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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 13:42

 

Tiens, bizarre. Tout à coup, comme ça,  sans crier Gare Saint-Charles,  vous morflez

un nom en pleine gueule.

Oui, un nom, je dis bien. Habituellement, on vous parle d'un "jeune homme", voire

d'un "jeune" tout court.  On ne vous dit pas de qui il s'agit.  Parce que l'anonymat se

doit de protéger les personnes, les familles, les gangs, les quartiers, les tribus,

les communautés...enfin bref, tout ce qui constitue la France d'aujourd'hui, quoi.

Et puis ex abrupto, pratiquement ex nihilo : pouf! Un patronyme et deux prénoms, le

père et le fils! Merde alors, comme ça, en bloc, sans autre forme de procès.

Faut croire que certains n'y ont pas droit, à l'anonymat.  Apparemment le pauvre José

Anigo,  lui,  il peut se brosser  de tranquillité.  On lui tue son fils Adrien et,  par surcroît, 

on le couvre de pipi en étalant sur la place publique le comportement sacrément délic-

tueux de feu ce dernier.

Sans me prononcer aucunement sur l'honorabilité de la famille, faut pas déconner tout

de même, je m'interroge un peu sur les conséquences délétères de cette notoriété de

pacotille qui descend du football comme vint Jésus sur terre pour racheter à prix d'or

l'humanité souffrante.

Et puis, parlons clair, aussi, l'anonymat c'est pour pas qu'on sache quand la

victime-défavorablement-connue-des-services-de-police s'appelle Mohamed. 

Lorsque, par extraordinaire, il s'agit d'Adrien,  après tout,  là,  on s'en fout,  on

peut balancer sans retenue,  SOS et la Licra ne diront rien.

 

En attendant,  en termes de vedettariat actualitaire,  Marseille taille des croupières à

la Syrie.  Qu'est-ce qu'on lui met à la "Cité Phocéenne"! Comme quoi il s'agirait du

pire coupe gorge que la terre ait jamais porté, d'une sorte de Gomorrhe inexpiable

vouée au crime comme le reste de la France l'est aux Droits de l'Homme.

Marseille, en quelque sorte, c'est un peu notre péché originel.

Tout ce qui vit au Nord de la Loire regarde cette ville avec les yeux de la bonne-soeur

pour le phallus du satyre.  On ne sait pas très bien de quoi il retourne mais on soup-

çonne le diable de se planquer pas loin derrière.

Et puis,  c'est vachement pratique,  Marseille.  Vous pouvez invoquer les manes de

Carbone et Spirito, le fantôme de Mémé Guerrini ou le spectre abhorré de Francis le

Belge. De la sorte, on déclare la Ville gangstérisée de toute éternité. Tout juste si l'on

s'abstient de remonter à Protis, le légendaire fondateur qui, si l'on voulait bien gratter

un peu, apparaîtrait sans doute comme un fieffé coquin antique. 

Du coup,  ça suffit.  Plus besoin de parler du reste. Ni du Neuf-Trois, ni de Trappes,

ni de Colombes, ni, plus généralement de toutes les périphéries "sensibles".  Avec

Marseille on tient le bouc émissaire,  la victime expiatoire,  le deus ex machina  de

toute l'insécurité hexagonale!

Et puis surtout, grâce à cette tradition plusieurs fois millénaire de crapulerie savam-

ment entretenue, plus besoin d'avoir recours aux mots qui fâchent, pour traiter le sujet.

Ecoutez attentivement tout ce qui se dit sur les ondes, lisez bien tout ce qui s'écrit dans

les gazettes, il est un mot que vous n'entendrez ni ne verrez jamais : immigration.

Avec une aisance à rendre jaloux Voltaire ou Victor Hugo, tous les folliculaire patentés

parviennent à traiter le sujet sans jamais, au grand jamais, écrire ni prononcer la parole

maudite, le mot qui tue.

 

Pourtant, à voir comme ça, sans trop réfléchir, on pourrait trouver un rapport.

Ne serait-ce que le pauvre Adrien Anigo, le seul à bénéficier d'une citation nominative.

Il démontre, pas vrai? D'accord,  a contrario,  certes,  mais ça nous fait quand même

une jolie présomption, grave, précise et concordante, comme on dit.

Lui,  on nous apprend comment il s'appelle,  les autres,  tous les autres,  la ribambelle

des autres, non.  Ca vous inspire quoi?

Bon, hé bien pas du tout. Vous vous foutez le doigt dans l'oeil. Tout ça c'est la faute à

Carbone et Spirito. Le poids de la tradition. Voilà!

Et pas besoin d'aller chercher une quelconque adéquation entre la carte de la délin-

quance et celle de l'implantation immigrée. Billevesées que tout cela. Le problème

de l'insécurité c'est Marseille, intrinsèquement!  Point final.  Circulez y a rien à voir.


Du coup, on fait un "Pacte National", dites donc.  Rien que ça!  Vous parlez d'une

innovation! Vous mordez le scoop? Un Pacte National pour redonner la pèche aux

Marseillais! Magnifique! Y a que les Socialos pour inventer des machines de ce

gabarit!

Comme idée, ça pète le feu! Rendez vous compte, si ça se trouve on va pouvoir en

coller de partout, des Pactes Nationaux.

Au Mans, tiens, par exemple, pour relancer la consommation des rillettes dont l'effon-

drement entraîne celui du moral des Sarthois. Avec le lâchage de Fillon, ça finit par

faire gros sur la patate mancelle.

Ou encore à Brétigny,   aussi,   pour élucider enfin Le mystère de l'éclisse. , lequel

empoisonne depuis cet été l'existence des usagers du RER. 

Et pourquoi pas à Paris même ?  Un Pacte National visant à limiter une bonne fois

pour toutes à zéro kilomètres-heure la vitesse des automobiles!  Pour que la Ville

acquière enfin, avant que de changer de Maire,  ce statut de Capitale Mondiale de

la Pédale qui apporterait tant de joie et de satisfaction à ce dernier ainsi qu'aux

amateurs de Vélib du Marais.


Et puis attention, cerise sur le gâteau, un Pacte National, non seulement ça fait joli

dans le paysage mais encore ça  fonctionne très vite et ça ne coûte rien du tout.

Pas un rond!

Regardez le Pacte National pour Marseille,  premier du nom.  Eh bien il entre en

vigueur tout de suite, illico.  Il a même démarré pas plus tard que ce samedi

matin.

Grosse réunion à la Préfecture,  avec des mecs du cru,  exclusivement. Tous les

Présidents de l'ensemble des machins officiels du coin.  Des mecs qu'on défraie

juste de leurs menues dépenses de déplacement et de bouffe. Aucune heure

sup,  à ce niveau là y connaissent pas.  Même pas d'heures de rattrapage,  ils se

rattrapent là où ils peuvent et sans l'aide de personne, comme des grands.

En plus, tout le monde se pointe en bagnole. Ni Jet Républicain ni même avion de

ligne, rien, pas besoin.  Je ne vous parle pas du Préfet qui n'a qu'à descendre

l'escalier ni de Guerrini qui vient à pied, ayant tout récemment emménagé à côté

du Palais du Justice (pour des raisons d'ordre pratique).

Mais le plus chouette, la super-nouvelle, elle vient de tomber sur les téléscripteurs,

comme on disait de mon temps.

Premier résultat concret du Pacte National : dès la fin de l'année, Marseille touchera

des effectifs supplémentaires de policiers!

Vous réalisez? Bon, on ignore quand exactement, on ne sait pas combien avec pré-

cision mais l'essentiel apparaît ici dans toute sa majesté, il y aura des flics en plus

un jour ou l'autre.  Même Valls en personne n'aurait pu dire mieux!  Comme quoi

c'était vraiment pas la peine qu'il se déplace.

La richesse des débats?  Formidable!

Vous avez la mère Carlotti qui a souligné avec force la nécessité absolue d'éra-

diquer les mafias. Quant à l'ami Gaudin, toujours aussi pugnace malgré un grand

âge qui commence manifestement à peser, il a préconisé d'interdire aux "jeunes"

l'achat de fusils mitrailleurs soviétiques.  Il n'a pas expliqué comment s'y prendre

mais il s'agit d'un progrès considérable : personne jusqu'à présent n'avait tenu de

propos aussi courageux, aussi déterminés.

Et puis, tous sans exception s'accordent sur l'intérêt majeur qui s'attacherait à

mettre un terme au trafic de la drogue.  Ils l'ont clairement affirmé, les mecs du

Pacte : la drogue voilà l'ennemi! C'est pas beau, ça?

 

Oui seulement, à Marseille comme partout où sévit le Grand Remplacement,  si,

par l'opération du Saint-Esprit-à-Sourates,  on arrivait à abolir le marché de la

drogue, on le remplacerait par quoi?

C'est qu'ils en vivent, les "quartchiers"!  Si vous leur enlevez ça, faudra multiplier

le RSA par dix et encore on serait loin du compte.  Je vous laisse imaginer les

conséquences!  Ca n'enlève rien, naturellement à la beauté formelle du Pacte

National mais il vaudrait mieux, quand même, ne pas trop s'emballer.

Surtout que les Marseillais, comme l'ensemble des braves gens de tous les coins

de  France où l'on voit fleurir le niqab et la djellabah, il veulent quoi, au fond? 

Ils aimeraient pouvoir aller faire leurs courses tranquilles, sans craindre de se faire

arracher le sac, le portable ou le portefeuille.

Ils souhaiteraient pouvoir sortir le soir sans risquer de se faire molester à tous les

coins de rue.

Ils voudraient que leurs filles puissent se balader sans s'exposer à la tournante et

leurs garçons au lynchage anti-céfran.

Voilà.

Pour tout dire : que les truands s'entretuent, du moment qu'ils tirent juste,  les braves-

gens s'en foutent bien pas mal, c'est pas ça leur problème.


Peut être conviendrait il de reconsidérer la question sous cet angle.  D'accord, les

braves-gens en question, jusqu'à présent on s'en astiquait un peu la colonne morris.

Cependant, à l'approche des municipales et des européennes, il serait bien inspiré

de s'infléchir quelque peu en ce sens, le Pacte National.

Je veux bien qu'à Marseille, les copains de Marine se contenteront probablement

de refiler la Mairie aux Socialos, mais il n'en ira pas de même partout, loin de là...

Inch Allah, comme on dit chez nous.

 

                                     Oh putain de la Bonne Mère,

                                     Notre cane, cane, cane, Canebière!

 

Allez,  bon Dimanche et si jamais vous sortez,  veillez au grain,  ce ne sont ni Valls ni

Taubira qui le feront pour vous,  ils ont bien trop d' Occupation. (enfin je veux dire...).

 

Et merde pour qui ne me lira pas.

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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 14:05

 

Qu'est ce que c'est encore que ces couillonnades?

Il veut punir Assad, l'autre andouille!  Punir!  Panpan cucul, quoi!

