-" Holy shit, il me sort l'ami Hank Hulley, ça faisait un bail que j'avais pas rigolé
d'aussi bon coeur dis donc! T'as vu, mec, comment ça se passe chez nous?
Vous devriez prendre exemple vous autres en Europe. Ici, quand t'as un rigolo qui
s'amuse à balancer le blé du contribuable par tous les trous, on le calme, on lui
insuffle la sagesse et la modération. A grands coups de pieds dans le prose, s'il
le faut!
Regarde l'autre bloody-bastard, le bronzé de White-House. Il l'a signé, le décret!
Quatre vingt-cinq milliards d'économies...pour commencer. On verra par la suite, si
ça suffit pas, on lui en remettra une couche ou deux à Bamboula, histoire qu'il assimile
bien les principes fondamentaux de la saine gestion des deniers publics. C'est pas le
tout de faire sauter l'anse du panier, y a un moment ou faut arrêter les conneries, sans
quoi tu glisses doucement dans le trou sans fond...comme vous, là bas, les Frogs,
avec vos communistes en culottes courtes."
La vache, dites donc, il a repris du poil de la bête, Hank, depuis notre dernier entre-
tien téléphonique, juste après la réélection du camarade Barack-Hussein. Il avait du
mal à déglutir cette fois là (voir On leur cause bien du souci! ), maintenant ça va mieux.
A l'évidence.
Histoire de lui entretenir la conversation je lui demande alors s'il ne craint pas des
conséquences fâcheuses en termes de croissance, thèse joliment keynésienne tout
bien propre et bien carré que soutient d'une seule voix la chorale harmonieuse des
media franchouilles. Des restrictions budgétaires de ce niveau, forcément, ça déplaît
chez nous.
Sans compter que ça fait de la peine à ce pauvre Barackobama. Insupportable!
Réplique cinglante du sieur Hulley:
-"Ah ouais? Parceque tu te figures que les hausses d'impôt ça produit de la richesse,
toi? Faut dire que vous vous y connaissez, vous, on peut pas vous la faire, pas vrai,
avec vos taxes à soixante-quinze pour cent. Rappelle moi un peu ton taux de crois-
sance, j'ai plus vraiment en tête, ce serait-y pas de l'ordre du zéro absolu or some-
thing else et encore pour pas vous traumatiser avec du négatif, non?
Alors fais moi plaisir, va raconter tes salamalelks à qui tu voudras mais pas à moi.
Payez bien vos impôts de tarés, engraissez bien vos muslims, enfoncez vous bien
dans la misère et laissez nous nous démerder, on vous demande rien. Nous, le
pognon qu'on se crève le cul à gagner on veut le garder, pas le refiler à des empafés
tout juste bons à nous regarder trimer, avec en plus l'arrière pensée de nous égorger.
Non mais des fois!"
Qu'est ce que vous voulez répondre à ça, vous? Bon, d'accord, il a son franc parler,
Hank Hulley, je commence à le connaître, depuis le temps. Seulement, on peut
difficilement lui donner tort. Surtout qu'il a plus que raison!
Il convient seulement de déplorer notre propre incapacité à prendre, comme les
Républicains de la Chambre des Représentants, le taureau budgétaire par les
cornes.
La baisse des dépenses publiques c'est toujours horriblement douloureux. Alors si
vous comptez l'obtenir par la douceur vous pouvez carrément vous brosser. Surtout
avec les peigne-cul qui nous gouvernent depuis quarante ans.
Après, ça s'est arrangé notre discussion. Nous somme partis sur le Mali. Dans ce
coup là il nous trouve à la hauteur l'Amerloque. Je m'abstiens de le remercier pour le
soutien moral que nous apportent si généreusement les Etats-Unis dans cette affaire,
il me remettrait l'Irak dans les gencives et on repartirait à s'engueuler.
Et puis, tout bien pesé, mieux vaut éviter les coalitions Occidentales pour ce genre
de randonnée en territoire islamo-fanatisé. Gardons nous avec soin de tout ce qui
pourrait ressembler de près ou de loin à une croisade, ils ont la mémoire très longue,
les enragés du Prophète, je l'ai déjà dit (voir Flamby s'en va t-en guerre. ). Et puis,
pour une fois que la France arrive à réaliser une opération incontestée autant que
rondement menée, pas la peine de partager avec les autres, surtout qu'ils nous
mettraient le soukh.
Les militaires Français ont bien assez à faire avec les armées africaines qu'ils
trimballent sur le porte bagages. Au moins ces dernières ont elles leur utilité.
Par exemple, quand on détruit d'abominables ordures comme Abou Zeid ou
Moktar Belmoktar on peut en abandonner la gloire aux Tchadiens, ça indispose
un peu moins le maghrébin de base à notre égard.
Surtout que nous y sommes pour longtemps au Mali, pour toujours, peut être. Sauf
si nos politicards venaient à décider le retrait...en pareil cas, c'était mieux de pas y
aller.
Non, je dis ça parceque vous avez déjà Fabius qui gueule de partout comme quoi
on va dégager dès ce mois-ci. Ca doit bien aider, sur le terrain, des déclarations
de ce calibre...Sacré Laulau, va! Toujours prêt à mettre un peu d'arsenic dans le
ragoût, pas vrai?
