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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 16:14

 

Voilà cinq ans, jour pour jour, ce petit blog mal fichu naissait d'une idée, comme ça,

qui m'avait chopé un soir de Novembre 2008.  Un petit truc gratouillé à la va-vite,

chaque jour, pour garder la trace du temps qui passe à la manière du train devant

les vaches, à toutes blindes, en laissant juste une illusion fugace. 

En marquant les évènements, par nature éphémères, d'un soupçon de pierre blan-

che, je pensais pouvoir faire oeuvre utile,  servir à amuser un peu sur le moment et

puis laisser à la postérité un petit tumulus de faits plus ou moins drôles,  une sorte

de cairn, comme les montagnards en construisent pour baliser le parcours.

Et puis, bon, on perçoit vite les difficultés de l'écriture quotidienne, certains y parvien-

nent, des héros comme on en trouve dans mes "blogues-potes", moi non. Pas assez

de rigueur et trop de casse-couilles.  Je renonçai donc, pour me rabattre sur l'hebdo-

madaire, fréquence plus compatible avec la flemme naturelle et la vie sociale encom-

brante qui plombent votre serviteur dans ses velléités scripturales.

Je me promis en contrepartie de consacrer tous mes efforts à écrire vraiment,  je

veux dire avec un minimum de tenue,  sinon de qualité littéraire  (faut tout de même

pas déconner).

Et voilà qu'aujourd'hui, j'attaque la sixième année!

L'eusses tu cru, petit blog mal fagoté?


Alors évidemment,  il faut s'accrocher. Lorsqu'on ne fait aucun effort pour se montrer

quelque peu attrayant,  pour faciliter la lecture, pour illustrer gentiment par de jolies

photos ou de petites vidéos sympa, mieux vaut ne pas s'étonner de rencontrer ce

qu'on pourrait, chouette euphémisme, qualifier de succès d'estime.

En comparaison du moindre blog de recettes culinaires,  Onefoutus réalise des

scores dignes de l'équipe de France de football,  limite nuls,  quoi,  le pognon en

moins, bien sûr.

Oui, seulement,  en raison d'un orgueil manifestement au dessus de mes moyens, 

je prétends être aimé pour moi même! Seul un amour immodéré pour ma prose,

me dis-je,  pourrait m'attirer des lecteurs... et en plus, ça marche!  Si le nombre

apparaît infime, la qualité est bien au rendez vous : que de l'élite, mon lectorat, le

dessus du panier du bon peuple réactionnaire, la crème de la crème!  Parfois, un

sale connard s'y hasarde,  parfois,  tel le cormoran pris de colique en plein vol,  il

laisse choir un  "com"  désobligeant  qui me va droit au coeur  puis s'éloigne à

jamais sans espoir de retour.


Voilà.  A tel point que,  le temps passant,  les gens qui consentent à venir régulière-

ment ici me sont devenus des amis très chers. Je leur voue une énorme reconnais-

sance, sans eux j'aurais laissé tomber depuis longtemps,  qu'ils soient remerciés

avec effusion.  Comme toute activité purement gratuite, la tenue d'un obscur blog

mal-pensant, exige, sauf à partir rapidos en quenouille, un minimum d'intérêt de la

part des contemporains.

La postérité,  par définition,  on ne maîtrise pas.  Et puis,  noyé dans la profusion du

bon, du moins bon et du pire de tout ce qui s'écrit de nos jours, le pauvre "Onefoutus"

ne possède pas la moindre chance de surnager. Il est foutu d'avance, comme son

nom semble bien l'indiquer.

 

Reste, bien entendu, la question qui tue : à quoi ça sert?

Ben à rien,  quoi,  c'est évident!  Toutefois,  en contrepartie,  ça ne fait de mal à per-

sonne, ce qui ne me semble pas négligeable;  et puis mes amis-lecteurs ont parfois

l'immense bonté de se déclarer amusés par mes petites couillonnades. Rien que

pour ça, le jeu en vaut la chandelle.  Si je puis,  modestement,   sans pour autant

choper le melon - il n'y a pas de quoi- apporter un peu de rigolade à ceux qui me

lisent,  je suis le plus heureux des vieux réacs-misanthropes.

Je demanderais quoi d'autre? Des obsèques nationales?

Sans compter qu'écrire constitue une activité plutôt agéable et propre à stimuler la ma-

tière grise, ce qui, chez le sujet âgé, apparaît de nature à retarder une léguminisation

dont la seule évocation me flanque une trouille pas possible.  Alors,  même si,  parfois,

sous les regards de mon entourage, je me sens vaguement gêné aux entournures, un

peu comme le petit merdeux qui s'amuse au lieu de faire ses devoirs,  je continue, à

mon rythme, comme lorsque je grimpe un col.

Et, sans jamais mettre le grand braquet, toujours en souplesse, rarement en danseuse, 

je viens ainsi de terminer mon roman,  celui que je mijote depuis bientôt un an et demi,

celui qui va, selon toute probabilité, finir oublié au fond d'un tiroir vu que jamais je

ne parviendrai à le vendre. Vous pensez, des élucubrations même pas politiquement

correctes! Cependant il existe, ce truc, je l'ai écrit de mes petites mains hésitantes

sur le clavier... je n'en suis pas fier,  bien sûr,  pas vraiment content non plus.  Juste

une sorte de sentiment de paternité,  c'est déjà ça...

 

Tout cela pour vous dire qu'Onefoutus ne l'est pas encore,  il durera bien autant que

moi et vous comprendrez que je ne saurais m'engager sur une quelconque échéance.

 Aujourd'hui, je n'écrirai pas, bien sûr. Fermé pour cause d'anniversaire! D'ailleurs je

ne vois rien de saillant, dans une actualité aussi pisseuse, qui pourrait justifier un

article.

Les Bretons, l'écotaxe, toutes ces conneries, ne relèvent plus que du réchauffé.

Bien sûr nos gouvernants gauchiards, empêtrés dans leur socialisterie, leurs que-

relles internes et une impéritie susceptible, un jour ou l'autre, de provoquer l'insur-

rection générale, pédalent tellement dans la choucroute que même en Alsace on n'a

jamais rien vu de pareil. Alors, ils tentent par tous les moyens, aidés par des media

dévoués à leur cause,  de détourner,  par des diversions plus ou moins habiles,

l'attention courroucée du citoyen baisé.

Avec le feuilleton "Racisme Anti-Taube" et ses prolongements divers en termes

de déconnage bien-pensant à tendance paranoïaque débridée, ils parviennent à

peine à amuser la galerie. Un petit rebondissement de temps en temps et ça repart de

plus belles. Oui, seulement le populo s'en fout bien pas mal de la Garde des Seaux,

de ses états d'âme, de ses bananes et de ses coups de gueule agressifs.

Le racisme, dont ils ont tellement la bouche pleine, ces cons, ça intéresse juste les

intellos repus qui s'amusent à se faire peur avec les images d'Epinal de la bête

immonde, la puanteur des relents nauséabonds et tout le toutim.

Les braves gens,  eux,  ça leur en touche une sans faire bouger l'autre comme

disait Chichi le Sénile,  ils s'en épluchent la courgette de la montée du racisme

ordinaire.  En fait de montée ils ont celles des impôts et du chômage,  ça suffit à

leur bonheur.


Pour changer les idées, les media et leurs complices tentent aussi le coup de la

prostitution, grâce aux 343 salauds qui viennent de faire un joli flop, vu qu'avec la

crise on n'a même plus les moyens d'aller aux putes.  Quand le ventre est vide

Bobonne suffit à la maintenance de Popaul  et,  à défaut,  la veuve paluche satisfait

la bourse du manar sans pour autant  la lui délier.

Même ce rigolo d'Antoine, le navigateur élucubrationnesque à la barbe aussi fleurie

que sa chemise, qui débarque à la rescousse!

Qu'est-ce qui lui prend, encore à ce con là d'aller se faire de la pub sur le dos (oui,

enfin...) des pauvres pétasses!  Un zigomar qui revient de Bora-Bora juste pour

tourner sa réclame vendeuse de lunettes et signer deux-trois chansonnettes à la

con!

Et ça veut aller se faire placer une demi-clé sur la barre-franche sans risquer

l'arraisonnement?  Allons, Monsieur le chevelu grison,  un peu de décence que

diable,  nemo auditur propriam turpitudinem allegans comme disaient les juristes

quand on leur filait de la culture, retournez sur le catamaran et foutez nous donc la

paix. Quand on aura besoin de rien on vous sonnera!

 

De toute manière, vu l'impopularité record de ce brave Culbuto, tout ce qu'il pourrait

envisager Muracciole, c'est de nous préter son joli navire, vu que le pédalo, lui, il

coule irrémédiablement. Le Capitaine courageux, pour sa part se carapate chez les

baptisés au sécateur,  paraîtrait que dans les environs de Tel-Aviv  il aurait encore la

cote. 

Si ça peut lui remonter le moral,  après tout... et puis,  un petit tour de Yad

Vashem  fait toujours vashement de bien à nos présidents voyageurs,  c'est connu,

l'électorat kipatisé y reste sensible...quatre ou cinq points Ifop,  par les temps qui

courent, faut pas cracher dessus.

Bien sûr, les préfets auront encore plus intérêt à éviter les balades en quartiers sans-

cibles mais, que voulez vous, conformémént au proverbe arabe, "on ne se fume pas

de joint sans brûler un peu de cannabis".

 

Bon Dimanche et encore merci infiniment à mes lecteurs bien aimés..

Et, bien entendu,  merde pour tous ceux,  si nombreux,  qui ne me liront pas.

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 15:35

 

Pauvre Dylan!

Non pas Bob, m'enfin!  Dylan, le pauvre gosse agressé le 30 Octobre dernier et

sauvé in extrémis par l'intervention d'un tiers au moment où de charmants "Jeunes"

le découpaient au couteau.  Lynché en pleine fête foraine Dylan,  miraculé,  en

somme mais pour combien de temps?

