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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 17:33

Il semble bien que la Russie de Wladimir Putin (et accessoirement de Dimitri Chose) s'apprête à mettre en place des missiles susceptibles de percer le bouclier otanien installé en Pologne et Tchéquie. En dépit des mauvais souvenirs que cela rappelle aux vieux qui ont connu la guerre froide et la sourde trouille qu'elle inspirait, cette perspective ne fait pas, à tort ou à raison, vraiment peur. Pourtant il s'agit grosso modo des mêmes acteurs, la seule différence résidant dans la religion des gens de l'est. Il s'agit désormais d'orthodoxes, alors qu'avant c'étaient des marxistes. Après tout cette évolution apparaît de nature à expliquer le phénomène. D'ailleurs actuellement ce sont les musulmans qui font peur et non les orthodoxes.
Il conviendrait toutefois d'observer avec circonspection le jeux subtil pratiqué par le sieur Putin (et accessoirement par son coadjuteur,le petit Dimitri Machin). Ces personnages animés d'un pragmatisme aussi froid que la guerre d'antan, ne manquent jamais une occasion de faire risette à tout ce que l'occident rejette ou méprise, comme l'Iran et maintenant la Turquie qui amorce un rapprochement, chaleureusement (autant que possible) accueuilli .

Putin et Medvedef (ça y est ça m'est revenu) conservent donc pieusement et continuent à utiliser certaines reliques de la politique soviétique, ce qui n'est pas idiot puisque ces combines avaient parfaitement fonctionné jusqu'à l'avènement de Ronald Reagan.
C'est qu' à présent Barack-Hussein Obama arrive, pétri de ces grandes idées généreuses dont l'effet s'est toujours révélé catastrophique. Côté principes de gestion des affaires étrangères, Obama, on dirait grosso modo Jimmy Carter , les cacahuettes en moins, le côté sexy en plus. On se souvient des résultats calamiteux de ce pauvre Jimmy qui s'est lamentablement planté dans tous les compartiments du jeux. Alors, des mollah iraniens appuyés en douce par Putin, en face d'un Carter bis, cela peut faire horriblement mal. D'autant plus qu'aux manettes diplômatiques, nul ne garantirait que la dame Clinton fasse vraiment le poids requis pour cette sorte d' affontement sauvage. En d'autres termes, nous sommes dans le pétrin. Entre ces perspectives peu engageantes et la crise économico-financière, la Queen of England peut déja commencer à se préparer, au titre de 2009, à remettre en service son vieil "annus horribilis".

"Mais prions Dieu que tous nous veuille absouldre" et merde pour qui ne me lira pas.

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