Nous nous sommes quittés bien copains avec le gros plouc du Missouri. Il m'a
fait promettre de le rappeler dès l'élection du nouveau pape. Non que ça l'intéresse
tellement mais il trouve rigolo, à cause de l'accoutrement, de la papamobile, des
évèques pédérastes, tout ça, le folklore en somme. Je lui raconterai, il faut toujours
oeuvrer pour l'instruction du béotien fût il natif de Kansas-City. Surtout que vu de
chez lui, Hank, il s'imagine que le Vatican c'est le pâté de maisons derrière ma
piaule...
Bon. Cela dit, faut bien revenir à des considérations plus terre à terre. Moi, je me fais
un peu de souci pour nous, quand même. Souvenez vous, pour une fois que Méluche
proférait des paroles sensées, évènement tellement rarissime qu'on pourrait le graver
dans le marbre de la cuvette des chiottes. J'allusionne à propos du "capitaine de
pédalo dans la tempête". Ben oui, on y arrive. Regardez bien là-bas, à l'horizon, les
gros nuages noirs.
La voilà, la tempête, elle se rapproche, elle arrive, elle déboule à tout berzingue.
Et notre Pacha-Flamby à la tronche ahurie qui fait semblant de regarder ailleurs...
Avec une pointure comme celle-là à la barre et le gouvernement de bras-cassés qui
lui sert d'équipage, la traversée se révèlera délicate, croyez moi.
Pour le moment, nous restons dans l'abstrait. Les histoires de déficit, de taux de
croissance, tout ces trucs un peu techniques ça parle moyen au corniaud de base.
Pourtant, y a qu'à voir les sondages pour constater que le franchouille vient de capter
à quel point il s'est fait entuber. Il se dit très déçu, le sondé! Il s'attendait à quoi?
Au changement que c'est maintenant?
Et pourtant, nous n'avons encore rien vu. Attendez que les marchés se réveillent,
que les Suisses s'arrêtent d'acheter de la dette, que les agences nous rebaissent
encore un poil la note et que les taux remontent...d'avance on est foutus. Faudra
demander de l'aide aux Grecs et aux Espagnols, si ça se trouve...En attendant
nous reparlerons un peu des retraites, ça nous fera le hors d'oeuvre!
On les a voulus, les Socialos, on les a eus...ce sera pas faute d'avoir prévenu.
Moi j'ai fait ce que j'ai pu, jetez donc un coup d'oeil à" Ils reviennent! " tiens, par
exemple.
Alors, vous m'excusez mais le Franchouille, ce qui va lui arriver ce sera bien fait
pour sa gueule!
C'est un peu le cas aussi pour notre vieux pote Minou la Tringlette. Voilà un garçon
qui nous étonnera toujours. A son âge, aller encore se chercher les emmerdes à se
farcir une espèce de folliculaire extrème-gauchiste d'origine argentine connue pour
ses prises de position en faveur du droit à la prostitution et de la lutte contre la
misère sexuelle! Faut croire qu'elle connaissait bien de la misère, la quéquette à
Minou, vu le soin dont la belle pétroleuse crut bon de l'entourer durant quelques mois.
Le temps d'écrire un petit bouquin afin de témoigner des qualités cochonneuses de
l'ex-futur Président de la Répupu. Pour défrayer la chronique, faire la buse comme
on dit (ah, non, c'est "le buzz" pardon), elle pouvait pas trouver mieux, la nana.
Pourtant on le savait depuis Jeanneton et sa faucille que les femmes aiment les
cochons, ça nous remet loin, non? Pas vraiment un scoop, quoi.
Seulement, voilà, déjà traiter un vieil israélite de gros porc, ça passe difficilement
mais en plus, encenser l'ouvrage dans le "Nouvel Obs." à concerts de buccins et à
grands renforts de promos télé, c'est la goutte de foutre qui fait déborder la capote!
Le "Nouvel Obs.", que diable! La vitrine si artistement décorée de la Gauche la
mieux pensante, l'organe délicatement ciselé de Saint-Jean Daniel, la bonne
conscience sur papier glacé des gentils bobos et autres humanitaristes à lunettes
roses!
Même si Joffrin, avec sa bobine de commissaire du peuple enrhumé et ses
intonations de faux-derche nous assure sans rigoler qu'il a publié cet excrément en
hommage à la littérature franco-argentine, une horreur pareille ça ne peut pas
passer.
Mettez vous à sa place à Minou la Tringlette! Pas moyen, en plus, d'en causer avec
son dernier ami fidèle, Dodo la Saumure. La Justice lui interdit de le rencontrer!
Alors il y va carrément, devant la Justice, Minou. En personne, sous le crépitement
des flashes et le ronronnement des caméras! Et il obtient réparation! Le bouquin
sort mais additionné d'un encart bien senti. Quant au Nouvel Obscénateur, le
saligaud, il mettra un gros pavé noir et blanc en page de garde. Comme Voici!
Ca dopera encore un peu les ventes!
Comment ça? Vous croyez qu'ils sont tous de mèche pour se faire une grosse pub
sur ce coup-là? Minou compris? M'enfin vous n'y pensez pas! Ce sont des hommes
et des femmes de gauche, tout de même!
Passez un bon Dimanche et portez vous du mieux possible.
Et merde pour qui ne me lira pas.
P.S. enfin, plutôt post scriptum: Au fait, j'ai oublié de vous le dire, Laurent Obertone
c'est moi. Vous vous en doutiez bien, non? Surtout que Laurent Obertone c'est
l'anagramme de Nouratin.
Enfin presque.