Moi, désolé, je ressens de la peine et de l'inquiétude pour ce gamin de quatorze

ans au regard triste et résigné.  Il a vaguement intéressé les media franchouilles

pendant quelques minutes et puis fini, passé à la trappe, aux oubliettes, avec ses

cinquante points de suture sur sa pauvre gueule  et,  à ses trousses,  toutes les

Chances-Pour-la-France de sa cité.

Piégé, Dylan! Avec sa mère, seule, déboussolée, désargentée, misérable et un

avenir de chiottes à essayer de louvoyer entre les crachats et les coups de couteau.

Il lui restera quoi, comme choix, à Dylan, s'il tient vraiment à survivre?

Une bonne conversion à l'Islam, voilà! Condition nécessaire, bien sûr...souhaitons la

lui suffisante.

Mais bon, tout le monde s'en fout! Certaines personnes en danger, on n'en a rien à

branler de leur porter assistance. Pauvre Dylan!


J'accuse, comme disait l'autre, cette société bien-pensante et généreuse qui gigotte

comme un boisseau de puces à l'évocation de Léonarda et se déshydrate à force

de chialer sur le sort des clandestins de Lampedusa ou de Calais!

Je l'accuse de crime par indifférence, par abandon, par mépris à l'encontre de ses

propres enfants, par saloperie hypocrito-humanitariste.

Peuvent crever, les Dylan, Jason, Mathys et autres Bryans ! Trop pauvres pour quitter

leurs H.L.M. infestés,  trop blancs,  trop isolés pour se défendre!  Des parias,  livrés

pieds et poings liés à leurs petits camarades tortionnaires.  Sans adultes pour les

protéger,  sans flics pour les sauver du viol ou du passage à tabac.  Même l'Ecole

de la République (poil à la trique),  ils n'en sauraient rien attendre de bon.  Les ensei-

gnants des kartchiers-sans-cibles ont bien assez de boulot à tenter de sauver leurs

peaux.  Alors, vous pensez,  les petits Céfrans noyés dans la masse...

 

Et après ça, on vient nous seriner à longueur de temps que le danger vient du Front

National!  Le danger pour qui, bande de salauds?

On le voit bien d'où il vient le danger, pas de ce côté là, ça saute aux yeux!

Vous avez des drames, comme ça, qui se jouent discrètement, en douce, loin des

regards au fond des no men's lands péri-urbains. Comme on ne les voit pas, on les

ignore. Et quand, par hasard, on en aperçoit un minuscule bout qui dépasse, comme

dans le cas du petit Dylan,  vite,  vite,  on l'enterre... des fois qu'il  réveillerait soudain

les consciences assoupies...ça oui, ce serait grave, si les braves gens venaient à

se rendre compte. On ne sait jamais, des fois que ça les prendrait de se révolter

comme des Bretons!

Bon, ne nous berçons pas d'illusions, le risque apparaît très modéré, tout de même.

Depuis quand on verrait des Franchouilles se mobiliser pour autre chose que leur

pouvoir d'achat?

Ah, oui, soyons justes, ne passons pas sous silence l'exception notable du mariage

par derrière. Pour une fois, là, nous avions une manif désintéressée...bon, on a vu

le résultat...et après, voilà-t-il pas Taubirat qui s'indigne de déclencher des réactions

quelque peu déplacées.

Quand vous méprisez un courant politique à ce point là, faut pas s'étonner des retom-

bées, si stupides soient elles... sans doute eussent ils préféré récolter de la violence,

nos bon Socialos. Casser du bien public c'est moins grave que de jeter des bananes,

question de "valeurs"...oui, peut être, après tout, en tout cas c'est plus efficace.

Et puis, tout dépend de qui elle vient,  la violence.  Souvenez vous de Nicolas... oui le

jeune homme que les sbires de Valls et de La Taube emprisonnèrent et torturèrent

pendant plusieurs jours pour avoir porté le tee-shirt de la Manif pour Tous, inqualifiable

menée terroriste!

Les opposants au mariage-inverti on les gazait, on les bastonnait, on les embastillait

pour les punir de défiler paisiblement.

Les Bretons qui cassent tout, on n'y touche pas, on les regarde faire!

 

                         Oui, je viens en Bretagne foutre le bordel

                         Je viens, selon l'usage antique et solennel,

                         Démolir pieusement et briser sans scrupule,

                         Terroriser l'Etat, obtenir qu'il recule,

                         En un mot comme en cent je viens planter la merde

                         Et je gagnerai bien à ce que d'autres perdent.

                         L'écotaxe abhorrée excite ma colère,

                         Le changement promis se transforme en galère,

                         J'ai cru les Socialos et leurs promesses folles

                         Et c'est contre le mur qu'aujourd'hui je les colle!

                         Sous leurs rouges bonnets les Bretons magnifiques

                         Pleins d'ardeur et de cidre incendient les portiques,

                         S'en prennent aux radars, démontent des glissières,

                         Aux poulagas de Valls ils balancent des pierres!

                         Tranquilles, cependant, nos bons amis Bretons,

                         Quand ils ont tout cassé rentrent à la maison.

                         Aucune punition ne saurait les toucher,

                         Les gens de l'Armorique ont toujours bien voté.

                         Le soir du changement, dans le moment de gloire

                         Du petit Culbuto célébrant sa victoire,

                         On a cru distinguer, Place de la Bastille

                         Dans l'euphorie bronzée des garçon et des filles

                         Noyé au beau milieu des drapeaux africains

                         Le fanion noir et blanc du Peuple Armoricain.

                         Croyez bien qu'il vaut mieux dans notre douce France,

                         Plutôt que de voler au secours de l'Enfance,

                         Défendre le transport des poulets, des cochons,

                         Au risque de déplaire  à l'ami Mélanchon.

                         Selon que vous serez bien vu ou détestable,

                         Pépère fera tout pour vous être agréable

                         Ou bien vous traitera pire qu'un excrément,

                         Parceque le changement, pour sûr, c'est maintenant!

 

Eh bien, que voulez vous, le processus de délitement national se poursuit tout

naturellement, rien que de fort logique. Pendant que nos rouges Bretons vomis-

sent l'écotaxe, leurs compatriotes Alsaciens, étouffés par le transit quotidien de

milliers de gros-culs, la réclament à cors et à cris. Tout le trafic du Nord au Sud

de l'Europe passe par chez eux pour éviter de raquer dans les pays voisins!

Alors ils ne savent plus comment s'en dépétrer de ce merdier, nos braves gouver-

nants à la rose. Bien sûr, ils vont la reporter après les élections, cette taxe maudite,

mais il en faudra plus pour calmer la Bretagne. Discrétos ils vont leur faire passer

le mot : enterrement de troisième classe dans la plus stricte intimité, ni fleurs ni

couronnes, pas de serrement de mains!

Oui mais les Alsacos, me direz vous? Attendez, on s'en fout, ils votent à droite!


Et vogue la galère! Tout s'en va en quenouille, plus rien ne tient la route, même

Standard and Poor's qui vient rajouter sa petite couche et encore bien contents

qu'il nous laissent -momentanément- dans le AA. S'agissant d'un débiteur en route

pour la faillite ça friserait presque la complicité au sens pénal du terme!

Pour sortir un peu la tête de la baignoire, il leur reste quoi, aux Socialos?

Il y a bien la guerre de quatorze...bon, on anticipe un peu sur le centenaire mais ça

permet à Pépère de prononcer les jolis discours du camarade Aquilino Morelle.

La Grande Guerre, au moins, elle plaît à tout le monde, elle ne mange pas de pain

et surfe avec souplesse sur l'incontestable. 

L'héroïsme des aïeux,  l'admirable abnégation des poilus,  la victoire en chantant,

voilà des sujets de légitime fierté et de ravaudage du tissu national. Avec, en prime,

un grand déballage de tirailleurs Sénégalais  et  de goumiers Marocains,  afin de

bien souligner les hauts-faits de ces Musulmans  qui sauvèrent la France à des

chiées de reprises.

Bon, seulement voilà, les Franchouilles ils s'en astiquent le gourdin, de quatorze-

dix-huit, ce qui les intéresse,eux, c'est ici et maintenant comme disait le Tonton de

Tata(l'écrivain), le chômage, les impôts, l'insécurité, l'invasion, tout ça, quoi, bien

terre à terre et bien à courte vue. Pas moyen d'y échapper!

Même le Général de Gaulle! A la rigueur il peut détourner un instant l'attention des

plus anciens, les jeunes générations le confondant souvent avec Louis XIV, enfin

les plus instruits, bien sûr...

Ce qui n'empêche pas Anne Hidalgo d'aller parader sur la tombe du Grand Charles.

Pour ceux qui se souviennent de la manière dont les Socialos l'avaient traité, ça

fait un peu drôle. Mais avec ces gens-là, il ne faut s'étonner de rien.

Comme on dit chez moi, ils ont la figure comme le cul, ces gauchiards!

 

Joyeux 11 Novembre!

Et merde pour qui ne me lira pas.

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 09:38

 

Bon, je préfère vous le dire tout de suite, nous ne parlerons pas otages. Voilà!

Nous ne parlerons pas non plus des deux journalistes bousillés au Nord-Mali, les

media en traitent suffisament sans rien en savoir. Disons seulement que, par bon-

heur nous avons avec nous  Le 334eme Saint. de Tombouctou.   A défaut d'une

protection efficace, il offrira peut être à ces deux malheureux un petit strapontin au

Paradis d'Allah.

Si nous parlions plutôt  Europe, qu'en dites vous?  Une fois n'est pas coutume, ça

ne mange pas de pain... enfin un peu quand même mais là ne réside pas le propos.