On croit rêver. Tout le monde se défile, même les Arabes traînent la babouche mais

Culbuto, lui, il frétille comme le clébard quand vous allez lui lancer une baballe.

Sus à l'infâme! On ne sait même pas avec certitude qui a envoyé les gaz...ça fait rien!

Depuis longtemps ça le travaillait, cette envie de filer un coup de main à ses potes

Allahou-Akbar. Faut comprendre, on leur a bricolé un coup tordu au Mali, faut bien

se rattraper, crédieu! Sinon qu'est-ce qu'ils vont dire, au Qatar?  D'ici qu'ils finissent

par nous couper les vivres, les émirs...

Bien sûr, tout seul, Couille-Molle ça ne pouvait pas le faire.  En Afrique Noire, un petit

coup de balayette à chiottes, on tire la chasse et hop, tout rentre -momentanément-

dans l'ordre. Mais la Syrie c'est comme chaudepisse et première communion, c'est

pas le même cierge qui coule!  Surtout qu'avec Vladimir Putin et les Chinetoques qui

regardent les choses d'un oeil torve et courroucé,  il lui manque quelques livres pour

faire le poids au petit Socialo de Corrèze.

 

Heureusement pour ce dernier,  le connard de Barack-Hussein se trouve là,  à point

nommé,  pour prendre l'initiative d'une bonne petite expédition punitive.

Quand le Président des Etats-Unis profère un truc, fut-ce une énorme niaiserie, ça

l'engage lui et l'Oncle Sam avec. En l'occurence ses promesses d'intervention en

cas d'emploi d'armes chimiques, tout le monde les a gardées présentes à l'esprit.

Il aurait fermé sa gueule, Obama, à l'extrême rigueur brandi la grosse menace vague

et imprécise,  il gardait les mains libres.  Là,  en revanche,  s'il reste sans bouger il

passe pour une patate,  voilà. 

A quoi ça tient,  pas vrai?  L'inexpérience jointe à l'impéritie donne toujours ce genre

de résultat : convaincu qu'il ne faut surtout pas y aller, on se trouve obligé d'y aller

quand même.

Tant mieux pour Hollandouille!  Le grand chef à la rose, lui, il emboîte le pas. Et bien

content, en plus. Pratiquement tout seul derrière l'Amerloque, que dis-je derrière,

presque à côté, oui!  Il va encore exister un coup, Pépère, la jouissance absolue!

Au lieu de se demander pourquoi tous les autres déclinent l'invitation, lui il y va,

flamberge au vent, en remuant la queue avec frénésie. Enfin façon de parler...

Vu que les deux tiers des franchouilles se déclarent farouchement opposés à

l'aventure, faut croire qu'il a juste consulté Fabius et Bernard Henri Lévy. 

Remarquez c'est pas le nombre qui compte, c'est la qualité...et là, on n'est pas

fauchés!

 

Cependant, on pourrait quand même trouver bizarre qu'au moment où Assad

tient l'offensive et presque la victoire, il aille agiter le chiffon rouge du gaz sarin

sous les grosses narines de Barack-Hussein.

D'accord, ce dernier possède toutes les preuves, dixit John Kerry.

Le doute ne semble plus permis, alors? 

Mouais...comme dit Vladimir Putin, il pourrait les montrer, ses preuves, juste qu'on

jette un coup d'oeil...

Pour dire la vérité, cette affaire pue l'arnaque.

Ca commence à ressembler à une sorte de Ligue-Sunnite,  la coalition Obama,

Hollande, Ligue Arabe, tous contre Assad l'Alaouite et ses protégés Chrétiens,

Chiites, Druses, Kurdes... Bien sûr faut pas le dire parce que ça fait vachement

nauséabond.  Je m'écrase donc mais n'en pense pas moins, vu que penser

demeure autorisé en France... à condition de fermer hermétiquement sa gueule.

 

Je l'avoue humblement, ils me surprennent, les duettistes Obama-Flanby.

Cons au point d'y aller,  je n'aurais tout de même pas cru...comme quoi on les sous-

estime toujours, les grenouillles métamorphosées en boeufs.

Vous me direz à juste titre que pour l'instant rien ne semble encore fait.

Certes mais je crois qu'au point ou nous en sommes, nous ne tarderons pas à y aller,

craquer notre petite allumette dans la poudrière. Sauf si, par impossible, il se trouvait

à Washington quelqu'un d'assez raisonnable pour inciter le rigolo de la Maison-

Blanche à temporiser encore un peu. N'y croyons pas trop...

Si ça se trouve, à cet instant précis, il y a déjà un corniaud qui allume la mêche!

 

Bon. En même temps, que voulez vous, c'est la démocratie qui veut ça.

Vous élisez des ânes et vous prétendez leur faire courir le Derby d'Epsom!

Obama, encore, il a le Congrès pour l'empêcher de gambader comme un cabri

sur les chemins de la mégalomanie débridée mais Hollande?

Personne! Il fait ce qu'il veut, le mec! Il décide, il tranche, il arbitre, il sanctionne...

il déconne sans limite, en somme, un vrai petit imperator-rex.

En plus,  il peut toujours,  en tant que de besoin,  envoyer au charbon le Premier-

Sinistre. Voilà le vrai secret de la Cinquiéme République modifiée Quinquennat.

Le Président, pour peu qu'il sache s'en servir, dispose d'un petit lapin blanc qu'il

peut à tout moment sortir du chapeau pour l'envoyer divertir le public.

En cas de corvée chiante ou antipathique, hop, une giclée de Ayrault et le tour est

joué.

Pour faire passer les mesurettes qualifiées "réforme des retraites", on envoie

l'étouffoir Nantais, ça marche à tous les coups.

Quand il faut raconter aux braves gens estomaqués le projet de loi Taubirat,  avec

la mise en liberté systématique des criminels et la suppression des peines-plancher,

hop!  Une petite dose de lessive Jean-Marc et la messe est dite.

On n'arrive même pas à lui en vouloir à ce pauvre lapin, tellement il a l'air à côté

de ses carottes!

Et pendant ce temps-là, le Grand Chef de Guerre Culbuto a tout loisir pour préparer

ses expéditions punitives.

C'est tout de même plus valorisant, non?

...Enfin ça dépend un peu de comment ça va tourner, aussi...

Croisons les doigts...

 

Bonne veillée d'armes, bon Dimanche et que le mois de Septembre vous soit doux

comme le pelage de Rottweiler.

Et merde pour qui ne me lira pas.

 

CODICILLE DE VINGT HEURES :

J'osais à peine le suggérer mais il s'est trouvé des gens à Washington pour tempérer

les ardeurs guerrières du Président. Sans doute Vladimir Putin n'y est il pas non plus

totalement étranger.

En tout cas, la marche arrière de Barack-Hussein, qui prévoit un débat au Congrès

à partir du 9 Septembre, ressemble fort à un repli stratégique, sinon à une retraite

en bon ordre.

Qui c'est y qui doit pleurer comme vache qui pisse, à ç't'heure?

Ben oui, Culbuto...son expédition punitive il peut se la carrer en guise de suppositoire!

Et en plus il passe encore une fois pour un con!

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 14:02

 

Le Monde Occidental en son entier compisse et conchie à qui mieux mieux Bachar

El Assad,  à cause des méthodes drastiques qu'il emploierait pour tenter de

rétablir l'ordre public en Syrie.

Cependant,  non seulement nous ignorons pratiquement tout de ce qui se passe

réellement là bas mais encore avons nous une idée assez précise des conséquences

prévisibles d'une éventuelle victoire de la rébellion.   A savoir l'instauration de la Charia

assortie du massacre généralisé des Chrétiens, des Alaouites et des Chiites.

Tous ces braves-gens doivent leur survie à la tranquille intransigeance du sieur Poutine.

Il ne laissera personne foutre son nez dans le merdier syrien, Vladimir, nous le savons

tous, Obama le premier.

En conséquence, nous condamnons avec la plus extrême fermeté, nous envoyons deux

ou trois fusils déclassés de type MAS 36 aux djihadistes et nous laissons Assad se

débrouiller avec son ennemi intérieur.

 

Dommage qu'il n'en aille point de même pour ce pauvre Manuel Valls!

Hélas, le bel Hidalgo ne dispose, lui, d'aucun soutien assez sérieux pour lui grignoter

un peu de marge de manoeuvre dans son combat contre le nôtre, d'ennemi intérieur.

Déjà qu'il adhère au Parti Socialiste, le malheureux, avec un boulet de ce calibre on

a du mal à courir après le despérado,  il faut,  en plus,  que tous les autres,  sans

exception,  lui collent des bâtons dans les roues!

Regardez donc un peu. La semaine dernière, dans un éclair de téméraire lucidité, le

type déclarait tout à trac qu'il conviendrait peut être de repenser un peu l'immigration

voire de réexaminer les conditions du regroupement familial.

Parfaitement! Manuel Valls avait osé assembler deux mots, séparément inodores

mais épouvantablement nauséabonds lorsqu'ils se trouvent placés l'un derrière l'autre. 

Transcendance olfactive du Verbe!

Qu'est-ce qu'il n'avait pas sorti là, le Catalan!  Dans toute la Bien-Pensance ça s'est

mis à grouiller frénétique, comme qui aurait balancé un jet d'esprit de sel dans un nid

de cafards! La panique indignée, l'affollement outré, la terreur incrédule, l'effarrement

condamnatoire! Un pavé de cinquante tonnes dans la mare de purin!

Pour vous dire à quel point ça dépasse l'impensable, la petite Najate elle n'a même

pas entendu. Rien! Que dalle! Tellement l'horreur relève de l'indicible le plus abject 

qu'elle en devient positivement inaudible à de chastes oreilles issues de l'immigration.

 

Pourtant il n'avait pas dit grand chose,  Manuel.  Rien du tout, même. 

Juste qu'on pourrait peut être essayer de voir si on n'aurait pas intérêt, à l'extrême

rigueur, à regarder du coin de l'oeil l'éventualité d'examiner, le cas échéant, l'oppor-

tunité de se demander s'il ne se révèlerait pas envisageable de se poser la question.

Rien de plus.

Eh bien ça représente déjà trop! Beaucoup trop!  Infiniment trop.

Tellement trop que sur ce coup-là Culbuto n'a pas hésité une seconde à grimper au

créneau pour lui remonter les bretelles, au rigolo de l'intérieur!

-"Mais quoi? Mais qu'est-ce? Tu déconnes à plein tuyaux! Je vais te faire rentrer tes

injures dans la gorge, espèce d'ibérique de mes deux! Non mais des fois! Tu vas me

faire le plaisir de démentir illico presto. Où que t'as vu jouer ça qu'on effraie la clientèle,

à ç't'heure! Et tu vas me copier cent fois  Les banlieues votent pour nous, caressons

les dans le sens du poil ! Estime toi heureux que je ne te foute pas, en supplément de

programme, trois Pater, deux Ave et vingt-cinq sourates!  Effronté!"

