Le barrage de Sivens, dites donc! En voilà un truc qu'on n'aurait jamais imaginé tenir en haleine tous les media franchouilles pendant toute une longue semaine...et qui sait, si ça se trouve encore celle d'après. Ben oui, quoi, une petite retenue d'eau de mille cinq cents mètres de long sur deux cent trente de large au fin fond du trou du cul du Bon Dieu, dans le genre monstre dévoreur d'environnement ça fait un peu léger, enfin moi je trouve. A côté du Barrage des Trois Gorges c'est comme si l'on comparait votre compte en banque à celui de Bill Gates, pour vous situer l'ordre de grandeur. Toutefois, comme disait une copine de Bérurier "c'est pas la grosseur des instruments qui compte, c'est la façon de s'en servir", et là, nous, avec nos chers Gauchiards mouvance guérilla écolo-prétextable, nous avons affaire à des orfèvres. Bien sûr, ces types ne disposent pas des moyens d'aller en Chine, même en arrivant à pieds, pour enquiquiner les capitalo-communistes qui vous engloutissent une région entière sous quarante milliards de mètres-cubes de flotte. D'ailleurs, qu'ils essaient un peu, juste pour voir comment ils seraient reçus... L'ennui c'est qu'en france, depuis lurette des grands barrages on n'en construit plus. Nous fîmes jadis le "choix du nucléaire", comprenez vous et, par voie de conséquence nous abandonnâmes l'hydro-électrique, désespérant du même coup des tas de braves villageois des vallées Alpines, lesquels rêvaient de grasses indemnisations aux frais du contribuable...autant en emportent les bourrasques de l'indépendance énergétique vue par les stratèges de la République. Alors du coup, nos écolos à cocktails-molotovs, lorsqu'afin de varier un peu les plaisirs ils souhaitèrent nous faire le coup de l'eau qui tue la nature, il a bien fallu qu'ils se rabattent sur le seul exemplaire disponible: Sivens. A la guerre comme à la guerre!
Sivens, toutes proportions gardées, ça ressemble un peu à "Notre Dame des Landes", "l'Ayraultport", vous savez? Un magnifique projet, caractéristique de cet "investissement public" qui fait mouiller nos chers politicards comme Justin Bieber les collégiennes pré-nubiles. En d'autres termes, une grosse merde mal pensée, mal évaluée, mal financée et mal réalisée, juste bonne à vider l'escarcelle des cons qui paient. Vous, remarquerez, d'ailleurs, que depuis quelques temps la contestation écologique ça vire carrément, pour la Gauche, à la querelle intestine. Comme l'emblématique chantier de l'aviation nantaise, le petit barrage tarnais c'est une idée de socialos; en l'occurence nos petits amis du Conseil Général Albigeois, spécialistes incontestés de l'hérésie depuis le Haut Moyen-Age. Pour d'obscures raisons à la fois électoralistes et clientélistes, sans parler d'éventuels avantages en nature ou en espèces, dont, bien entendu, nul n'a la moindre idée, ces gens-là se sont foutu dans les cornes d'aller édifier un gros réservoir à flotte pour aider les quelques cultivateurs de maïs du cru à faire pousser leurs jolis épis infestés de pesticides. Il n'en fallait pas plus pour qu'un jour, quelques écolos en veine de contestation bucolique ne s'en viennent occuper le site afin de foutre un peu la panique buzzarde. Avec l'aide efficace des Black-Blocs et autres despérados anarcho-marxo-trotsko-mao-écologistes en mal de castagne, l'affaire ne tarda pas à tourner à la bataille rangée contre les Gendarmes déguisés en dark-vadors de sous-préfecture. Après qu'une bonne cinquantaine desdits pandores, attaqués aux jets de projectiles divers, molotovs compris, furent évacués en urgence sur l'Hôpital le plus proche, leur chef se décida à siffler la fin de la récréation et fit lancer les grenades. Mal lui en prit car, hélas, le jeune Rémi se trouvait sur la trajectoire...
Qu'allait il donc fabriquer dans cette galère, au beau milieu des farouches guerilleros de l'Internationale anti-fasciste, ce pauvre Rémi, nul ne le saura jamais. Les media nous le vendent comme un gentil garçon, un peu poète romantique sur les bords, un amoureux de la nature, un doux rêveur...bon, que voulez vous que je vous dise, moi? On ne va tout de même pas se poser de questions malsaines sur le dos d'un mort, pas vrai, surtout que cela ne changerait pas grand chose au problème. Faut croire qu'elle serait mal tombée, la grenade, juste sur celui qu'il ne fallait pas au milieu de centaines d'autres...le gros manque de pot en somme. Allez on va dire ça, c'est plus sympa, non?
Et puis, de la sorte, les Ecolos se retrouvent avec un martyr. Ca leur manquait, ça, un chouette martyr genre Malik Oussékine, alors ils en profitent à bloc. Et pas que les Ecolos, toute la mouvance extrême-gauche, l'ineffable Méluche, nouvelle pastèque autoproclamée, les potes NPA du Facteur sans lettres, tout ce joli monde s'en donne à coeur joie. Et pendant que les flics se font joyeusement tabasser à Nantes, à Toulouse, à Stalingrad (je veux dire la Place, bien sûr), asperger d'acide et de bombes incendiaires aux cris de "allez vous faire cuire un keuf", les notables style Mamère, Duflot et Cie, demandent la démission de cet assassin de Cazeneuve, notre petit Ministre de l'Intérieur. Il ferait bien de se démettre, celui-là, mais pour des raisons diamétralement opposées. Comme flic de choc il a autant la gueule de l'emploi que Fernandel pour intrepréter la Dame au Camélia. Au moins son prédécesseur possédait il un coup de menton à désespérer Mussolini, lui rien, que dalle le pauvre Bernardou, tout juste bon à faire rigoler les clowns agressifs! Qu'est ce qu'il doit se retouver malheureux, le nabot... au moins autant que les poulets qu'il tente vainement de protéger de son aile déplumée. Démission, oui, je suis sûr qu'il ne demanderait pas mieux...putain, retrouver un maroquin bien paisible du côté de Bercy! Les contribuables c'est autrement plus sympa que les Black-Blocs, ça raque et ça la ferme: le bonheur!
Et puis, bon, je cause, je cause; mais après tout je n'en ai rien à foutre de leurs histoires à la con de barrages, d'aéroports et de victimes vachement innocentes. Qu'ils s'en démerdent tous ces pantins désarticulés, tous ces fantoches incapables, élus de leur Démocratie de mes deux. Qu'elles les étouffent, leurs querelles gaucho-intestines, et qu'ils nous foutent enfin la paix...oui, je sais ...encore un voeu pieux...
Amitiés à tous.
Et merde pour qui ne me lira pas.