Surtout que, croyez moi ou pas, c'est bel et bien du côté de l'Europe que pourrait

venir une petite lueur d'espoir.

Sans doute vous dites vous en votre for intérieur : "ça y est, ça devait arriver un jour

ou l'autre, la sénilité vient de le rattraper, le pauvre!"

Eh bien peut être, en effet, je me sens mal placé pour soutenir le contraire mais

laissez moi au moins une chance de me justifier,  nom de dieu!  Quand j'envoie du

paradoxe de ce calibre,  c'est que j'ai mes raisons,  tout de même, flûte!


Adoncques,  pas plus tard qu'hier matin,  j'écoutais la Radio Judaïque...

Et alors!  C'est mon droit, non?  On écoute ce qu'on veut, après tout!  Les ondes

hertziennes, même si leur nom pourrait laisser croire le contraire, n'exigent en

aucune façon que nous soyons baptisés au sécateur pour nous rentrer dans le

transistor.

Et puis,  je vais vous dire,  mieux vaut encore se brancher sur Radio-Kippa

qu'écouter le préchi-précha  gauchiard du  Service Public,  les divagations  bien-

pensantes d'Europe 1 ou les débilités populacières de RMC.   Au moins,  les

radioteurs israélites font ils leur boulot consciencieusement, sans état d'âme et

loin de toute arrière pensée de bourrage de crâne.  D'ailleurs l'auditoire s'en

offusquerait avec toute la véhémence d'un Peuple Elu qui ne s'en laisse conter

que par l'Eternel et encore pas à tous les coups.

 Pour en revenir,  je les entendais,  les raccourcis du paf,  s'inquiéter avec le plus

grand sérieux d'un phénomène qu'ils qualifiaient de "montée des extrêmes-

droites européennes".  L'idée étant que partout sur le vieux continent,  de la

Norvège à la Hongrie et de la Flandre Belge à la Grèce, en passant bien

entendu par une France qui les déçoit beaucoup sur ce coup-là,  les partis poli-

tiques de type facho-réac reprennent un sacré poil de la bête.


Par suite, leur grosse crainte la voilà : aux élections européennes de l'an prochain,

en mettant les choses au mieux les partis en question obtiennent une minorité de

blocage  et,  en les mettant au pire,  la majorité!

Ouh, la, la, merde alors, vous mordez la catastrophe sans nom, dites donc!

J'ai un peu de mal à comprendre leur frousse,  malgré toute ma  bonne volonté,

sachant qu'Hitler, Goebbels, Himmler, Göring et compagnie ont cessé depuis belle

lurette de s'intéresser à la politique.

Aujourd'hui les partis les plus à droite tendraient surtout à vouloir faire barrage à

l'invasion islamique  - dont, soit dit en passant, nos amis sans prépuce ne sauraient 

rien attendre de bon -  tandis qu'ils se préoccupent comme d'une guigne de réactiver

les fours crématoires.

En attendant, le chroniqueur de service-rabbinique observait que, dans un

suffrage proportionnel intégral à un seul tour, les potes internationaux de Marine,

qui représentent entre vingt et trente pour cent des électorats européens, pourraient

bien emporter le morceau et ainsi foutre en l'air toute la belle construction  pleine de

directives et autres joyeux règlements pondus depuis quarante ans par la grosse

Commission du camarade Barroso.

Bon Yaveh mais c'est bien sûr!

Un Parlement Européen avec une majorité de cette nature, voilà qui pourrait changer

radicalement la donne. En tout cas, sur Radio Chalom ils semblaient le redouter.

Alors, si ces gens-là s'inquiètent, nous ferions peut être bien d'y croire un peu, nous

autres.  Et d'espérer!  Le jeu en vaut la chandelle, non?   Et nous n'avons plus rien à

perdre! Faudra se mobiliser grave au mois de Mai prochain c'est peut être là que ça

va se jouer.

A moins que l'effondrement ne se produise encore plus vite...

 

Oui parce que la révolte gronde chez les Bretons à bonnets rouge d' Armor-Lux.

Même que cette belle entreprise textile bien de chez eux a plus gagné de la

colère anti écotaxe que des campagnes photographiques du sémillant ministre

du rabaissement collectif...ah?  C'est pas ça?

L'affaire apparaît grave. Non seulement ces têtes de pioche d'Armoricains maintien-

nent leur mouvement insurrectionnel en dépit de la spectaculaire reculade du Premier

Sinistre mais encore demandent-ils maintenant la peau d'un Président pourtant élu par

leurs soins à une écrasante majorité.

"Hollande dégage!" a t-on pu voir sur des banderoles de vingt-cinq mètres de long,

à Quimper,   hier après-midi ...  on serait pas en automne et à ces latitudes,  on

pourrait parler de printemps arabe,  tiens, on s'y croirait presque.

Ils ont même remis au goût du jour la bataille de fleurs, les mecs, comme sur la

Promenade des Anglais mais avec des pots de chrysanthèmes balancés dans la

gueule des CRS défenseurs de la Préfecture.


Rien à faire, c'est le désamour. Terre socialiste de tradition, la Bretagne prend

soudain conscience du pétrin dans lequel elle se trouve.  Fabriquer de la merde,

aujourd'hui, tout le monde en est capable et pour beaucoup moins cher que les mecs

aux chapeaux ronds. Alors, un grand ramponneau de mondialisation suivi d'un bon

coup de crise... un zeste de  changement-c'est-maintenant  et tout s'écroule! 

Adieu veaux, vaches, cochons, couvées, sardines, crêpes au sarrasin, pâtés en boîte,

algues vertes et choux fleurs aux nitrates! Les symboles d'une prospérité en train de

s'effondrer partent en quenouille en même temps que les ex-travailleurs commencent

à retirer en masse leurs dossiers de Pôle Emploi.

Soyons juste, c'est ballot pour Hollandouille parce qu'après tout les Socialos n'ont

fait que précipiter le mouvement.  Les Bretons subissent les conséquences de leur

inadaptation au monde d'aujourd'hui, mondialisé et implacable. Je dirai aussi, peut

être, de leur aveuglement - pour rester sympa - car lorsqu'on est dans leur situation,

appeler les Socialistes à la rescousse c'est comme boire un grand verre d'eau au

moment même où l'on se noie, n'est-ce pas?

Mais de toute façon ces gens là se seraient cassé la gueule. Tôt ou tard.

 

Et puis, ne nous enfonçons pas encore plus profond le doigt dans l'oeil, par pitié!

La Bretagne joue un rôle d'avant-garde dans cette affaire de dégringolade, le reste

du Pays suivra. Forcément.

Comment voulez vous affronter la concurrence avec tous les boulets qui nous plombent

les panards? Le Modèle Social Français que le monde entier nous envie, on en voit le

résultat chez les copains du Morbihan et du Finistère mais bientôt le reste suivra.

On s'y prendrait comment pour l'éviter?

Si encore nous étions comme les Allemands, à fabriquer des choses que personne

d'autre ne sait faire et qui donnent vachement envie, en plus.

Hélas!  Hélas!  Hélas!  Comme disait Charlot-Gros-Pif (pardon Nettoue),  nous on 

essaie de vendre nos mixers et nos marinières à rayure,  putain!

On est foutus d'avance!

Sans compter qu'à partir d'un certain degré, l'effondrement deviendra cumulatif.

A force de foutre les gens au chômage il faudra emprunter de plus en plus pour les

indemniser. Pour peu que les marchés financiers commencent à s'inquiéter et que

les taux d'intérêt remontent en flèche, on se retouve illico dans la situation de la

Grèce.

Avec Hollandréou obligé de s'enfuir la queue entre les jambes...parcequ' une fois

arrivés à ce point, c'est tout le pays qui  ressemblera à Quimper en révolution.

En pire!   Quand la peur prendra le dessus,  même les CRS iront casser les

préfectures.

Bon, je noircis un peu mais pas tellement, vous savez, il suffirait de pas grand chose.

Les Bretons commencent à le ressentir confusément,  alors c'est pas bien dur à

comprendre,  pas vrai?

Finalement, je ne vois même pas pourquoi on s'étonne.  On ne récolte jamais que

ce qu'on a semé,  toutes les grand-mères de chez nous le savaient bien, elles...

 

Bon Dimanche tant que ça dure.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 08:36

 

Qu'est ce qu'elle pouvait bien vouloir espionner, la NSA, en piratant le portable de

Culbuto? Pour moi ces mecs ont décidé de s'offrir une petite récréation, de se payer

une belle tranche de rigolade. Je ne vois pas d'autre explication. Diable, les gens

les mieux renseignés du monde,  normalement  ils ne sauraient ignorer à qui ils ont

affaire, tout de même; un branquignol de ce calibre ça ne s'écoute pas sérieusement.

Juste pour le fun, peut être pour dérider un peu Barack-Hussein, le pauvre avec tous

les ennuis qu'on lui fait, vous pensez!

Mais, bon, j'admets bien volontiers que cela ne se conçoive pas entre vieux amis de

plus de deux cents-ans.  Même pour rire.  Sans compter que depuis l'attaque manquée

contre la Syrie  (voir Expédition punitive.)  il l'a mauvaise,  notre petit Président de la

République bien comique.

Passer pour un con, soit, il a l'habitude mais là ça ressemblait trop au coup de pied

négligemment balancé dans le cul du toutou qui vous lèche les pompes. Et main-

tenant, qu'est-ce qu'il apprend, Pépère? Qu'il l'espionne, Obama, parfaitement!

Elle est où, la logique?

En même temps, cela pourrait passer pour flatteur, cette affaire. On ne s'intéresse,

par définition, qu'aux personnes dignes d'intérêt. La preuve, Angela. Qu'ils l'écoutent

attentivement, la gravosse,  ça paraît absolument légitime,  obligatoire même.  Là, 

c'est du lourd - sans blaguer le moins du monde- s'en désintéresser relèverait de la

faute professionnelle pour les barbouzes du monde entier, à commencer par les

Amerloques.