On dira ce qu'on voudra mais dans les cas graves, il sait assumer ses responsabilités,

le Pépère, c'est à ça qu'on lui reconnaît sa belle stature d'homme d'état.

Alors, il s'est rendu à Canossa, le Manolo, la queue entre les jambes et la casquette à

la main. Désormais l'ordre règne à nouveau dans une France apaisée.  La Rochelle

peut réunir sous l'égide de la même rose un peu fanée, l'ensemble des Socialos récon-

ciliés, rassurés quant à l'avenir radieux d'un pays familialement regroupé.

 

Bien sûr, cela présente nécessairement quelques menus inconvénients.

Par exemple, tenez, le pauvre fonctionnaire de police inconscient qui s'aventure,

animé d'une regrettable légèreté, dans une "cité sensible", ne dispose plus aujourd'hui

que d'infimes chances de s'en sortir indemne.

Surtout s'il prétend,  ce tordu,  y réprimer les infractions!

En pareil cas, le poulet en cause subira forcément une agression physique plus ou

moins sévère de la part des personnes qu'il dérange, ce faisant, dans leurs légitimes

habitudes. Dès cet instant, il est foutu, le mec.

Pour peu qu'il s'avise, comme ce fut le cas cette semaine à Joué lès Tour, de faire

usage de sa bombe lacrymogène et de son bâton règlementaire afin de se dégager

et filer en vitesse avant l'arrivée du gros des troupes, il se trouvera toujours un sympa-

thique vidéaste amateur pour immortaliser la scène et l'envoyer vivre sa vie sur Inter-

net.

"Honte à la Police Française" il a appelé son oeuvre,  le filmeur Tourangeau. Un

succès! Des millions de visionnages, une indignation courroucée de la Bien-

Pensance qui n'en demandait pas tant et une enquête des Boeuf-Carottes pour

crime contre l'humanité (ou quelque chose du même ordre).

En d'autres termes, le pauvre cogne disposait du choix entre un lynchage sur le tas,

au sens le plus cuisant du terme et un lynchage médiatique suivi d'une exécution

administrative en bonne et due forme.

Dans de telles conditions,  c'est probablement à cause du taux de chômage qu'on

trouve encore des candidats pour faire carrière dans la police. Précisons tout de

même que cette sorte de mésaventure tend désormais à relever de l'exception, la

hiérarchie interdisant de plus en plus fréquemment à ses subordonnés d'aller traîner

leurs gros croquenots dans les "quartiers".

Des histoires comme celle-là nuisent à l'avancement et je ne vous parle même pas

du désastre en cas d'émeute!

 

Compte tenu de ces éléments ainsi que des signes forts dispensés à la fois par

l'Autorité Judiciaire et la personne qui nous tient lieu de Garde des Sceaux, les

malfaiteurs de tout poil ont bien compris qu'ils disposaient désormais d'une latitude

considérable pour exercer des activités qui, dans les temps d'obscurantisme réac-

tionnaire,  se voyaient qualifiées de "coupables".

Toute limite se trouvant désormais abolie, libre à ces jeunes-gens de dévaliser à leur

aise et plus si affinité.

Seulement il existe encore des vieux cons pour aller à contre-courant!  Tel ce jeune

retraité Marignanais, certainement  un peu facho, qui crut bon, ces jours derniers,

d'aller courser deux charmants bambins à scooter,  chargés du butin de leur passage

au bar-tabac du coin.

Résultat : deux balles dans le buffet et la mort au bout!  Voilà!

Cela dit, pas plus tard qu'hier matin, sur RMC, on se posait la question suivante :

"il a eu tort ou raison,  le vieux,  d'intervenir?"

Dans un pays comme le nôtre est devenu,  ça pourrait passer pour une oraison

funèbre, après tout.

Je n'ai pas voulu connaître la réponse à leur question de merde.

 

Alors, pour tout vous dire, le regroupement familial...le mal est déjà fait!

 

Bon Dimanche à tout le monde et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté qui

savent se la mettre en veilleuse quand ça craint un peu.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 09:48

 

Méluche qui sert la soupe au Ministre de l'Intérieur! Voilà encore autre chose!

Bien sûr, à force de le voir balancer des coups de menton à la Mussolini et rouler

les gros yeux du père fouettard, le citoyen de base finissait par s'interroger sur la

réelle aptitude de Manolo le Catalan à imposer l'Ordre Républicain à la multitude

racaillesque qui prospère,  croît et  multiplie sur les débris de notre regrettée

civilisation.

Mais tout de même, aller sortir comme ça, abruptement, un jour de Fête de la Rose, 

en parlant de Valls : "un dur et violent qui chasse sur les terres de Marine le Pen",

faut quand même les déballer, des couillonnades de ce calibre, non?

Comme coup de main,  en tout cas,  ça se pose là!

Surtout qu'il en remet plusieurs couches, l'ivrogne communiste.

Comme quoi le petit Manuel constituerait notamment la cause essentielle, voire unique,

de toutes les stigmatisations nazifiantes subies ces derniers temps par nos adorables

Musulmans .

Comme quoi il déteindrait même sur tout le Gouvernement.  Parce que,  vedette incon-

testée, il donne le ton ce mec,  il produit la pluie,  le beau temps,  étend son influence

méphitique sur la politique hollandienne et apparaît en somme comme le parangon du

fasciste réactionnaire de gauche. Rien que ça!

Il porte quoi comme ambition pour le ténébreux hidalgo, Mélanchon?  Une O.P.A. sur

Matignon? Une préparation stratégique à la prise de l'Elysée en 2017?

Si ça se trouve ils sont de mèche, les deux clowns, l'Auguste et le Monsieur Déloyal de

la Répupu!

Allez savoir? On en a tellement vu, des alliances improbables, style carpe et lapin, dans

le grand cirque démocratique.

 

Vous me direz,  il pullulent les comiques à nez rouge,  sous le Grand Chapiteau de la

Cinquième.  On trouve bien quelques acrobates style Sarkozy, un ou deux trapézistes

de haut-vol,  genre Tapie ou Cahuzac,  sauf que ce dernier,  c'est le filet qui l'a lâché. 

Mal accroché, qu'est-ce que vous voulez, on ne doit se fier à personne dans ce métier.

Moscou-Vessie, dans le taf de garçon de piste il lui reste encore du rabe de formation

à s'enquiller.

En revanche,  si la ménagerie apparaît comme l'une des plus richement dotées

in the world (plutôt que d'écrire "dans le monde", comme tous mes cons de temporains,

autant y aller carrément dans la langue officielle), ça manque cruellement de

dompteurs. Vous avez bien le susnommé Valls qui s'y est essayé avec La Taube mais

on ne change pas d'emploi si facilement.  Il a vite posé le fouet, Manu, pas se morfler

un coup de canines mal placé... dans les amygdales-sud, par exemple,  il a trop besoin

de laisser croire à leur proverbiale grosseur.

Sinon, l'essentiel des effectifs ça reste les clowns. Dans la spécialité y a pléthore!

Et voilà tout le problème!  Le spectateur,  lui, rigoler ça lui va. Vous ne trouverez pas un

franchouille  -enfin, je veux dire, un naturel du pays descendant de générations de

péquenots bruts de décoffrage-  pour jouer les fines bouches devant la grosse marrade

bien premier degré.

Seulement l'excès, en tout domaine, finit  par virer haïssable.

Là, on en voit trop, des bons, des moins bons et aussi des nuls, comme Ayrault par

exemple, dont le numéro de clown triste ne fonctionna jamais, pas même à ses débuts

et qui persiste à nous imposer ses gaudrioles à deux balles type solo de tam-tam

pour palanquée de petites têtes crépues du neuf-trois éparpillées dans les jardins

de la Rue de Varenne.

On a beau se montrer bon public, au bout d'un moment ça lasse.

 

Le Président, lui, au contraire, nous le reconnaissons pétri de talent. Un don tout à fait

naturel, un peu Zavatta, si vous voulez mais dans un registre retenu, subtil, bourvillien

en quelque sorte.  Tout dans sa manière d'être,  son air niais,  sa vue basse,  sa

gaucherie (c'est bien le moins),  son élocution boîteuse,  sa braguette ouverte,  sa

cravate de guingois,  sa manchette à glissière, évoque, avec finesse et légèreté,

une hérédité éthylique invétérée  bien de chez nous.

Un maître, pour tout dire. Bien plus désopilant que tous ses prédécesseurs, depuis au

moins son coréligionnaire feu Vincent t'Auriol. 

Un seul paraissait susceptible de l'égaler, dans un genre certes fort différent mais avec

une puissance comique d'intensité comparable : Minou la Tringlette, l'empereur de la

braguette magique.  Nous avons loupé celui-ci et gagné celui-là en échange.

C'est dire la richesse inégalable du formidable patrimoine démocrato-clownesque

que possède aujourd'hui notre beau pays! 


Il en a fallu des décennies de lavage de cerveau sciencepotien,  des charretées de

promotions énarchiques,  pour constituer un tel vivier.  La fameuse Ecole du Cirque de

Moscou peut toujours s'aligner!

Même nos féminines demeurent sans égales.  Des pointures du niveau de Ségolène,

vous pouvez toujours vous fouiller pour trouver ça à l'étranger, pas de souci.  Et même

sans aller chercher la super-championne toutes catégories,  vous avez là aussi

tout l'embarras du choix. 

Les Alliot-Marie,  les Bachelot, les Rachida,  les Vallaud-Belkacem,  les Marijuana

Touraine, les Duflot et, last but not least, la Valérie Fourneyron ministre des sports,

celle qui se prend les pinceaux dans les prénoms d'athlètes.

Inépuisable, vous dis-je!   Ca revient cher,  d'accord,  mais  on s'y retrouve,  ça fait

tellement de bien de rire de bon coeur.

 

A défaut d'autre chose,  nous pouvons nous glorifier de l'invention du cirque démo-

cratique.  Le Democratic Circus, si ça peut faire plus chic. Pour exporter ce sera dur

mais déjà, on fait plein de pub.

Tenez, par exemple, vis à vis de l'Egypte.

Voilà un pays, l'Egypte, où la démocratie tournerait plutôt au tragique.

Ils ont souhaité, dans un premier temps, lourder le soi-disant dictateur Moubarak qui

les drivait tranquillement depuis des lustre sans vagues, sans violence, avec juste le

souci d'un s'en coller un max dans les fouilles pour le cas où les choses vireraient au

caca. Comme quoi le mec avait du pif.

Ils se sont donc concocté leur printemps arabe, les Egyptiens,  avec à la clé la démo-

cratie,  graal obligé de tout révolutionnaire qui se respecte.

Leurs élections - libres, bien sûr, comme il se doit - ont produit ce qu'il convenait d'en

attendre : le triomphe des Frères Musulmans,  lesquels,  comme tous les frères nor-

malement constitués,  se sont empressés d'entuber la famille.

