rejoindre ses vieux copains de

cinéma et de biture,  Lautner.   A force de ne plus se sentir à sa place on finit par

se  barrer,  ça reste la seule vraie solution.

Il n'aura pas eu envie de tenir jusqu'au cinquantième anniversaire de la sortie des

"Tontons",  Mercredi prochain.   Quand vous en avez raz le canotier,  certaines

célébrations  vous préférez vous défiler  plutôt que d'aller entendre les cloches

sonner faux...

 

La semaine prochaine, Georges Lautner sera inhumé pas très loin de ma maison, au

vieux Cimetière du Château.

Il naquit à Nice, comme moi, juste vingt ans auparavant,  ce qui, somme toute, n'est

pas la Méditerranée à boire. Il a la fidélité de revenir ad vitam aeternam, il a raison,

je crois.  Bien sûr,  ça ne nous fait pas la jambe plus belle de reposer ici,  là ou ailleurs

mais en pareil cas il importe de composer avec les symboles,  ne serait-ce que pour

offrir, une dernière fois, un peu d'humanité à ceux qui restent.

Les rares survivants viendront sûrement l'accompagner. Belmondo, le pauvre, s'il trouve

encore un peu de force,  Mireille Darc sans doute,  Delon,  peut être.  Rich et Venantini

forcément, malgré les cinquante piges de plus sur les endosses.

Hélas,  je crains que la personne en charge du Ministère de la Culture n'accomplisse

également le voyage,  ces gens là ne savent pas vous foutre la paix.

 

Vous me direz, bon, après tout ça va bien, il nous a amusés ce type mais de là à en

faire tout un plat... c'est quand même pas Victor Hugo, pas vrai?

D'accord,  Lautner n'avait sans doute pas de génie,  on le perçoit bien dans ses films

sans Audiard dont la tenue moyenne se situe,  à l'évidence,  un bon cran en dessous. 

Il possédait cependant la grâce de mettre en valeur tous les phénomènes de cinéma

qui croisèrent sa route et d'apporter ainsi un peu de bonheur aux braves gens. Sans

se prendre le chou mais sans jamais verser non plus dans la facilité foutresque des

amuseurs publics patentés de la toile franchouille.

Et puis il a dit "la Nouvelle Vague, je l'emmerde", rien que pour ça je l'estime beaucoup!

Autre chose, il avait cessé depuis longtemps de tourner non pas par choix personnel,

pas du tout, mais bien parceque personne n'a daigné lui en  offrir l'opportunité. Trop

has been, passé de mode, plus bankable, périmé, cuit, enterré avant l'heure.

Et pourtant,  laissez moi vous rappeler une chose,  on ne s'appelle pas Lautner sans

subir le baptème par raccourcissement du zigomar extensible.

Juif, évidemment.

En ce qui me concerne,  à cause des types comme lui,  je récuse formellement

l'antisémitisme.  Parce qu'il existe des palanquées d'Israélites sympa que j'eusse

volontiers comptés parmi mes amis.

Pierre Dac, tenez, celui-là me vient immédiatement à l'esprit, au même titre que ce

brave Georges.  Ces mecs nous firent du bien,  ils nous  apportèrent du bon rire

bien de chez nous.  Et surtout,  aucun de ces deux-là,  ni des autres qu'il serait fasti-

dieux de citer,  n'a jamais fait le juif,  si vous voyez ce que je veux dire.

Voilà l'essentiel. Et ne cherchez  pas d'autre raison, c'est à cause de cela que Lautner

ne tournait plus.

Homme de bien, bringueur invétéré, en plus,  ça se lisait sur sa gueule ravagée de fin

de parcours, ce mec savoura goulûment la vie,  les amis,  les femmes,  la bonne 

bouffe et le pinard. 

Avec un tel profil on ne peut pas être mauvais.

 

Du coup,  je laisse de côté toutes les mesquineries des couillonnades courantes, des

gesticulations franchouilles autant qu'internationales.  Pour aujourd'hui, ce sera juste

un peu de tristesse nostalgique et résignée, je vous prie de m'en excuser.

En y regardant bien,  Georges Lautner qui part,  ça représente encore l'enterrement

d'un gros morceau du temps d'autrefois  où les choses se passaient comme chez les

"Tontons Flingueurs" dans la bonne humeur et l'insouciance, avec élégance et esprit.

Le contraire de maintenant, en somme...

Je n'aime pas Léo Ferré,  vieille antipathie irraisonnée,  mais là,   tout de suite,  me

revient sa chanson,  son beau poème : "avec le temps, va, tout s'en va..."

Tout s'en va...

 

Bonne soirée, à bientôt.

Et merde pour qui ne me lira pas.


Post scripterratum :  encore perdu une occasion de fermer ma gueule, Georges Lautner sera inhumé samedi prochain après une bénédiction en la Cathédrale Sainte Réparate. (Source Nice-Matin)

J'ai honte!

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