Alors, d'ici qu'ils le surveillent juste par politesse, Mimolette, pour ne pas le vexer...

 

Je saisirais mieux s'ils s'en prenaient à Moscou-Vessie, les sbires de la Maison

Blanche. Pour bien tout savoir sur la France et sa nature profonde, il faut sonder Bercy.

C'est là que ça se passe.

Car il importe de comprendre que tous ces impôts,  toutes ces taxes,  tous ces prélè-

vements confiscatoires qui apparaissent chaque jour et disparaissent parfois tout

aussitôt, surtout depuis l'arrivée au pouvoir de nos chers Socialos, constituent le fruit

des masturbations cérébrales de fonctionnaires affectés aux Ministères de l'Economie, 

des Finances et du Budget. 

Ces jeunes-gens, pour la plupart issus de la Botte (de l'ENA) sans nécessairement

puer des pieds,  passent le plus clair de leur journée à imaginer tous les moyens pos-

sibles de renflouer les caisses percées de l'Etat.

A priori, sans prétendre connaître à fond les arcanes de ce grand temple de la Répupu,

je crois savoir que très peu d'entre ces dévoués commis bossent sur les économies.

Le gros du boulot consiste en la recherche-développement en matière d'impôt, le seul

truc qui marche au poil : les recettes, la pompe aspirante quoi.

Bien sûr, dans le temps leurs prédécesseurs inventaient carrément de petites

merveilles d'ingéniosité, telle la TVA une des rares créations françaises que nous

soyons parvenus à exporter au cours du dernier demi-siècle.  Bien sûr, nous n'en som-

mes plus là. Aujourd'hui, il s'agit surtout d'augmenter des pourcentages tout en évaluant

les montants supplémentaires ratiboisables en conséquence.

Grâce à ces travaux un peu rébarbatifs,  il faut bien l'avouer,  MM.  les Ministres du

chiffre trouvent, chaque matin sur leurs bureaux, de jolies petites notes détaillant les

produits prévisionnels comparés de la hausse du taux des prélèvements sur les

ventes de boissons gazeuses et de l'augmentation de la CSG sur les plus-values de

cession des actifs ultramarins.

Pour ne citer que des exemples, bien entendu..

Sur ces bases, Mosco le Trotsko et le petit Cazeneuve, successeur de Cahuzac & Co ,

opèrent un premier tri afin de ne transmettre aux grands décideurs de Matignon que

les meilleurs trouvailles de nos petits fiscotons de Bercy.

Une fois le tout bien arbitré et bien encaustiqué, ça part à l'Elysée pour imprimatur.

 

Cependant, à force de s'embourber dans des tas d'additions, de soustractions, de

miltiplications, de règles de trois et de comptes d'apothicaire, ces braves décideurs

finissent par perdre de vue l'aspect politique des choses. Ils laissent ainsi sortir des

projets mal foutus dont ils oublient d'évaluer les conséquences potentielles en termes

d'exaspération de leurs électeurs.

Voilà comment on décide de ponctions rétroactives sur le petit épargant fauché, 

d'écotaxes propres à étrangler définitivement les Bretons déjà aux abois, d'aug-

menter les cotisations des Artisans qui crèvent,  de charges supplémentaires pour

les mutuelles en voie d'extinction, de racketter à 75%  les gros salaires pour couler

les clubs de foot et de relever de trois points supplémentaires la TVA sur le bâtiment

qui va effroyablement mal. Entre autres.

L'électeur socialo de base s'en prend donc plein la musette, ce qui est bien fait pour

sa gueule mais ne manquera pas de le pousser à une réflexion critique au moment

de glisser le bulletin dans l'urne. J'en connais même qui s'apprêteraient à voter F.N.

mais ne le dites à personne, ça pourrait se répéter.

Par suite, la valse hésitation tend à devenir le pas emblématique d'un socialisme

de bal-musette élevé au rang de french touch au même titre que les sacs Vuitton

et les Clio totalement optionnées. Vous avez des députés qui votent un truc et qui

le lendemain suggèrent de revenir dessus pour cause d'hémorragies électorales

en perspective, comme sur le coup des Plans d'Epargne.

Et Matignon qui suit comme un seul homme!

Bon, d'accord, la Représentation Nationale a voté mais ça vaut pas. On efface tout

et on recommence, le changement c'est maintenant !

Un pas en avant, un pas de côté, un pas en arrière. Un-deux-trois, un-deux-trois...

C'est là qu'on regrette encore plus André Verchuren, il nous aurait tenu le Perchoir

bien mieux que Bartolone!

Les mecs qui nous espionnent,  à force de n'y rien comprendre ils doivent se

demander si on n'aurait pas codé la démocratie parlementaire,  pour tromper

l'adversaire.  Pas possible qu'il arrivent à nous imaginer aussi cons.  Il paraîtrait

même qu'en observant le déroulement des primaires municipales socialos de

Marseille, les sbires de la NSA auraient failli croire à une diversion visant à couvrir

l' attaque surprise de Flanby 1er. contre la Syrie; tellement ça leur a paru mystérieux

et suspect!

 

Je ne sais pas vous,  mais moi j'ai passé une soirée formidable, Dimanche dernier.

Le Show Ghali-Mennucci, ça dépassait de cent coudées tous les spectacles dits

"humoristiques" qu'on nous refile de temps à autre pour tenter de dérider le gogo.

Une sorte de moment de grâce au cours duquel les deux comiques atteignirent les

sommets de leur art. Les deux! 

Samia Ghali qui s'employait à faire huer le Président et son Premier Ministre par

une chorale de "Jeunes" des Quartiers-Nords, un pur régal!

La même Samia, tirant une gueule de cinq pieds de long aux côtés d'un Menucci

hilare, triomphant mais emmerdé quand même par l'attitude ouvertement hostile de

sa concurrente malheureuse, un bonheur!

Et les drôlatiques tentatives de Menucci pour essayer d'obtenir un minimum de

sourire de la Dame, pour la photo : du Fernandel de la meilleure époque!

Deux heures de saine et franche rigolade.  Quand,  par dessus le marché, on ne s'y

attend pas,  ça ressemble beaucoup à un cadeau du Ciel,  surtout par les temps si

moroses qui courent.

Sans compter le physique des duettistes. Entre la hiératique pasionaria guérinienne,

murée dans un silence agressif admirablement rehaussé par sa beauté tragique et

le gros Marseillais chaleureux, avec son air un peu niais,  sa volubilité de pétanqueur

servie par un accent à dégoûter Gaudin, le contraste à lui seul magnifiait le spectacle.

Sincèrement,  je crois que je n'avais pas rigolé comme ça depuis le soir du 21 Avril

2002.

 

Je subodore, en plus, qu'avec des pointures de ce calibre nous voilà partis pour des

mois de plaisir sans mélange.

Déjà, l'accueil réservé au gros Mennucci, Mardi dernier, par une Assemblée Nationale

totalement acquise à la comédie marseillaise. "Sa-mia, Sa-mia, Sa-mia", ça scandait

sur les bancs de la Droite... peut être même l'enthousiasme débordait-il quelque peu

sur les travées voisines.  Un vrai triomphe.  Un grand moment démocratique.

Inoubliable!

Cependant la dernière réunion plénière de la Communauté Urbaine Phocéenne, pas

plus tard que ce Vendredi, nous réservait une surprise encore plus savoureuse.

Une scène d'anthologie : Mennucci, auréolé de son investiture de futur Maire pas tout

à fait sûr quand même,  demande à ses collègues UMP de l'applaudir un peu,  quoi,

par gentillesse méridionale, simplement.

Et le sieur Bruno Gilles, Sénateur Maire des beaux quartiers, qui lui répond : " fais

gaffe qu'en guise d'ovation on se mette pas à gueuler Sa-mia, Sa-mia, comme à

Paris".

Alors, le Mennucci croit trouver la réplique :  " Huong,  puteung!  Ca serait bien la

première fois que tu serais sympa avec une Arabe!"

Oh, nom de Dieu, la mauvaise inspiration, dites donc!

Le tollé! Comme si le plafond du grand hémicycle lui dégringolait sur la tronche, au

pauvre gros!  Déferlement d'indignation!  Propos racistes, inacceptables. Toute la

Droite, Gaudin en tête, quitte la scéance, drapée dans sa dignité outragée.

Samia Ghali elle même - à ce genre de réunion tout le beau monde assiste- sort de

la salle en silence mais non sans réprimer avec les pires difficultés un petit sourire

amusé...tout vient à point à qui sait attendre, même le sourire de Samia...

 

Bon Dimanche, et conservez vous bien, comme disait Fernandel.

Et merde pour qui ne me lira pas.

 

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 08:39

 

- "Tu m'as traité de parisieng!Ho peuchère!  Encaisser pareille insulte en pleine

gueule! Venant de Samia Ghali, une nana des Quartiers Nord, par dessus le marché!

Il a frisé l'infarctus, sur ce coup-là, le pauvre Mennucci. On a beau émarger au Parti

Socialiste, la diffamation élevée à un tel degré ça ne passe pas.  "Parisien"!

M'enfin!

C'est vrai, ça, tout de même! Petit fils d'immigrés toscans, enfant de La Cabucelle,

membre éminent du Parti, héritier de l'esprit Defferre, nom de dieu! Se faire mettre

plus bas que terre de la sorte par une créature de Guérini! Un comble!

Reconnaissons que depuis une grosse semaine l'injure la plus crapouilleuse fleurit

de tous côtés au sein de la vie politique franchouille. Un vrai bonheur!

Vous avez Morano qui se fait traiter de tous les noms d'oiseau par cette vieille cha-

rogne de Guy Bedos (y a pas de raison de se gêner, c'est pour rire), vous trouvez

aussi, dans le même ordre d'idée, la petite Marion Maréchal-Le Pen, objet de pro-

pos infects de la part d'une sous-merde d'assistant parlementaire socialiste  (c'est

pas trop pour rire mais tant pis, j'assume).