Lesdits frangins ayant instauré une bonne dictature à base de charia,  nos braves

Printanniers-Arabes relancèrent un petit bout de révolution que l'Armée, après due

consultation des Etats-Unis, se fit un plaisir d'appuyer juste ce qu'il faut pour virer les

Muz fanatiques et reprendre la direction des opérations.

Bien évidemment, lesdits fanatiques et leur chiée de partisans à barbe, n'ont pas

manqué de venir au renaud, forts de leur légitimité démocratique,  Allaouh akbar !

Grosse vague de protestations, manifestations monstre, massacres organisés de

Chrétiens, bref, il apparut nécesssaire aux militaires  d'en zigouiller quelques centaines

afin que les bien chers Frères se décident à la mettre un peu en veilleuse.


Cependant, ça redevient rigolo à partir du moment où l'Occident décide de s'en mêler.

Je ne vous parle pas de Barack-Hussein, gros hypocrite dont le joli discours visant

à stigmatiser les violences a dû faire crever d'hilarité le Général Sissi ( si, si, comme

Romy Schneider) et son état major au grand complet.

J'évoquerai à peine les menaces proférées par les dignes représentants de

l'Union Européenne dont la seule évocation contraint les sudits militaires à uriner

derechef sur leur joli tapis noué à la main.

Dans certains cas, la vessie, vous n'arrivez plus à la retenir.

Mais j'en viendrai direct à notre super clown Fafa,  le papa du petit,  vous savez,  le

pokerman-chomedu qui s'achète des appartements à sept millions.

Faut voir ce qu'il a pu déballer sur le sujet,  Monsieur Laurent,  un vrai récital !

Tellement ça l'a inspiré, cette affaire, que toutes les vannes de son vaste répertoire

y sont passées. On aurait presque dit du Alain Juppé, tellement on s'est bidonnés!

Tout, je vous assure, l'inquiétude pour la paix dans la région, la nécessité du dialogue

entre les parties, le respect des choix démocratiques, l'appel au calme, la menace

de menacer,  bref le tir groupé pendant deux jours.  On se serait cru au festival de la

blague de Saint-Locdu le Vieux!

Toutefois, le paroxysme fut atteint lorsque Culbuto le Clown entra en lice pour exécuter

son super-sketch : "je convoque l'ambassadeur"!  A crever de rire!

Imaginez, le Pépère se décroche tout de go de sa Lanterne Versaillaise de vacances

pour décocher un bon coup d'hélicoptère sur l'Elysée.  Et dans quel but?  Exiger l'arrêt

immédiat de la répression en Egypte! Parfaitement! Et c'est pour ça qu'il a perturbé la

grasse-matinée de la Première Concubine de France et cassé les burnes à l'ambas-

sadeur! En pleine torpeur aoûtienne!

Même pas Coluche aurait imaginé un gag pareil !

Ah,  si nous pouvions l'exporter,  notre Democratic Circus,  comment ça nous rééqui-

librerait la balance commerciale!

 

Avec ma considération distinguée.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 13:57

 

Dans tout pays totalitaire qui se respecte, la France par exemple, les thuriféraires de

l'idéologie souveraine s'emploient à bourrer le mou au bon populo. La règle apparaît

primordiale. Il convient non seulement de bloquer toute information indésirable mais

surtout de distiller astucieusement celle qu'on accepte de diffuser.

Désinformer ne suffit pas, encore faut-il que le citoyen de base demeure convaincu

de disposer des données suffisantes pour savoir qu'on le prend pour un con -ça c'est

inévitable- tout en ignorant simultanément les vraies raisons de ce regrettable état de

fait.

Ainsi le brave gogo se trouve-t-il berluré jusqu'au trognon tout en conservant la ras-

surante impression qu'on ne la lui fait pas, à lui.  Il garde, en conséquence, une foi

inébranlable en la démocratie, assortie d'une confiance intacte en la République. 

Toute son ire et toute sa rancoeur se trouvent alors dirigées contre "la politique"

laquelle apparaît à ses yeux comme l'unique responsable d'un cocuage qu'il croit

maîtriser dès lors qu'il s'en imagine parfaitement conscient. 

L'essentiel demeure ainsi préservé : notre gentil couillon se contentera de rouspéter

contre une entité abstraite autant qu'impalpable,  "la politique",  sans chercher le

moins du monde à s'en prendre à la belle République bien démocratique dont il se

sent,  par ailleurs, partie constitutive.

De la sorte, nos gouvernements républicains de gauche comme "de droite" ont ils

réussi à maintenir fermé le couvercle de la cocotte, alors même que le pays dégrin-

golait progressivement dans une désindustrialisation mortifère accompagnée d'une

immigration de peuplement susceptible, par son ampleur, d'entraîner à plus ou moins

long terme la disparition pure et simple des naturels du pays.

 

Nous le voyons bien en ce moment-ci de notre histoire, plein de choses embêtantes

qui pourraient fâcher se trouvent planquées sous le boisseau.  Des histoires d'éclis-

ses autodéboulonnables, des incarcérations un tantinet arbitraires assorties de

brimades voire de tortures pour faits de bourgeoiserie ou de skinheaderie, des actes

de plus en plus fréquents et violents de racisme anti-blanc. Et également, la gabegie

de la dépense publique, la distribution éhontée des subventions, le naufrage définitif

de l'Education Nationale, les vrais chiffres de la présence musulmane, les débarqués

de Lampedusa et leur avenir subséquent ... j'en oublie mais vous voyez l'idée.

Notre petit citoyen ne doit percevoir que ce qu'on lui met sous le nez, quitte de temps

en temps à lui balancer un bel os, propre à lui faire monter la bile antipolitique ou

un chouette exutoire de nature à lui canaliser les inquiétudes existentielles, genre

l'interdiction du voile dans les universités, par exemple. 

Mais les vraies grosses cagades,  non.  Faut préserver l'Ordre Public,  pas vrai? 

Enfin ce qu'il en reste...


Quand je pense que dans mon jeune temps on accusait de Gaulle d'étouffer l'infor-

mation et de piétiner les libertés !

Jamais nous ne fûmes aussi libres qu'à cette époque où les nouvelles circulaient si

bien qu'on ne pouvait ouvrir un journal sans y trouver une critique implacable et le plus

souvent malveillante de l'action conduite par Charlot Gros-Pif (pardon Nettoue). Vous

m'objecterez qu'il en va de même pour Culbuto...sans doute, sauf qu'à ce dernier on

adresse des reproches convenus, des piques autorisées. On ne l'attaque jamais sur

les question taboues!  Regardez bien,  vous verrez,  cela saute aux yeux.

 

Evidemment, on fait dans le gros. Pas question d'aller interdire l'accès à quelque

medium que ce soit. Si vous voulez tout savoir, vous savez tout.  Seulement ça prend

du temps.  Et puis, il faut en avoir envie. Et puis, Internet d'accord mais les jeux-video,

alors, on s'en occuperait quand?

Il apparaît si simple et si facile de regarder la télé, verrouillée à bloc, certes, mais tel-

lement plaisante avec ses JT entièrement consacrés aux vacances en camping ainsi

qu'à la fabrication artisanale des cure-dents en Basse-Bretagne.  Sans compter les

aventures de Mimi Mathy,  voire les jolies petites histoires de "Plus Belle la Vie" qui

vous font si bien toucher du doigt les charmes de la diversité et les délices du vivre-

ensemble.

Et je ne vous parle pas de "Secret Story", n'ayant pas le courage de m'y intéresser...

à tort sans doute, car il s'agit là du tube à essai où grandit in vitro l'embryon de notre

société future.


J'ai l'air, comme ça, de m'en prendre aux nouvelles générations,  ce qui me semble

somme toute assez justifié, c'est l'avenir après tout, même si ça fout un peu la trouille.

Pourtant, les vieux, dans le genre gobe-foutaises ils ne vont pas mal non plus.

Ce n'est pas une question d'âge, vous le savez bien.

Figurez vous qu'on en trouve encore plein qui lisent le journal.  Si, si, je vous assure,

le baveux sur papier, comme avant, ça existe toujours! Et ceux-là, alors, aucun souci,

ils peuvent acheter n'importe quel torchon,  ils seront niqués pareil,  identique, sans

espoir d'échapper au lavage de cerveau!

Vous me trouvez un seul quotidien non inféodé au totalitarisme bien-pensant, je vous

paie trois kilos de prunes. D'ailleurs, pour accéder à l'écriture sur futur papier-cul de

Malien, il importe de montrer patte rose, ou rouge, le cas échéant, ça gêne pas. Les

autres peuvent se brosser. Et si par impossible certains échappaient à la vigilance,

soit on les virerait aussi sec au premier "dérapage", soit, en cas de notoriété un peu

voyante, style Zemmour ou Rioufol, on les enverrait se faire condamner par les juges

du Syndicat. Histoire de leur apprendre un peu les subtilités du métier...


Je parle des quotidiens mais pour les hebdos, on pourrait en dire tout autant, il s'agit

des mêmes journalopes...une petite exception cependant, "Valeurs Actuelles" qui se

met tout à coup à planter les crocs là où ça ne se fait pas.

En l'occurence le martyre de Nicolas Bernard-Buss,  ignomigneusement condamné

pour manifestation contre le mariage par derrière et surtout la critique un peu appuyée

de l'étrange politique du Ministre de l'Intérieur. Ce dernier se voyant notamment taxé

de favoritisme outrancier à visées électoralistes au profit de certaines communautés

copieusement implantées dans nos banlieues.

Seule la vérité blesse et M. Valls l'a très mal pris. Moyennant quoi, "Valeurs Actuelles"

semble bien, désormais,  faire l'objet d'une surveillance policière très rapprochée,

accompagnée d'écoutes téléphoniques, de piratage de comptes Twitter et autres

techniques couramment employées en Corée du Nord.

Grâce à ce type de méthode, soit le périodique en cause revient illico-presto dans

le droit chemin, soit les sales fachos-nauséabonds qui le font ainsi dévier du Dogme

finiront par s'en morfler plein la gueule.  Les Magistrats du "Mur des Cons" se tiennent

prêts à intervenir le cas échéant. Ils se feront un réel plaisir de condamner et, si pos-

sible, de coller au trou, à Fleury-Mérogis, comme dans le cas du Nicolas précité.

 

Moyennant tout cela, l'ordre règne en l'Hexagone.

Le Citoyen Lambda dort sur ses deux oreilles, voilà bien l'essentiel. 

Quant aux rebelles, l'infime minorité des nauséabonds, ceux qui ne marchent pas

dans la combine si vous préférez, ils ont tout intérêt à numéroter leurs abattis.

La Gauche, telle l'Adjudant Flick, ne veut voir qu'une seule tête.

Les fauteurs de troubles,  les dangereux "Veilleurs" ou les atroces "Hommen", par

exemple doivent s'attendre à de la représaille policière et judiciaire.  Ca peut leur

tomber dessus n'importe quand et même n'importe comment.