Bon, quand ça va de gauche à droite,  passe encore. 

Faut comprendre, des grognasses comme Morano ou Le Pen,  c'est tellement

nauséabond que ça peut se traiter comme de la fiente, admettons.

En revanche,  quand un salaud de député UMP,  fût-il Breton,  imite la poule en plein

hémicycle pendant l'allocution d'une collègue vert-pastèque,  là  ça ne passe plus.

Question de principe! Il s'agit de misogynie beauffienne de droite, pas comme les

bluettes de cette ordure de Bedos  (attention, c'est pour rire)  ou les facéties char-

mantes du petit crevard socialo précité.

Non, là on est dans le dur! Aller traiter une écologiste de gallinacée c'est pire que

tout.  Elle lui ont fait quoi,  les pauvres cocotes, à l'horrible réac breton?  (Attendez,

c'est pour rire voyons, cot, cot, cot, cot...).

 

Cependant, tout cela ne pèse pas bien lourd en comparaison de l'affaire Taubira.

Enfin je veux dire l'affaire Anne-Sophie Leclère, l'infâme qui osa publier un portrait

de la Garde des Sceaux à dix-huit mois. Sauf que le portrait en question s'est révélé

à l'analyse comme celui d'un petit chimpanzé anonyme; âgé de seulement six mois,

qui plus est!

Il va sans dire que la dame Leclère fut illico virée avec pertes et fracas par un Front-

National tout à fait intransigeant quant aux risques de rediabolisation encourus sur

ce genre de coup tordu.  Nous ne sommes plus au temps du père Le Pen dont les

blagues à deux balles, les jeux de mots laids et les boutades rappellant les heures

les plus sombres etc... faisaient les délices d'une Gauche bien-pensante qui s'en

régalait comme la chaisière du pain-bénit.

Non, là ça ne rigole plus. Il est en conquête de pouvoir, le Front et non plus en repré-

sentation provocatrice. Pas question de laisser la première gourde venue bousiller

le boulot, même si elle dit tout haut ce que plein de gens pensent tout bas de notre

pasionaria guyannaise.

D'un point de vue strictement scientifique,  l'Homme apparaît bien sûr comme une

espèce particulière de singe mais de là à le confondre avec son cousin arboricole

il y a de la marge. Je m'étonne d'ailleurs que seuls les Socialos et les UMP aient

manifesté leur réprobation au regard d'une telle ignominie. Curieusement les Chim-

panzés n'ont rien dit.

Vu la qualité de l'attaque et les caractéristiques spécifiques de la personne visée,

cette histoire aurait pu faire du foin dans le landerneau gauchiste, toujours prêt à en

rajouter plusieurs couches sitôt que le racisme le plus abject pointe son mufle hideux.

Manque de pot c'était sans compter avec l'ouragan Léonarda qui déferle en ce mo-

ment même, détruisant tout sur son passage, entre le Faubourg Saint-Honoré et la

Place Beauvau.

 

Léonarda! Sacrebleu la belle affaire!  Avec tout ce qu'il faut pour entraîner un déchaî-

nement médiatique comme on n'en avait pas vu, peut être, depuis les mésaventures

du regretté Roger Salengro.

Pensez donc! Une jeune Kosovare de quinze ans arrêtée par les sbires de Valls en

pleine sortie scolaire. Rejetée par la République et renvoyée dans son trou comme

le chien viré du jeu de quilles à grands coups de lattes sous la queue!  Un vrai

cadeau du Ciel pour la bien-pensance gauchosphérique.

Aussitôt, la levée de boucliers, les trompettes de Jéricho, la charge de la brigade

légère et même de la lourde, les chars russes des potes de Mélanchon, les tirs de

barrage de l'Education Nationale, Ministre en tête, le scud du Président de la

Chambre des Députés comme quoi la loi doit s'effacer devant les valeurs de la

Gauche et la mobilisation des Lycéens manipulés pour bien foutre le bordel dans

la rue. Bref, le branle-bas de combat gauchiste des grands jours.

Notons au passage qu'en général ces choses là se produisent sous les gouver-

nements dits "de droite". Là, nous assistons à une grande innovation : la mobili-

sation de la Gauche contre un ministre de gauche...mais facho.

Il ne faut pas s'y tromper, en effet, Léonarda c'est la bombe atomique sur Iroshivalls,

voilà tout.

Ca faisait un moment qu'on la sentait monter, la grogne des gauchiards contre le

petit Manuel et ses manières sarkozyques.  Là,  en plus,  il se trouvait en dépla-

cement à la Guadeloupe, le mec, ça laissait l'ouverture, comme aurait dit le voisin

Toussaint!

Emmerdé comme un rat dans la nasse, Culbuto se trouvait dès lors esseulé pour

ne pas dire isolé entre tous ces furibards style Peillon, Duflot, Bartolone et consorts,

déterminés à sauter sur l'occase pour remettre les pendules de l'Elysée à l'heure

collectiviste. Du coup il a passé un coup de biniou à Manolo à Pointe à Pitre:

-" Fais moi le plaisir de rappliquer dare dare, tu m'as foutu dans la merde avec tes

conneries de reconduite à la frontière, je les ai tous aux fesses, là, même les enfants

des écoles. Faut que tu me tires du pétrin, Manou! Combien tu veux que je tienne,

planqué sous le grand escalier avec tous ces ahuris qui me donnent la chasse? 

A propos de chasse,  je ne peux même pas aller pisser,  bordel!  Saute dans le

premier avion, merde,  laisse tomber les Marrons,  en ce moment-ci on n'en a rien

à foutre!"

Alors, M. le Ministre de l'Intérieur mit une fin prématurée à son exceptionnelle tournée

dans un département d'Outre Mer qui eût tout de même mérité mieux et reprit à tire

d'ailes le chemin de Paris.

Tout ça pour Léonarda, dites donc, c'est y pas formidable?

 

Mais bien sûr, la pantalonnade ne s'arrête pas là.

Rentré au bercail, après avoir délivré son patron, le brave Manuel reprit l'affaire en

mains, procéda à une rapide relecture du rapport établi sur sa demande par son

Inspection Générale, fit rectifier les deux ou trois plus grosses conneries et passa

le tout à Pépère qui donna son feu vert à la publication.

Intéressant, ce document, on y apprend plein de choses sur la famille de la petite.

Notamment sur son père, bien connu des services de police pour des faits de

vol, voire de mauvais traitements à enfants, sans parler des palanquées de fausses

déclarations qui émaillent son dossier administratif.

Quand on aura précisé que ces braves gens ont complètement saccagé l'apparte-

ment mis à leur disposition, à tel point que sa remise en état exigera plusieurs mois

"avant qu'on puisse y reloger une nouvelle famille demanderesse d'asile" (sic) on

comprendra que les Juges, malgré toute leur mauvaise volonté et après quatre ans

de procédure, aient fini par conclure à la nécessité d'en débarrasser la République.

Et en ce qui concerne l'adorable petite Léonarda, les flics ne l'ont pas trouvée chez

ses parents le soir où ils sont venus les prévenir.  Normal, "elle découche souvent"

(sic) et nul ne sait où la joindre!

Fort d'un rapport concluant à la parfaite régularité des mesures prises dans cette

couillonnade par les différents intervenants officiels, le Président de la République

Française décida d'intervenir à la Télévision en urgence, un peu comme le Général

de Gaulle au moment du Putsch d'Alger. C'est tout dire.

 

Enfin, non, pas tout, parce qu'à la grande surprise des gens de bon sens qui

l'écoutaient plus ou moins, le Capitaine de Pédalo, après avoir mis le cap sur le

respect scupuleux des Lois de la République, vira brusquement de bord en invitant

Léonarda à revenir en France "poursuivre ses études"! Mais attention, hein, toute

seule, sans Papa, ni Maman, ni la petite soeur, ni les petits frères. Juste Léonarda.

La vedette, quoi, la VIP!

En d'autres termes, non seulement ce type,  le Chef de l 'Etat tout de même,  quasi-

ment le Roi de France, s'occupe d'une affaire qui aurait dû rester au niveau du Préfet,

mais encore trouve t-il une solution aussi maladroite que saugrenue .

Résultat, évidemment, tout le monde lui tombe dessus comme stukas en piqué.

La Droite pour cause de manque d'autorité, d'indécision, de non respect des lois et

des décisions de justice, de désaveu des forces de l'ordre, bref de Hollandouillisme.

La Gauche, pour cause d'inhumanité hypocrite car on ne saurait demander à une

enfant de quinze ans de choisir entre sa famille et la France.

Tout faux sur toute la ligne. Moi, je le savais un peu con, le mec mais à ce point-là...

 

Alors que voulez vous? En désespoir de cause je vous ai concocté une petite

chanson sur l'air de "Marinella" si délicieusement chantée par l'inoubliable Tino.

Comme quoi, l'affaire se corse...

 

                                                 LEONARDA

 

                                Léonarda,

                                La France t'a ouvert les bras

                                Et puis elle t'a foutue dehors,

                                A présent elle a des remords.

                                          Toi, tout là bas,

                                Du côté de Mitrovica

                                Dans ton pays mystérieux 

                                Nous savons bien ce que tu veux.

                                Avec ton père et ta mère,

                                Ta soeur et tes petits frères

                                Tu te vois déjà rentrée

                                Dans ton collège adoré

                                En France, terre d'asile,

                                Joli pays d'imbéciles

                                Et d'enfoirés!

                                Léonarda,

                                Je sais bien que tu reviendras

                                Ainsi que Maman et Papa

                                Et aussi toute ta smala.

                                Car tu nous aimeras toujours

                                Et nous voulons ton retour,

                                Pour toi c'est un joli rêve

                                Et nous autres on en crève

                                Sans recours.

                                Tes grands yeux noirs

                                Illuminés par tant d'espoir

                                Nous n'avons pas encore fini

                                D'en rêver le jour et la nuit.

                                Léonarda,

                                Tu peux dire merci au media

                                 Aux gauchiards et aux socialos

                                 Car ils ont fait du bon boulot

                                 Les saligauds!

 

Chez nous, tout finit par des chansons, n'est-ce pas. Alors j'en reste là. Surtout que

Léonarda nous n'avons pas terminé d'en entendre parler. Jusqu'à l'indigestion!

 

Passez un bon Dimanche d'automne , malgré tout.

Et merde pour qui ne me lira pas..                                                                        

 

 

                                                                                                                                                                                        

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 16:32

 

En ce moment-ci, au bistrot, chez Thérèse, les conversations tournent beaucoup

autour des naufrages lampedusiens.  Forcément, la Méditerranée, elle est là, à

quelques encablures, du coup on se sent concerné à plus d'un titre. Surtout les

marins, elle leur fait peur, la Mer, elle les terrorise même, pour peu qu'ils gardent

quelques souvenirs affreux de tempêtes assassines.

Même la nôtre, la Mare Nostrum, elle a l'air sympa, comme ça, elle évoque B.B.

Saint Tropez, Ibiza...les vacances, quoi, la dolce vita au soleil avec des nanas de

toute beauté vêtues de timbres-poste, du champagne...luxe calme et volupté,  le

bonheur sous différentes nuances de bleu, un rêve enchanté, en somme.

Cependant quand vous vous trouvez en son plein milieu et qu'elle se fâche, elle

vous fait tout un autre effet, la Méditerranée, le cauchemar, l'horreur...la nuit surtout,

quand vous ressentez l'impression de tomber en spirale dans le trou de balle du

Diable.

Voilà pourquoi, les Africains qui coulent à pic au lieu de débarquer,  tranquilles,

en terre européenne, on ne peut pas considérer à la légère. Pas pour les même

raisons que le Pape ou la Bien-Pensance de type germanopratin, bien sûr, mais

nous, nous voyons des images...pas de quoi se tordre de rigolade que c'est tou-

jours ça de moins à venir nous pourrir l'existence. Certaines choses de la mort

imposent silence et respect, abstraction faite de toute autre considération.

Juste que les survivants on préfèrerait les voir débarquer de l'autre côté.

 

En effet, les phénomènes migratoires commencent pour de bon à effrayer.

Jusqu'à présent, le clampin moyen se contentait d'une sourde inquiétude au vu

des transformations étranges qui affectent nos sociétés depuis quelques temps.

Maintenant, il commence à angoisser, le pauvre mec, à voir débarquer de tous

les côtés des palanquées de miséreux basanés venus profiter d'une générosité

certes républicaine mais pas forcément ressentie par le commun des citoyens.

J'aime bien la manière dont notre ami Jean Foupallour (voir Démocrassie. )

décrit le phénomène : "C'est comme en cuisinela Politique. Nous autres, le peup'

on décide tout, on fait le marché mais après vous avez les cuistots qui arrangent

les denrées à leur façon.  Du coup, vous avez commandé ce qu'il faut pour une

blanquette et vous vous trouvez à déguster un vol au vent financière...pas que ça

soye mauvais, d'accord, mais c'est pas la même chose. Surtout que les politi-

cards derrière leurs fourneaux y sont pas terribles, y gâchent beaucoup,  y lais-

sent brûler et en fin de compte on bouffe de la merde en guise de la blanquette

qu'on voulait se taper au départ de l'action".

Il n'a pas tort, Jeannot, en démocratie on pourrait croire souveraines les volontés

des citoyens, en tout cas d'une majorité d'entre eux, les autres étant censés subir

en s'écrasant. Il apparaît pourtant à l'évidence que ladite majorité n'a jamais réel-

lement souhaité le changement de population imposé depuis quarante ans par un

pouvoir pourtant issu d'elle même. On sait le Franchouille un peu cul-cul mais de là

à l'imaginer collectivement suicidaire, faut pas pousser Fatma par dessus bord!


Il commence à baliser grave, le Citoyen Français, assailli de tous côtés par des

informations alarmantes relatives aux boat- poeple de Lampedusa, aux Roms

d'Europe Centrale, aux Syriens qui fuient la guerre, aux "réfugiés climatiques" dont

l'imminente arrivée en cohortes innombrables découle directement des prévisions

du GIEC, aux "couloirs humanitaires" réclamés à cors et à cris par les associations

du même métal. Ca lui fout les jetons tout ça, à l'électeur moyen.

Il constate aussi, en même temps, la présence écrasante dans les rues de nos villes

et de nos villages de silhouettes évoquant plutôt la Casbah d'Alger du temps de

Pépé le Moko ou les rives du Congo à l'époque de Savorgan de Brazza.  Sans

oublier les enfants des écoles qui n'ont plus grand chose à voir avec les têtes blon-

des d'antan.  Aujourd'hui,  dans les classes républicaines,  les seuls blancs descen-

dent le plus souvent de l'immigration maghrébine, les quelques Souchiens résiduels

préférant, par le fait, inscrire leurs morpions dans le Privé... quand ils peuvent.

 

Comment tout ça s'est produit, il ne sait pas, Dupont, tout juste qu'il a l'impression

de l'avoir bien dans l'os. Et profond.

Seulement voilà, qu'est-ce qu'il peut bien trouver comme combine pour inverser la

courbe, comme dirait l'ami Culbuto? On a bien vu, depuis des décennies, la Gauche

et la Droite faire tranquillement le lit de l'invasion. Maintenant que c'est pratiquement

gagné on les imagine mal repartir dans l'autre sens.

Alors qu'est-ce qu'il reste? Le Front-National?

Ah oui, attendez mais ce sont des nazis, ces gens-là, faut surtout pas voter pour

eux, malheur! Des suppots de Satan, des fachos capables de nous entraîner dans les

pires catastrophes! D'ailleurs tout le monde le dit, il suffit d'écouter la Radio, de regar-

der la Télé, de lire les journeaux. Forcément, tous ces types qui parlent et qui écrivent,

ils savent, eux, alors ils nous expliquent et nous autres, on comprend...

Sauf que,  depuis le temps que les  sachants en question bourrent le mou du bon

populo, on finit par trouver de la véracité dans les discours de la famille Le Pen, les

seuls à nous alerter depuis quarante ans sur le caractère nocif de l'immigration.

Alors, du coup on commence à évoluer, on envisage, on tente même parfois, comme

à Brignoles.

Et peu à peu, entre la frousse populaire et la stratégie démagogique bien chiadée

de Marine,  les réticences s'amolissent dans le même temps que l'idée selon

laquelle nous n'avons plus grand chose à perdre fait son petit bonhomme de chemin.

Bien sûr il reste encore des ilôts de résistance, le Grand-Ouest, notamment, moins

affecté semble-t-il que les autres régions par la musulmanose galopante. C'est

probablement ce qui sauvera Hollandouille et ses sbires en 2017. Toutefois n'allons

pas plus vite que la musique, pour l'instant nous n'en sommes pas là et bien malin

qui pourrait prévoir aujourd'hui ce qui arrivera dans quatre ans.

 

Grauburle, lui, au bout d'un certain nombre de Ricards bien dosés, il commence à

voir les choses avec optimisme.  "Croyez moi si vous voudrez,  les mecs,  nous

déclare-t-il en joignant à la parole un geste large qui finit sa course involontaire en

plein dans la gueule de son pote Yves Rognes, croyez moi (oh pardon!) ça va faire

un raz de marée, un surimi, comme ils disent! 

A force de prendre l'Ouvrier pour un caniche de cirque, la Gauche y seront balayés

comme la merde à Médor. Poubelle! Il en a ras le fion, l'Ouvrier.  Alors une seule

solution: Marine! Voilà! Tous dehors à grands coups de lattes dans le dargeot et on

repart sur du neuf. Même si on sait pas trop où on va, au moins on ira quelque part,

avec les autres connards on allait juste profond!

Pour ceux qui s'en souviennent,  en cinquante-huit ça s'était passé comme ça.

Tous les mecs d'avant: virés, disparus, anéantis! Toutes les lois d'avant : au panier!

Résultat, après on s'est retrouvés tranquilles pendant quinze ans, jusqu'à ce qu'on

voye débarquer le chauve à col roulé qui invitait les poubelliers à prendre le thé à

cinq heures du mat', ce pignouf, le commencement de la fin!

Moi, quinze ans de vie pépère, je signe illico. Surtout que dans le délai je me retrou-

verai sûrement avec un petit jardin sur le bide pour me tenir chaud en hiver.  Alors j'en

demande pas plus."

 

Voilà qui résume bien, moi je trouve. Jusqu'à présent on n'entendait pas trop ce genre

de vieux tenir un tel langage. Evidemment nous avons passé l'âge de nous faire des

illusions, nous n'y croyons plus vraiment et, en plus, pour les plus lucides d'entre nous,

nous voyons clairement tout ce qui se cache sous les discours des uns et des autres,

Le Pen comprise.

Oui mais simultanément nous percevons fort bien l'intérêt d'un tel vote, comme dit

Grauburle, on les emmerde,  alors on le leur dit.  Il sera toujours temps en 2017 de

compter les bouses et d'arrêter en connaissance de cause la meilleure conduite à

tenir...si Dieu nous prête vie...

C'est sans doute ce qui a poussé Alain Delon à se réjouir ouvertement de la montée

actuelle du Front. L'idée de faire de la peine à tous ces bien-pensants qui ont fini par

transformer le Pays en pétaudière. C'est déjà pas si mal.