Ils pompent sur Pasqua, les Valls-Taubirat, ils terrorisent les terroristes! Sauf qu'entre-

tant on a changé de terroristes, ceux d'aujourd'hui on les reconnaît au look : jeunes

bourges bien élevés, bonnes dames bien propres sur elles et petits vieux en costard-

cravate.

Sans compter qu'ils sont beaucoup plus faciles à attraper!

 

J'irai même jusqu'à vous dire que la tenue d'un blog comme celui-ci, catalogué

"extrême-droite" par le sacro-saint "Monde", la parole d'évangile du croyant républicain,

vire désormais à la prise de risque. Tant que personne ou presque ne le lit ça passe

encore, mais un éventuel succès pourrait bien traîner derrière lui un cortège de gros

emmerdements...

Bon, sans fausse modestie, je crois pouvoir encore dormir tranquille...touchons du

bois...

 

Allez dans la paix de Manolo le Catalan, dit le Béria aux petits petons.

 

Et merde quand même pour qui ne me lira pas.

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 15:58

 

Fernand Raynaud le répétait à l'envi : "les gens sont méchants".

Et c'est toujours vrai.  Regardez le pauvre Flanby,  avec ces chaleurs de ouf,

obligé d'aller faire l'andouille à Clichy sous Bois,  à Auch et va savoir où  la

semaine prochaine, au lieu de se faire bronzer la bedaine, les doigts de pieds

en éventail sur la terrasse du Fort de Brégançon.

Et cela simplement parce que, l'an dernier, tout le monde lui était tombé dessus 

au motif qu'en raison de la crise et des malheurs indicibles de la France effondrée,

la moindre des politesses eût consisté à bosser plutôt qu'à s'afficher,  flanqué

de Rottweiler,  en train de batifoler dans la  Méditerranée  en maillot de bain

dernier-cri (enfin, dernier-cri c'est juste pour Valoche).

Comme si ça pouvait changer quelque chose que le pauvre malheureux se hâle

un tantinet la verrue au lieu de s'acharner à brasser,  avec l'énergie du désespoir, 

l'air caniculaire.


A Auch, aujourd'hui, il faisait peine à voir, le pauvre bonhomme, accompagné du

régional de l'étape,  Philippe Martin, le remplaçant de Delphine à l'Ecologie...mais

si,  vous savez bien,  celui qui ressemble au Stéphane Collaro de Cocoboy mais

avec une bouse de vache sur la tête (voir Copé qui quête!). 

Bref, Hollandouille en costard cravate sous l'implacable soleil du Gers,  obligé de

raconter ses morelleries  habituelles devant un parterre de Socialos Gascons anes-

thésiés au pousse-rapière (1) une vraie misère!

Et qu'est-ce qu'il leur a réservé à ces Gascons-con,  le brave Pépère, comme

leitmotiv de discours aquilinien? Eh bien, vous me croyez si vous voulez, je vous jure

qu'il s'agit vraiment d'une super-combine, un truc génial, ça s'appelle les "Emplois

Francs". Parfaitement, "francs", comme "maçons" si vous voulez...mais non, voyons,

pas seulement dans le bâtiment, les emplois, je risquais juste un jeu de mots vaseux.

Alors j'explique.

L'emploi-franc, contrairement à l'emploi faux-jeton tel qu'il se pratique habituellement,

concerne de manière exclusive les "Jeunes" des "quartiers-sensibles". Oui, c'est cela,

les "Chancepourlafrances", parfaitement. L'idée, géniale au demeurant, se présente

ainsi : tout employeur qui voudra bien accepter d'embaucher en CDI une

personne correspondant audit profil touchera cinq mille Euros,  un peu le principe

du Monopoly, si vous voulez.

Seulement, là où ça devient particulièrement astucieux, c'est quand on fait le calcul :

cinq mille emplois à cinq mille Euros...ben oui, ça fait vingt-cinq millions... que dalle

quoi,  l'épaisseur du trait,  la poussière sous le tapis persan de Moscou-Vessie!

Négligeable!  Des mesures comme celle-là on en redemande,  d'autant que les

entreprises ne manqueront pas d'en user avec la plus extrême parcimonie, vu la

réputation -non-usurpée- des heureux bénéficiaires. 

Un truc qui, au bout du compte, coûte juste deux heures d'Aquilino Morelle et un

petit déplacement de Culbuto dans la France Profonde,  ça reste compatible

avec nos moyens. Même si c'est à crédit, on arrive à se le payer.


Comme quoi, finalement, on déballe des tas de vilenies sur ce pauvre type, alors

qu'après tout il se montre raisonnable et soucieux de ménager les finances de

l'Etat. L'Emploi Franc constitue pour moi l'exemple type de l'action réfléchie. C'est 

facile, c'est pas cher et ça peut rapporter gros. Comme le Loto, pareil, on ne le

touche jamais mais ça procure plein d'espoir fou à peu de frais.

Et puis, là où Sarkozy dépensait des milliards en RSA et autres foutaises ruineuses

pour faire risette à une Gauche qui le conchiait à longueur de temps, Mimolette,

lui, il crée la mesure anti-discrimination quasiment gratuite. Pour peu qu'il persiste

dans cette voie, si je squatte toujours ce monde en 2017  je risque de me trouver

bien embarrassé au second tour...enfin sauf si...

 

Bon, et puis le problème, avec Couille-Molle, réside dans la tripotée de peigne-culs

qui constitue son entourage.

Les socialos, les écolos, les gauchos, les radicaux, les crypto-communistes,

les trotskystes à la retraite, les indépendentistes ultra-marins en rupture de

ban, les syndicalistes recyclés, les propagandistes de cinoche et j'en passe.

Le type me fait penser au chef sans baguette d'un orchestre de sourds pas très

musiciens qui se trouveraient tous en total désaccord sur le morceau à interpréter.

D'où la cacophonie gouvernementale et les lamentables aberrations que nous

voyons fleurir chaque jour que Dieu fait.

Les gaz de schistes qu'il ne faut surtout pas chercher parceque cela risquerait de

nous apporter un peu de croissance, les voyous qu'on n'emprisonne pas faute de

place dans les prisons, les honnêtes gens qu'on fout au trou malgré la surpopulation

carcérale, les cotisations et les impôts qui augmentent alors que nous sommes

déja champions du monde de la confiscation, les djihadistes à qui nous fournissons

des armes tout en chouchoutant leurs petits camarades dans nos banlieues et ainsi

de suite jusqu'à improbable épuisement du stock.

Alors, évidemment, il peut sillonner le pays du Nord au Sud et d'Est en Ouest, le mec,

il a quand même intérêt à sélectionner ses auditoires. Se rapprocher des Français

part d'un bon sentiment, cependant mieux vaut, quand même, bien regarder à qui on

fait la bise.

Et puis, n'oublions surtout pas Le cas Cahuzac. dont les prolongements potentiels ne

perdent rien pour se faire attendre...

Mais bon il reste quand même les "Emplois Francs", comme quoi tout n'est pas à jeter.


Réflexion faite, ils ne rapporteront sans doute pas bien gros, ces petits emplois bien

sympathiques.

Mais au moins ne nous coûteront-ils pas la peau du cul, pour une fois, c'est l'essentiel, 

pas vrai?

 

Allez, joyeuse canicule!

Et merde pour qui ne me lira pas.

 

(1) Apéro gascon : Armagnac "arrangé" et blanc de blancs mousseux brut.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 14:47

 

Bonne nouvelle pour nos quartiers sensibles et pludéfavorisés, les petits "jeunes"

accèdent désormais aux vacances! Fini le temps sordide des étés passés à tenir

les murs des cités, aujourd'hui on les rencontre sur les rivages de la Méditerranée,

les chancepourlafrances de Bondy, de La Courneuve, de Sartrouville ou de Bobigny.

Non pas que la Solidarité Natinale y soit pour quelque chose, elle rechigne toujours

autant à leur offrir des séjours estivaux un peu chics à ces pauvres bambins. Faudrait

qu'ils se contentassent de Paris-Plage, les gamins de Banlieue. Une honte!

Allah merci, la débrouille et l'économie souterraine pallient les criantes insuffisances

de l'initiative publique. Les commerces parallèles, si prospères dans les banlieues

exterritorialisées,  pourvoient aux besoins de nos charmants sous-produits d'alloca-

tions familiales en termes de changement d'air. Comme quoi, le libéralisme sauvage

ne présente d'inconvénients que lorsqu'il est le fait d'individus civilisés.  Chacun son

métier, le shit sera bien négocié.

Bien sûr, on ne fait pas d'omelette aux champignons sans casser du sporophore

et les villégiatures balnéaires de nos petits protégés provoquent parfois de menus

incidents découlant le plus souvent de hiatus culturels bien compréhensibles.  

M'enfin rien de bien méchant, un flic noyé à Marseille, deux CRS tabassés sur la

Promenade des Anglais...Des trucs comme ça, tout à fait négligeables en compa-

raison des bienfaits de l'air marin sur les larges poitrines de nos "jeunes" Franciliens.

Seul petit bémol,  le vacancier traditionnel,  celui qui se trimballe sur la plage avec

femme, enfants, parasol, serviettes, pelles, seaux, bouées et autres impedimenta

idoines, peut parfois en subir quelque désagrément.  Le parfum du cannabis, notam-

ment,  tend à remplacer l'odeur entêtante de l'huile solaire.  Cela ne déplaît pas forcé-

ment aux enfants mais certains parents à la moralité un peu rigide peuvent parfois

s'en offusquer...comme de la dispartion des montres, portefeuilles et autres portables,

mais a t-on idée de s'en encombrer pour juste aller faire trempette?

Le bilan apparaît donc largement positif surtout si l'on fait en sorte de laisser le plus

large espace vital à ces petits en évitant soigneusement de s'en faire remarquer. Et

puis, si les choses continuent d'évoluer ainsi, personne ne pourra bientôt plus s'en

aller en vacances au bord de la mer.  Ils seront bien contents, alors, les commerçants

locaux de voir débarquer les diversités enrichissantes de la Grande Couronne,  ne

croyez vous pas?  Ah non?  Ah, bon...

 

Et puis réjouissons nous, que diable! On vit tellement mieux en France que chez nos

frères de Tunisie ou nos cousins d'Egypte...enfin pour le moment.

Regardez la Tunisie, tiens, la patrie du Printemps Arabe, on s'y étripe à tours de bras!

Même que pour le dernier meurtre de politicard de gauche -un malheureux garçon 

qu'on eût pris pour Gino Cervi dans le rôle de Peppone-  ce serait un Français qui

aurait fait le coup!  Boubakeur Hakim, un petit gars de chez nous,  parisien et tout, 

vous vous rendez compte? Alors, non seulement on les a colonisés mais encore on

s'en va leur saboter la démocratie! Y a pas de quoi se monter fiers, je vous jure!

Encore heureux qu'il possède la double nationalité, le mec, sans quoi on déboulait

direct sur l'incident diplomatique.