Objectif atteint! Il suffit de voir la levée de boucliers dans le milieu du cinéma. Comme

quoi il ne travaillera plus jamais après des nauséabonderies pareilles, Delon.  A pas

loin de quatre vingts balais, j'aime autant vous dire que l'anathème du cinoche fran-

chouille, le vieil Alain, il s'en soucie comme de votre première branlette.

Même quand son fils,  pauvre gamin attardé,  essaie de se dédouaner en crachant

sur Papa. "Ta gueule",  il lui a répondu le dieu vivant des Japonais, au petit.  Ca ne

méritait pas plus.

Bon. moi ce type, jusqu'à présent il m'était plutôt sympathique. Un grand acteur qui

se la pète un peu, certes mais qui refuse ouvertement d'aller à la gamelle quitte à

se faire brocarder miteusement par les soi-disant humoristes de la Bien-Pensance,

j'aimais bien. Maintenant, là, j'avoue il remonte encore d'un cran ou deux dans mon

estime. C'est honnête ce qu'il fait. En plus, ça risque de produire un certain effet sur

son public...ça représente du monde, quand même.

Alors, si jamais par impossible Mme. Le Pen accédait un jour au pouvoir, je ne

saurais trop lui recommander, au nom de la reconnaissance nationale, de faire

inscrire au fronton des édifices républicains à commencer par le Panthéon, le

nom de DELON... en large!

Je sais, c'est pas terrible, faut que je me repose un peu.

 

Bonne semaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 15:17

 

"Il devient nerveux, Bamboula, me sort l'ami Hank Hulley, maintenant il ordonne

aux députés d'aller voter son budget de merde et que ça saute, en plus!  Gaffe,

il part en couilles, si ça continue encore un peu il envoie les Marines donner

l'assaut au Congrès. La démocratie ça va cinq minutes mais quand ça commence

à faire suer vaut  mieux pas trop lui laisser la main, pas vrai?

Faut se méfier, avec ces mecs là ça monte vite en mayonnaise, t'as qu'à regarder

à Nosy Be..."

Il faut dire qu'en ce moment il n'est pas à la noce, le Président des Etats Unis, avec

ses soucis de shutdown. Cependant, comme dit Hank, peut être lui conviendrait il

d'arrêter de faire de la fausse monnaie. Depuis son intronisation triomphale, voilà

cinq ans déjà, c'est à peu près tout ce qu'il a fabriqué de tangible, Barack-Hussein,

des dollars en quantités astronomiques. Avec dix-sept mille milliards de dettes les 

Amerloques un peu sensés commencent à la trouver saumâtre, ils se demandent

quand et comment la fuite en avant va s'arrêter.

Vu qu'il se faisait rare, depuis quelques temps, je lui ai passé un petit coup de bigo

à Mr Hulley, histoire de voir un peu comment ça se passe quand les fonctionnaires

ne fonctionnent plus. Réponse nette, franche et massive : "on s'en aperçoit même

pas,  mec.  Huit cent-mille connards qui n'en branlaient pas une,  s'ils restent à la

maison c'est que du bénef! On peut tenir cinquante ans dans ces conditions, voire

plus si affinités, tout le reste c'est que de la propagande".

Mince alors,  et moi qui les croyais dans un pétrin profond  ces braves Yankees...

Qu'on peut même plus visiter la Statue de la Liberté,  dites donc,  rendez vous

compte! Et l'autre plouc du Missouri qui trouve ça très bien!  Au fond,  peut être

que la liberté il n'en a rien à secouer,  allez savoir.

"Tu rigoles Anatole, me rétorque toutefois l'intéressé avec son accent à bouffer du

chewing-gum le nez dans le derrière de la voisine,  nous autres on  demande que

ça, la liberté mais votre statue à la con bricolée par un frog d'origine macaroni pour

faire joli chez les Bobos de New York,  on s'en torche!  Nous,  ce qu'on veut c'est

juste que Morpion l'Africain il arrête de nous creuser le trou sans fond. Parcequ'un

gouffre pareil,  un jour ou l'autre va falloir le combler. Et comme le pognon,  au final, 

il vient des Chinetoques,  on préconise la méfiance,  la prudence,  la défiance et

même la réticence, tiens.

Sa rallonge budgétaire il va pouvoir se la carrer en guise de poire à lavement et sa

sécurité sociale de mes deux, encore plus profond si possible!"

 

Comme qui dirait que la frange conservatrice de la vieille Amérique  garde toujours

un oeil suspicieux sur le pauvre Obama. Du coup il fait peine à voir, ce dernier. Il est

passé où, le jeune et sémillant président-nouveau arrivé en 2008 en même temps

que le Beaujolpif? Le beau métis qui faisait mouiller Saint-Germain des Prés et le

Marais pire que Prad Bitt et Clown Georgey réunis?

Les traits tirés, le teint plombé, la mine triste. Pas les joues blêmes, certes, mais le

regard désabusé et le cheveu grison. Un sacré coup de vieux, y a pas...l'exercice

du pouvoir et les échecs répétés ça peut vous user n'importe quel colosse!

 

Bon,  nous autres franchouilles qui bénéficions,  chance insensée,  d'un président

normal, petit, miteux, mou et blanchâtre, nous évitons de genre de déchéance.  

Le nôtre, d'accord il préside depuis moins longtemps mais en termes d'accumulation

de conneries il rattrape le retard à toutes blindes.  Une remontée digne d'Usain Bolt

le jour où il s'était coincé un testicule dans les starting-blocks!

Mais Pépère, lui ça va. D'accord il prend de l'embonpoint, on ne peut pas dire le

contraire. Même que Valoche envisagerait sérieusement de lui faire poser un

anneau gastrique. Elle hésite un peu vu qu'elle lui a eu essayé le cockring, naguère,

mais avec un succès mitigé...enfin moi, ce que j'en dis c'est parce que je l'ai entendu,

n'est-ce pas, je n'ai pas pour habitude de colporter des ragots. Sans compter qu'en

plus on ne voit pas bien le rapport (enfin quand je dis le rapport...)

Sinon, à part ça tout baigne. Pas les sondages, évidemment, mais il ne faut pas

demander l'impossible, surtout au moment où les impôts dégrigolent en averses

tropicales sur les couillons qui se faisaient une autre idée du changement que c'est

maintenant. Ca a pas mal changé, en effet, surtout pour les adeptes des heures-

sup,  les profs et les instits,  par exemple...faire payer les riches ça les branchait

à bloc ces gens-là. Pourtant ils auraient mieux fait de l'écouter, Culbuto, il ne les a

pas pris en traître : la richesse c'est à partir de quatre-mille Euros par mois.

Le couple d'instituteurs, quoi.

Cependant, mis à part les quatre-vingts pour cent de mécontents et les vingt pour

cent qui n'osent pas l'avouer, la vie du Président se déroule plutôt calme et paisible.

Cette semaine, par exemple, fut dominée par deux actes forts.


Mercredi : recadrage! Propos bien sentis en Conseil des Ministres, comme quoi

las valeurs de la République...patin couffin...histoire de bien marquer devant les

media sa fermeté -proverbiale- face aux crépages de chignons Valls/Duflot.

Il l'a bien martelé et devant tout le monde, sans faiblir d'un poil : "c'est la dernière

fois!" Et méchant, en plus, un peu comme quand il voulait punir Bachar El Assad...

Bien sûr, on ne va pas empêcher les copains de jouer leurs rôles :  Manuel le

gauchiard-facho qui rassure la Droite et Cécile la gauchiasse verte maquée

avec Cantat, le frangin du camé massacreur de nanas.  Il en faut pour tous les

goûts pour faire une "Gauche Plurielle" comme on disait au temps de feu Jospin.

Mais de là à laisser supposer un gros déficit d'autorité chez Pépère, non, faut pas

laisser dire ça, y a que la vérité qui blesse, pas vrai?


Et Vendredi, voyage en Corse!  Quand on vous le dit qu'il en a,  ce mec,  molles,

certes, si l'on en croit la Camarade Aubry mais bien réelles,  bene et panentes

comme le Pape, en moins gros toutefois... tout le monde ne peut pas être né au

pays des gauchos (je veux dire ceux de la Pampa).  Chacun sait l'Argentin sévère-

ment burné, surtout les dames qui ont eu la chance de danser le tango à La Catedral.

En tout cas, il n'a pas hésité à se risquer en terre hostile, Flanby.  Une fois le pied

dans les traces de son illustre prédécesseur, Napoléon je veux dire, pas Tino Rossi,

notre petit Président n'a plus arrêté de leur passer de la pommade, aux Corsicos.

Au lieu de la jouer comme ce con de Valls qui les avait traités de ramassis de

gangsters arriérés, il leur a dit tout le bien qu'il pensait d'eux et de leur beau pays.

Résultat, ils se sont montrés gentils avec lui, les insulaires, ils ne l'ont même pas

sifflé comme les premiers Auvergnats venus. Notez qu'ils sont civilisés depuis très

longtemps, les Corse, eux, ça explique.

Bien sûr, la petite visite reposait sur du solide, le soixante-dixième anniversaire de

la libération de l'Ile de Beauté. Il ne fallait surtout pas louper l'occase d'en remettre

une grosse couche sur les Musulmans qui sauvèrent si souvent la France.

Sur le coup, il s'agissait de bien expliquer l'action déterminante des Goumiers

Marocains dans la victoire sur la Peste Brune des prédécesseurs allemands de

Marine Le Pen, de son Papa et peut être même de Manolo le Catalan si l'on en

croit l'illustre Famille Cantat.

Ce fut particulièrement émouvant.  Une chouette commémoration avec superbe

discours aquillinomorellien, vieux birbes décorés comme le rayon casseroles du

BHV, ramenés de Marrakech par l'Airbus République Française " Couille-Molle

One" (dépense somptuaire de Sarko, faut rappeler) et youlous-youlous endiablés

des arrière-arrière-petites filles de Goumiers.  Que du bonheur!