Quant à l'Egypte, là, jusqu'à plus ample informé nous n'y sommes pour rien. Mais faut

voir le patacaisse!  Depuis le dégagement de l'ignoble dictateur Moubarak et la mise

en oeuvre d'une belle démocratie bien chèrement acquise, le pays part en quenouille

pire que jamais depuis les temps troublés d'Akhénaton!

Leur problème, à ces braves gens du Nord de l'Afrique, provient d'une prédilection

de leurs démocraties pour les musulmans fanatiques.  Chaque fois qu'il organisent

une élection ces derniers sortent vainqueurs.   Cela se vérifia jadis en Algérie  et

naguère dans les deux pays qui nous intéressent. On peut discuter tant qu'on veut la

régularité des élections, le fait demeure, têtu. La preuve, les Tunisiens résidant en

France,  doubles nationaux pour la plupart,  quand on leur demande de voter pour

chez eux, ils élisent Enarda.


Sans vouloir théoriser outre mesure, je crois simplement que la démocratie ne peut

fonctionner  - à peu près -  que fondée sur un sentiment national assez fort pour

surpasser toute autre considération d'appartenance ethnique, politique ou religieuse.

La République Française parvint, dans le temps, à asseoir et conforter ledit sentiment.

Elle s'attache désormais à le détruire, ce qui d'ailleurs se révèle infiniment plus facile.

En revanche, dans les pays où coexistent des communautés mal réconciliées ou des

fanatiques religieux à côté de populations plus raisonnables,  voire les deux en même

temps,  le scrutin majoritaire n'aboutit qu'à l'oppression d'une partie de la population

par une autre.

On constate notamment cela en Tunisie, en Egypte et au Mali avec les Touareg.

On verra la même chose en Syrie le jour où Hassad lâchera le morceau et même en

France quand le pays aura définitivement sombré dans la partition communautaire

de fait.

Il ne peut en résulter que l'échec cuisant du processus démocratique suivi, dans le

meilleur des cas, de la dictature et, dans le pire, de la guerre civile et du cahos.

Voilà pourquoi je souhaite bien sincèrement aux Egyptiens Coptes et autres braves

gens de trouver un tyran bien sympathique et bien contrôlé par l'armée, celle-ci tenant

par dessus tout à conserver les émoluments de l'Amérique, laquelle ne continuera à

payer qu'avec l'assurance d'un retour à la paix civile.

En revanche, les Tunisiens, on ne voit pas trop qu' espérer pour eux  tellement on les

sent mal barrés.  Les malheureux!  Après  Printemps arabe, automne islamiste.  ils

en sont désormais à "été meurtrier".  Pour l'heure, ils n'ont pas encore exploité l'hiver

mais cela ne saurait tarder, je le crains.

 

Dieu merci (surtout pas Allah, cette fois) nous avons Minou la Tringlette pour rigoler

un bon coup.  Il va passer en correctionnelle,  le mec, pour "proxénétisme aggravé en

bande organisée"! Avec son pote Dodo la Saumure, dites donc, ça promet du bien

croustillant pour l'an prochain.

Et du même coup, le cher Minou vient de s'apercevoir que le juges fonctionnent non

pas au Droit mais à l'idéologie, dans ce pays. Mieux vaut tard que jamais!

Sans compter que maintenant, comme il a perdu son gros fromage de gauche, il n'a

plus vraiment besoin de prendre de petits accomodements avec la vérité.  C'est

toujours ça de gagné.

Affaire à suivre...

 

Plein de bonnes choses à vous tous,

Et merde pour qui ne me lira pas.

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 17:06

 

Maintenant que le Tour de France s'achève, nous allons pouvoir effectuer un petit

point de situation. Non que cela intéresse tout le monde, il s'en faut de beaucoup,

mais j'aime bien, moi et comme je fais un peu ce que je veux,  je vous l'inflige

quand même. Ceux qui s'en foutent n'ont qu'à foncer tout de suite quelques

lignes en dessous, même si la vie peut s'y révéler moins festive...


Adoncques, nous vîmes au cours des trois semaines écoulées, une sorte de grand

dépendeur d'andouillles Afro-Britannique tout blanc, un albinos peut être, dominer la

course de manière si péremptoire qu'on ne peut s'empêcher de rester béat face à 

l'exceptionnelle compétence de l'équipe médicale qui le "prépare".

Derrière l'intéressé nous vîmes un Contador tout essoufflé qui tentait désespérément

mais sans succès aucun, de se montrer à la hauteur.  Que voulez vous, le pauvre

type s'étant déjà fait gauler les doigts dans le pot-belge, l'accès aux moyens d'aller

plus vite que les autres lui semble désormais un peu fermé.  La vie est ainsi faite mais

le malheureux Espagnol au passé glorieux (voir C'est toi qu'on t'adore!) apparaissait

bien pathétique dans les pourcentages impitoyables du Semnoz où il dégringola de la

deuxième à la quatrième place du classement et, en conséquence, du podium élyséen.

Sic transit gloria mundi, pas vrai?

Et les Français, me diront encore les braves gens qui s'intéressent un peu ou qui

font mine de, par politesse?

Les Français? Ca va au poil!  L'un d'eux a même gagné une étape.  Inespéré...

 

Voilà, pour cette année j'en ai fini avec le Tour.  Vous voyez,  pas de quoi en faire un

fromage...

Nous allons donc passer aux choses sérieuses ou prétendues telles.

Alors, déjà, la dernière fois nous avions les petits "Jeunes" de Brétigny gentiment

occupés à détrousser les cadavres et les blessés juste avant l'arrivée des secours.

Ah mais attendez, veuillez m'excuser, je me goure, fausse information!  Toute la

semaine, on nous a expliqué en long en large et en travers qu'il s'agissait d'une

grosse menterie de la Droite pour jeter une nouvelle fois le discrédit sur la Diversité-

Enrichissante. D'ailleurs nul ne saurait en douter parce que les gens de gauche, eux,

ils ont vu les mêmes "Jeunes" aider les pompiers, les médecins, tout ça.

Ces adorables  petits coquins auraient même chapardé le larfeuille et le portable

d'un secouriste bénévole,  il vous en faut plus, à vous, comme preuve?

Et même si d'ignobles nauséabonds évoquent un rapport des CRS qui ferait état

de vols de cadavres, de caillassages et autres médisances, on va oublier tout

ça et passer à autre chose.  C'est comme pour Le mystère de l'éclisse. , circulez,

y a rien à voir!


Bon. Hé bien voilà-t-il pas qu'hier matin, au réveil, je me trouve BFM-TV qui diffuse

des images d'émeutes urbaines bien nocturnes et bien enflammées avec le sous-titre

suivant : "Des personnes hostiles aux forces de l'ordre attaquent le commissariat de

Trappes".

Comme présentation j'apprécie beaucoup.   Avec des formules commes celle-là,

aussi sec je sens venir du croustillant, du super-gratiné, du concentré de bien-pensance

un peu emmerdée par les petites "incivilités"  banlieusardes.

Et, évidemment, je me retrouve comblé au delà de mes espérances les plus déraison-

nables. Une pure merveille, cette affaire de Trappes, encore un cas d'école!

Ca part de l'interpellation d'une porteuse de Niqab, ce charmant vêtement qui sied si

bien à tout un chacun (voir Madame la Marquise... ). La personne en question ayant

refusé de se dévoiler la gueule devant le sale flic qui lui en intimait l'ordre, l'affaire

s'est poursuivie au commissariat de la bonne ville de Trappes où il fait si bon vivre,

dixit Benoît Hamon. Oui, oui, il a vraiment sorti ça, Hamon mais ne soyez pas surpris,

voyons, il s'agit d'un Ministre de la République, vous le savez bien,  ils ont tous un grain,

voyez Mme. Duflot, la maman de la petite Térébentine... au hasard...

Dans le commissariat, le jules - le mohamed, si vous préférez- de la bonne femme,

excédé par cette provocation policière caractérisée, n'a pas manqué de manifester

sa grosse colère en essayant d'étrangler le premier keuf qui lui tombait sous la main!

A l'annonce de la garde à vue de l'étrangleur, tous ses copains ont rappliqué devant

le commissariat, de même que les copains des copains et les amis de ces derniers.

Ca commençait à faire du monde!

Avec, bien sûr, mortiers de feu d'artifice, kocktails molotovs et autres moyens de

dissuasion anti-maréchaussée.

La guérilla urbaine ainsi initiée dure toujours...la nuit, seulement, vu, nul ne saurait

en ignorer, que nous nous trouvons en plein dans le mois sacré du Ramadan. Le

jour, forcément, on jeûne, on peut pas tout faire à la fois!

Et ce n'est pas la rapide décision, prise par le sbire local de Taubirat, de remettre en

liberté l'agresseur de poulet, qui arrêtera la légitime exaspération des "Jeunes" de

Trappes, d'Elancourt et autres terres d'Islam en Yvelines.

 

La seule question qui se pose réellement, la voici : combien de temps encore allons

nous nous la chatouiller avant de commencer à regarder la réalité en face?

Elle est pourtant relativement simple, la réalité, elle consiste en vingt pour cent de la

population qui se trouvent totalement et définitivement coupés de la Nation.

Et la Nation, à ce régime-là, on peut carrément se demander si elle existe encore.

Il y a trop de monde en dehors, si vous voyez ce que je veux dire, et chaque jour qui

passe accentue encore le phénomène.

Aujourd'hui nous avons des communautés plus ou moins consciemment antagonistes

qui coexistent de facto sur le territoire ex-national. Le genre de situation qui, à terme,

ne saurait trouver d'autre issue que la guerre civile... à moins que l'extrême veulerie

des derniers "souchiens" survivants ne les pousse à la soumission totale et définitive.

Probabilité non négligeable...

Le gros os vient de l'impossibilité de rattraper le coup. Désormais le clivage apparaît

juste irréversible. Question de nombre.  On pourrait encore, peut être, faire quelque

chose pour circonscrire le processus, arrêter la dégringolade mais cela exigerait

une volonté politique particulièrement forte, capable d'imposer des mesures contrai-

gantes... l'exact contraire de la République bien molassonne et bien pusillanime.

Et même en pareil cas, tout le monde sait parfaitement que la contrainte engendre

le sentiment d'oppression, lequel pousse à la révolte. Et quand les révoltés bandent

à l'idée de mourir en martyrs, ça peut faire du dégat.

 

Bien sûr, nous pourrions aussi suivre l'exemple des Anglais. Pragmatiques comme

pas possible, ces braves gens, confrontés au même type de problème,  ne cher-

chent pas naïvement, à mélanger le rosbif et le couscous.  Alors, bien sûr,  ça fait

un peu bizarre, un patchwork hétéroclite de communautés, chacune avec ses

moeurs et ses règles. Seulement ça permet aux naturels du pays de se conserver

intacts, grosso-modo, avec leurs moustaches en guidon de course et leurs melons

(je cause du chapeau). Faut juste qu'ils regardent bien devant eux et pas trop sur

les côtés...

Nous autres, avec le mythe sacro-saint de la République assimilatrice une et indi-

visible, nous restons convaincus de réaliser la grande unification, comme on dit en

physique. Ca donne les divagations de Valls, qui fait les gros yeux, de Ciotti qui

brandit niaisement l'étendard de la laïcité, comme si ça pouvait concerner les

musulmans, ce truc, ou même de Marine et Philippot, avec leur manière de laisser

croire qu'on peut encore arrêter l'incendie.

L'aveuglement franchouille ça ne le fait plus.  Cessons de nous foutre le doigt

dans l'oeil, il est beaucoup plus tard que nous ne le pensons. Faudrait changer

de braquet, mettre plus souple, comme Froome dans le Ventoux, si vous voyez.

Devenir intelligents? Non, ça c'est pas possible, contre-nature. On fait quoi, alors?

Ben moi je vous le dis, très simplement, on continue comme ça, sans rien changer,

jusqu'à ce qu'on se casse proprement la gueule. Voilà.

On s'obstine à soutenir que le problème vient du chômage et des conditions de vie

dans les quartiers.  On persiste à raconter que tout s'arrangera avec des "contrats

d'avenir"et des palanquées de profs supplémentaires dans les ZUP.

On reste profondément et indissolublement bornés, stupides, aveugles.

On maintient, contre toute évidence, qu'à Brétigny les petits "Jeunes" sont venus

aider les secours et on présente gentiment l'assaut du commissariat de Trappes,

comme le fait de "personnes hostiles aux forces de l'ordre", ça la fout moins mal

que "racaille salafiste".

Vous allez dire que je radote mais oui, c'est sûr, on est foutus!


N'en profitez quand même pas pour vous gâcher les vacances!

Bronzez bien, comme ça vous pourrez peut être passer inaperçus à Paris-Plage.

En attendant, que la vie vous soit douce et paisible!

Et merde pour qui ne me lira pas.

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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 11:23

 

Jusqu'à hier, il nous restait encore un triple "A". Celui du camarade Fitch, un vieux pote

(voir Le monde selon Apichatpong et Fitch.) qui nous gardait sa confiance en dépit de

tout,  malgré les déconnages sarkozyens et les divagations hollandouillesques,  sans

plus s'inquiéter de nos pesanteurs collectivistes ni de nos rigidités jacobines.  Un véri-

table ami, on peut dire, bienveillant et désintéressé.

Eh bien voilà. Terminé! Il a fini par nous lâcher, Fitch, un peu découragé par notre côté

indécrottable, notre boulimie publico-dépensière et notre attachement forcené aux vieil-

les lunes genre programme du Conseil National de la Résistance.  Dégoûté,  le pauvre

Fitch!  Pas moyen de tenir plus longtemps : aux alentours de cent pour cent du PIB,  la

dette commence à perdre un peu en crédibilité, surtout quand on ne voit pas comment

elle pourrait cesser d'augmenter.

Cependant,  je vous rassure tout de suite. Notre bon Ministre de l'Economie, Monsieur

Moscou-Vessie n'a pas manqué de signaler aussitôt la détermination de la France à

"poursuivre sa politique de réduction des déficits et de rétablissement de la compé-

titivité".

Il aurait mieux fait de le dire avant, ce con, Fitch n'était manifestement pas au courant, il

croyait même le contraire, dites donc, la preuve: il l'a marqué dans son rapport.  Croyez

vous que c'est ballot, ça!

Alors, évidemment, j'en entends déja plein qui vont rouspéter comme quoi, les agences

de notation on n'en a rien à secouer et que leurs petites appréciations scolaires à coups

de lettres, ils peuvent se les carrer en guise de suppositoire.  Moi, je veux bien.  Sauf

qu'un jour ou l'autre ça finira pas se sentir au travers des taux d'intérêt...et des impôts, 

par voie de conséquence.

 

Bien sûr, la compagnie des dégradés s'agrandit tout le temps.  La semaine dernière

nous voyions l'Italie se morfler encore un paraping dans les gencives.  Un coup de

Standard and Poor's,  la routine quoi,  personne n'en a même soufflé mot, tellement

ça intéresse les media,  la ruine des Etats!

En revanche, le Pape qui s'en va jouer les Robin des Bois à la petite semaine sur

l'île de Lampedusa, là oui, on en fait des gorges chaudes, on s'extasie, on exulte.

En gos il nous demande de nous suicider collectivement, le Pape.  Voilà qui sort un

peu des traditions...faut dire, un Jésuite... ça ne vaut pas l'Ordre du Temple Solaire

mais d'une certaine façon on peut trouver des points communs...

La Charité!  Elle commence par soi-même, la charité.  En Europe,  avec la Dame

Maëlström en guise de conscience, nous réservons toute notre compassion, toute

notre mansuétude et toute notre charité, à ceux qui viennent nous envahir.  L'oubli

de soi à ce point là, ça dépasse même la connerie, ça vire à la faute inexcusable.

Eh bien, le Père François, cela ne lui suffit pas! Faut aller encore plus loin, fournir la

vaseline et tendre les deux joues de l'entresol!  En vérité, je vous le dis, je préférais

Jean-Paul, comme pape.  Et même Benoît,  tiens,  le pauvre vieux,  viré comme un

malpropre!  On commence à bien comprendre pourquoi...

J'en arrive à regretter Pie XII.  Au moins on savait se tenir de ce temps là!

 

C'est comme en vélo, tiens, pareil!  Nous, à l'époque, nous avions Louison Bobet,

par exemple et déjà Anquetil perçait sous le petit Jacquot, alors que le jeune

Poupou s'entraînait dur avec la bicyclette de Mémé,  pendant qu'elle trayait ses

vaches, la brave vieille..

Pourquoi je vous parle de ça? Je n'en sais rien moi...

Oui, sans doute parcequ'aujourd'hui, ce charme-là aussi, se trouve rompu.

Le bon Franchouille ne peut même plus vibrer au son du klaxon à trois tons si

caractéristique de l'approche du peloton du Tour.  Vous trouvez de tout dans les

équipes,  des Lithuaniens,  des Kazaks,  des Australiens (mais pas aborigènes),

des Sud-Africains (blancs) et même des Kenyans (blancs).

D'ailleurs on en arrive à une situation étrange, un petit glissement nauséabond bien

engagé, dans le cyclisme. Déjà, avec la dope, on disposait d'un moyen imparable

de compisser le coureur mais en plus on ne va pas tarder à le taxer de racisme,  le

"géant de la route",  comme on disait à la grande époque.

Heureusement vous avez les Français, encore eux, qui essaient de sauver la mise

en faisant courir un jeune Gouadeloupéen vachement noir ou encore un ou deux petits

beurs. Bien! Voilà qui progresse dans le bon sens, certes...seulement c'est pas ça

qui va nous mettre le maillot jaune sur le dos d'un brave petit gars bien de cheu nous.

Même plus foutus de gagner une étape, les mecs.  A la ramasse complet!

Faut croire qu'on ne dispose pas  d'équipes médicales compétentes, dans ce pays.

Claude Bernard doit se retourner dans son tombeau, le pauvre, pour fêter ses deux-

cents ans le constat apparaît bien saumâtre!

La décadence,  décidément,  corrompt tout.  Même le vélo!  Même le Tour!

 

Dieu merci, il nous reste le défilé du 14 Juillet. Voilà un truc qu'on ne pourra pas nous

enlever, tiens!

Souvenez vous de la mère Eva Joly...mais oui,  vous savez bien,  la candidate à la

Présidentielle,  Miss un et demi pour cent...la pastèque norvégienne à lunettes de

grenouille voilà, bon.  Elle proposait qu'on remplace la parade militaire par un grand

raout d'associations bien-pensantes et de services publics.  De dieu, la levée de

boucliers! Les quelques ahuris qui se proposaient de voter écolo ont foutu le camp

chez Méluche le jour même! Y a des trucs, comme ça, faut jamais y toucher!

L'avantage compétitif du défilé,  justement,  réside dans l'absence totale de concur-

rence.  Depuis la suppression du 1er Mai de la Place Rouge,  plus personne de

standing équivalent ne s'embarrasse de ce genre de spectacle militaro-chauviniste.

Déjà que les Champs-Elysées, nous disposons du droit exclusif de défiler dessus, 

nous nous retrouvons totalement esseulés sur le marché de la revue militaire à grand

spectacle du 14 Juillet entre Arc de Triomphe et Obélisque.

Or, l'expérience prouve qu'en l'absence de toute concurrence, la France parvient

toujours à tirer avec éclat son épingle du jeu. Voilà pourquoi la mondialisation nous

réussit tellement mal :  nul ne saurait briller dans tous les domaines!

 

Par suite, la République doit salement marronner d'entendre son petit Président hué,

sifflé, brocardé, vilipendé par une bande de malappris blasphémateurs. Encore des

opposants au mariage par derrière, figurez vous, mais que fait donc la Police?

Ben oui, en voilà une bonne question.  Elle se trouve un peu bloquée à Brétigny, la

Police.

Forcément, en grande banlieue, en temps normal, on peut laisser pisser.Tout le monde

s'en fout. Mais quand survient un évènement susceptible d'attirer l'attention des foules

ainsi que les caméras du monde entier, faut faire gaffe, surveiller comme lait sur le feu,

ça peut déborder à tout instant.

A Brétigny, justement, avec le déraillement du train, pas moyen de laisser le terrain

sans surveillance.

On l'a bien vu, tout de suite après la catastrophe, quand les petits "jeunes" détrous-

saient tranquillement les morts et les blessés. Rapides, les charmants bambins, ils

se trouvaient sur le coup avant même l'arrivée des secours. Bien sûr, dérangés en

plein boulot par l'arrivée de ces derniers, ils les ont un peu caillassés. Comme d'hab'

quoi, lorsque les pompiers arrivent, on leur fait une petite intifada, toujours. La procé-

dure normale, en somme. Que voulez vous, on ne peut pas avoir le beur et l'amour du

beur...

Cependant, nous l'apprenions hier, dès la fin de la matinée, de la bouche même du

Ministre des Transports, gros pignouf socialo bien comme il faut, tiré à quatre épin-

gles et coiffé à la Ayrault : les pompiers furent accueillis "de façon un peu rude" mais

il s'agissait juste d'actes isolés. Des gamins qui faisaient mumuse, en quelque sorte.

Et aujourd'hui, nous apprenons par le préfet du coin qu'il ne s'est rien passé du tout. 

Ouf! C'est y pas mieux comme ça?

Reste juste à éclaircir le mystère de l'éclisse...vous savez, ce bout de ferraille qui

s'est déboulonné tout seul et qui, par l'opération de satan sans doute, s'en est allé

se loger en plein milieu de l'aiguillage, provoquant ainsi le valdingue du dur.

Je ne sais pas,  bien sûr mais quelque chose me dit qu'on ignorera toujours le fin

mot de cette histoire. La fiente, faut pas trop la remuer, après ça schlingue.

Les "Chances pour la France", il importe d'éviter de trop les titiller,  déjà qu'on les

empêche de piller tranquillement les victimes de catastrophes!

 

Alors, pour trouver quelque raison d'espérer encore un peu en la nature humaine, il

nous reste à nous tourner vers la Floride. L'affaire Zimmerman vient de nous prouver

que là-bas l'honnête citoyen possède encore le doit de se défendre contre les

voyous, fussent-ils noirs.

Comme quoi,  le Jury Populaire,  on peut en penser ce que l'on veut,  mais,  question

justice, ça fonctionne tout de même un peu mieux que le Syndicat de la Magistrature.

Nous, nous sommes foutus mais les Amerloques ont encore de la ressource...pourvu

que ça dure!

 

Allez, fêtez bien la République...enfin pour ceux à qui ça plait.

Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 08:19

 

Enfin le voilà! Il arrive, il est là, l'été, avec son cortège de vacanciers hillares, de

bacheliers analphabètes, de débilités télévisuelles mais aussi de légumes frais,

de fruits,  de fleurs des champs,  de dîners sous les tonnelles avec les copains,

les copines et les moustiques. On pourra dire tout ce qu'on voudra, ça fait quand

même du bien après tout ce qu'on a vécu comme temps pourri et intempéries

dégueulasses!

J'ai même ressorti le bateau,  c'est vous dire!  Le pauvre, il devait se poser des

questions à la longue, à force de s'emmerder au port avec de la barbe plein l'hélice.

Non, décidément, y a pas à tortiller du ventilateur, l'été ça fait un peu comme qui

dirait un gros bisou du Bon Dieu sur les deux joues, ça réconforte.

Sans compter qu'on rigole bien, avec les tribulations grotesques de nos braves poli-

ticards franchouilles, ils touchent au sommet du comique, ces gens, y aurait de quoi

se pisser dessous, je vous jure!

 

Bien sûr vous trouvez aussi, ailleurs, des sujets un peu désagréables, des trains qui

explosent, des Boeings qui s'écrabouillent, tout ça...enfin le courant, quoi.

Et puis aussi, l'Egypte, évidemment, avec sa guerre civile qu'on voit rappliquer gros

comme un gourbi. Intéressant, l'Egypte, en tant que sujet d'étude, un cas d'école on

peut dire. La démocratie qui se prend les pieds dans le tapis de prière!

Mais bon. Rien qu'à voir la gueule de Morsi on se doutait bien que leur régime à la

mords moi le Ranco n'irait pas bien loin.  Voilà un bon moment qu'elle branlait au

manche leur démocharia, que les révolutionnaires printanniers frémissaient d'une

envie manifeste de ruer dans les brancards.

Pas comme nous, qui élisons des couillons et qui nous les fumons jusqu'au filtre

malgré toutes les âneries qu'ils nous infligent.

Les Egyptiens descendent dans la rue.  Non pour protester contre le mariage par der-

rière,  eux,  mais bien pour virer le trou de balle qu'ils ont  -plus ou moins-  élu l'année

précédente.  Ils nous font un peu la leçon, en quelque sorte.

Nous regarderons cela de très près vu que désormais rien de ce qui concerne la vie

de l'Islam ne saurait nous demeurer étranger. Ce que nous voyons en Egypte, en Syrie,

en Tunisie,  préfigure nos petits soucis quotidiens de l'avenir.  Dans les mêmes condi-

tions  les mêmes causes produisent les mêmes effets et le fanatisme politico-religieux

affectera tôt ou tard l'ensemble du monde musulman.  Y compris la France,  pourquoi

voudriez vous qu'elle y échappât ?

Et pourquoi croyez vous qu'Hollandouille rendait, cette semaine même, visite aux

dirigeants chariatophiles de la Tunisie Islamiste? D'accord, il soigne son électorat, je

veux bien...mais pas seulement. Il voit loin, le mec, il sait que tôt ou tard ces gentlemen

prendront le pouvoir chez nous. Alors, il prospecte. Et ce ne sont pas les évènements

d'Egypte, ni les mésaventures des consuls bizarrement honoraires de Benghazi, ni

même les petits nichons de trois malheureuses Femen en rupture de cachot fétide,

qui pourraient le faire changer de tactique.  Il travaille pour l'avenir, Culbuto!

 

Cela se vérifie également sur le territoire national.

Soyons objectifs,  en dépit des vents contraires,  des marées d'équinoxes en plein sol-

stice,  des sondages calamiteux,  des promesses intenables,  des mélanchonnades,

des montebourgeries, des écolo-avanies, des espionnages amerloques, des grises-

mines barrosiennes, en dépit de tout, vous dis-je, il tient le cap, Pépère.  Le pédalo

n'avance pas, souvent il recule, même, mais le capitaine reste sur la dunette, fidèle

au poste,  bien campé sur ses petites cannes torses,  les embruns dans la gueule

et toutes verrues au vent!


Regardez donc l'éjection de Delphine Batho, tiens, par exemple. Là, ça n'a pas traîné.

Dehors à coups de pieds dans le cul, la pétroleuse! Et sans barguigner! Sur le champ!

Alors, vous en avez qui s'étonnent, qui s'indignent, même, qui protestent comme quoi

il ne serait bon à s'attaquer qu'aux faibles-femmes,  Couille-Molle.   J'aimerais les y

voir, tiens, pauvres cons!

Manquerait plus que ça qu'il hésite aussi à s'en prendre à ceux qui ne peuvent pas se

défendre.  Flûte, alors!  En plus elle lui a chié grave dans les bottes, la dame Batho,

m'enfin! Un ministre qui s'en va comme-ça, dauber sur le budget devant tous les media!

Le budget! Vous vous rendez compte? Montebourre lui même n'aurait jamais déconné

à ce point,  vous remarquerez.

Faut vraiment s'en trimballer une sacrée couche...un blindage, elle arbore, Delphine.

N'oublions pas qu'il s'agit d'une ancienne copine de Ségo la Pintade...

Et vous voudrez bien observer, également, la rapidité du remplacement.  Paf, je te vire

la greluche, pouf, je te colle Martin à la place. Dans l'heure! Pas le temps d'aller casser

une petite croûte, le coup se trouvait plié avant même l'apéro!

Au passage, il présente vachement bien,  le remplaçant,  Philippe Martin!

D'abord il s'agit d'un homme, incontestablement et même pas de la jaquette jusqu'à

plus ample informé. Manière de dire "maintenant vous commencez à m'emmerder

avec vos niaiseries de parité, assez déconné, je fais ce que je veux et, en plus,  les

ceusses à qui ça plairait pas,  je les conchie abondamment, sur la tête et partout!"

Voilà!

D'ailleurs il m'a l'air tout a fait bien, ce Martin.  Socialo, certes mais sympa tout de

même. Un grand combattant du foie-gras, attention. Il a osé, naguère,  préconiser

l'embargo sur le pinard Californien, en représaille aux voies de fait U.S. D'ailleurs,

il me rappelle un peu le Stéphane Collaro de la grande époque, vous savez?

Coco-Boy,  tout ça.  Ce genre de look... surtout le gros pif  et les cheveux coiffés à

l'imbécile.  Et précisons, cerise sur le gâteau, qu'il s'agit d'un élu du Gers,

mordious, politiquement ancré dans la bonne ville de Valence sur Baise, tout

un programme, non?

Si l'on ajoute à cet ensemble exceptionnel de qualités rares, l'engagement bien connu

du camarade Martin contre le maïs transgénique en plein champs, on comprend tout

l'immense avantage environnemental que notre beau pays va tirer de l'éviction d'une

Delphine Batho dont tout le monde,  d'ailleurs,  ne manquera pas de se foutre éper-

dument d'ici un jour ou deux.

 

En outre,  pour peu que vous suiviez l'actualité,  fut-ce d'un oeil distrait,  les derniers

errements du Conseil Constitutionnel ne vous auront sûrement pas échappé. 

L'invalidation des comptes de campagne du Président dégommé l'an dernier

apparaît,  à mon sens,  comme un des plus jolis coups fourrés jamais réalisés

dans notre superbe République.

Vous avez d'un côté, la Gauche socialiste et triomphante, son interminable campagne

en vue des "Primaires" qui nous a occupés tout le second semestre 2011 et sa vedette

incontestée : Hollande. 

De l'autre, vous trouvez le Président de l'époque, Sarko, avec, forcément de

fréquentes apparitions au premier plan de l'actualité.   Donc, des situations à peu

près équivalentes en termes d'accès à la vigilante attention du Corps Electoral.

Cependant, qui c'est qui se fait niquer par les "Sages" ?  Ben oui, le petit Nicolas!

On pourra aller me raconter n'importe quoi, victimisation profitable à ce dernier ou

autres sornettes du même acabit,  en attendant il a encore pris un grand coup en

pleine tronche, le mari de Carla. 

Comme on dit chez les tenants du Noble-Art, " à force d'encaisser on finit toujours

par partir de la caisse". Si vous voulez mon avis, il est foutu, jamais il ne reprendra le

dessus.

L'homme à terre, vous savez, personne ne lui tend la main pour l'aider à se relever.

Son lot personnel se résume aux grands coups de lattes dans la gueule et aux

décoctions de jus de tatane dans le ventre. Au bout d'un moment on se lasse...

Quand tous les juges qui s'en occupent activement en auront fini avec lui, il ne lui

restera plus qu'à se barrer aussi loin que possible avec son goudron et ses

plumes.

Et dans cette affaire,  non seulement on fragilise un peu plus Sarkozy mais encore

on fout l'UMP en faillite,  déjà qu'elle n'avait pas besoin de ça!


Ben moi, je trouve qu'il se débrouille comme un chef, le petit Pépère, avec son air

con et sa vue basse. Bon, d'accord, il se trouve à la tête de l'Etat Totalitaire, ça aide

forcément  mais quand même!

Alors moi, si vous voulez mon avis, parti comme il est, en 2017 il est foutu de se faire

réélire,  le Culbuto.   Sarko éliminé,  il va lui rester qui, en face?  Copé?  Fillon?

Le tout avec une UMP en déconfiture ?

Non, croyez moi, tels que nous voilà aujourd'hui embarqués,  je nous sens arriver un

joli avenir socialo de long terme.  Surtout que le Grand remplacement joue à plein,

désormais, voilà qui pourrait bien aussi faire pencher la balance en 2017... à moins

qu'un beau désespoir, alors, ne nous secourût... Sait on jamais,  si l'UMP venait à

disparaître et s'il laissait place à une vraie alliance de droite...ça fait tout de même

beaucoup de "si" tout cela, enfin moi je trouve...


En attendant, y a Copé qui quête. A vot' bon coeur, M'sieur-dames...

 

Que l'été vous submerge de ses délices.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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