Du coup, il s'en est retourné tout content de son petit séjour chez les Vendetteurs,

Hollandouille. Il a même trouvé le moyen de leur promettre une petite réflexion sur

l'inscription de la Corse dans la Constitution en tant que c'est la France, d'accord,

mais enfin pas tout à fait quand même. A Belfort, il a fallu appeler d'urgence le

SAMU pour intuber in extremis Chevènement qui écoutait sur son transistor.

 

Cela dit, tout va bien. Rentré à la maison, tranquille comme Baptiste, il nous prend

un peu de repos bien mérité, le Pépère. Comme ça il évite de se mouiller sur les

dossiers merdeux style naufrage à Lampedusa ou régularisation de Syriens qui

n'en ont rien à foutre puisqu'ils visent l'Angleterre.

Convenons-en, on ne sait trop par quel bout les aborder, ces questions-là. On peut

toujours s'embarquer, comme le Pape, dans les pleurnicheries bondieusardes.

Oui mais il s'en fout le Souverain Tonpife, c'est pas lui qui va se les fader, après,

les gentils immigrés un peu envahissants.

Je ne lui demande pas de les loger au Vatican, y a pas la place mais il pourrait les

envoyer en Argentine, tiens. En affrétant un gros bateau même pas à soupape (ce

qui constituerait un comble) on en transfère cinq-mille à chaque voyage, de quoi

régler le problème avec toute l'humanité exigible en pareil cas.

Moi, je verrais même une ligne régulière Tripoli-Mar del Plata, comme ça on leur

éviterait les soucis de la traversée risquée à ces pôv gens.  Et comme l'Eglise

manque un peu de pognon, contrairement à l'idée répandue, on leur ferait payer le

voyage, aux émigrants, normal puisqu'ils s'économiseraient le prix du passeur.

Oui, seulement voilà, mon plan ne tient pas, c'est pas en Argentine qu'ils veulent

aller, les Africains mais en Europe. Déjà, les croisière transatlantiques ça leur rap-

pelle de mauvais souvenirs. Et puis aussi, l'Europe y a bon! Tu bosses ou tu n'en

fous pas une rame, tu bouffes quand même et copieux, en plus. C'est comme en

France,  tiens,  tu fabriques des chiares à la chaîne,  t'as même plus besoin de

travailler...

Alors, il veut qu'on se les fade,  le Pape.  Même pas qu'on les laisse venir, ça ne

suffit pas, faut qu'on les invite, voilà, c'est ça qui ferait plaisir à Jésus et à François

d'Assise. Charité chrétienne oblige!

Il trouve ça bien, le Pape, de se laisser submerger par les Musulmans...

En revanche, les petits Catholiques des générations futures qui paieront l'addition

on dirait qu'il s'en fout complètement, le Jésuite empapé.  Il a oublié, semble-t-il

que les chemins de l'enfer sont pavés de bonnes intentions.

Et puis, surtout, que charité bien ordonnée commence par soi même...

C'est con, pour un Chef de L'Eglise!

 

Dieu vous bénisse!

Et merde pour qui ne me lira pas.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 14:29

 

Comme le disait ce matin Elisabeth Schemla à Claude Askolovitch dans l'émission

d'Alain Finkelkraut ... mais non, qu'est-ce que vous racontez,  pas sur Radio Tel Aviv, 

sur France-Culture, voyons!  M'enfin!  Bon,  donc,  comme elle le remarquait finement

cette brave dame, une personne  comme on en voit par chez nous,  dont la sonnerie

de téléphone fait "Allahou akbar", n'apparaît pas nécessairement très perméable

aux Valeurs de la République.

Sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde en aucune façon, il semblerait bien

que le petit livre consacré par l'ineffable Askolovitch à la vie passionnée des

Musulmans en France ait fait l'effet, dans le landerneau Germanopratin, d'un gros

pavé dans un tas de bouse.

Le bouquin en question, ne me faites pas l'injure de croire que je l'ai lu.  Je m'en

voudrais de contribuer au succès éditorial de cette sorte de littérature. Tout ce que

j'en connais se résume au titre " Nos mal aimés, ces musulmans dont la France

ne veut pas",  ainsi qu'à la thèse soutenue,  à savoir que la République opprime les

fidèles de l'Islam grands coups de laïcité.


Tout de suite, comme ça, ex abrupto, je m'empresse de rendre un hommage appuyé

à l'auteur, en dépit de la répulsion viscérale qu'il m'inspire. Publier un ouvrage intitulé

"Ces Musulmans dont la France ne veut pas", ça relève de l'exploit. Ca excuserait

presque le tissu d'âneries dont il est constitué selon toute probabilité.

Vous voyez un titre pareil signé Zemmour ou Rioufol, par exemple? Vous imaginez le

tollé général tout azimut,  la Gauche en furie,  les associations bien pensantes qui

déposent des monceaux de plaintes, l'UMP qui condamne avec une extrême fermeté

et les Juges Trotskos qui regrettent pour le coup les abrogations respectives de la

peine de mort et de la relégation à Saint-Laurent du Maroni.

Rien de tout cela, bien sûr, pour le camarade Askolovitch qui doit, lui, se contenter

d'une micro-tempête dans le microcosme intello. Déjà pas mal puisqu'on en parle,

même moi,  tiens,  mais moi ça compte pour pain et beurre.


Pour tout dire - ça se sentait bien au fil de la petite dispute sur France-Culture- il a

drôlement foutu la merde, le Glaude, à aller comme ça traiter la sacro-sainte Laïcité

d'instrument d'oppression.

Vous réalisez, quand même, l'énormité! Un peu comme si tout à coup vous surpre-

niez le curé en train de chier dans le ciboire,  pareil,  ça relève du même ordre! Le

sacrilège infect, quoi, incompréhensible, inexpiable!

D'accord, Askolovitch navigue depuis toujours dans la provocation.

Que voulez vous,  quand on n'a aucun talent et qu'on veut briller en société,  y a pas

trente six solutions, faut faire le buzz  comme on dit maintenant et même la buse, le

cas échéant, du moment que ça banque, pas vrai? Seulement, là il s'attaque vicieu-

sement à ce qu'il y a de plus sacré, de plus intangible dans le Dogme Républicain.

Vicieusement parce qu'en prenant la défense des Muz contre la Laïcité, il les cueille

à contre-pied les intellos de Saint-Germain,  en terrain découvert,  à la surprise.

Déjà que l'attaque vient d'un côté inattendu, il faut en plus qu'elle s'appuie sur des

positions suffisamment solides pour ne pas reculer d'un iota à la première salve

de plume bien-pensante.

C'est vrai, ça,  après tout!  De quel droit on veut leur imposer nos règles,  aux

Mahométans fervents,  surtout quand c'est contraire à leurs convictions les plus

profondes et à leurs coutumes les mieux enracinées?  Elle est où la liberté,  là?

Aaaaaaalors!

Et voilà la République Franchouille en personne qui se met à discriminer,  à

stigmatiser, à opprimer, à réprimer comme le premier régime pinochien venu!

Putain d'Adèle on n'est pas dans le pétrin dites! On frise le racisme sur un coup

de ce gabarit! 

Rendez vous compte, merde!   Au Pays de Jean-Jacques,  de Jules Guesde,  de

Jaurès, de Jean Moulin (entre ici!), des Justes,  de Jacquard,  de Jaoui (Agnès),

de Jérôme Kerviel,  des "Jeunes" des quartchiers !

Saloperie d'Askolovitch, va! Vous voyez jusqu'où il peut aller pour faire parler de

lui, l'enfoiré?   Jusqu'à faire vaciller le Pacte Républicain,  parfaitement!  Comme

Valls,  pareil!

Sauf que Valls, lui, au moins on peut le traiter de facho!

 

Le beau Manuel, tranquille, il s'en prend aux Roms.

Très avantageux,  les Roms,  ça détourne bien l'attention et puis ça fait -presque-

l'unanimité. Sarkozy s'en servait, lui aussi.  Il en était content,  je crois, ça donne un

bon rapport qualité/prix, les Roms.

Considérons déjà qu'ils sont pratiquement sans défense, ceux là. Ils ne disposent

d'aucune puissance de feu style CFCM, SOS, Licra, tout ça.  Rien, que dalle, à

peine deux ou trois hurluberlus de ci de là qui créent de vagues association dont

tout le monde se fout.

Donc, vous pouvez - un peu - taper dessus, on ne vous dira rien. Tout ce que vous

risquez c'est une vanne à la Duflot, comme quoi vous compisseriez les Valeurs de

la République.  Cependant,  disposant par sondage de quatre-vingt dix pour cent

de l'opinion en votre faveur,  vous pouvez vous en astiquer joyeusement la colonne

dorique.

En outre les effectifs de ces pauvres Tziganes sur notre territoire ne dépasseraient

pas les vingt-mille. Vu qu'ils échappent par définition à tout recensement, vous me

permettrez d'en douter un peu. Cependant, fussent ils cent-mille,  leur abondance

demeurerait sans commune mesure avec les dix à douze millions de représentants

de la communauté musulmane ... par exemple ...

Le Rom apparaît donc,  au sens propre,  comme quantité négligeable.  Raison de

plus pour laisser les gants dans le tiroir.

Et puis enfin et surtout, il s'agit de nomades.  Or,  depuis les temps reculés du

Néolithique Supérieur  (enfin c'est ce qu'on dit,  j'étais pas là pour constater)  

l'humanité souffrante se partage essentiellement entre deux catégories farouche-

ment antagonistes,  les sédentaires d'un côté,  les nomades de l'autre. La haine

des premiers pour les seconds apparaît tatouée dans leur nature intime comme

de jolies roses rouges sur les miches de Chéryl Cole.


Par suite,  si vous prenez le Nomade en chasse,  tous les sédentaires de toutes

religions,  de toutes origines,   marcheront comme un seul homme à vos côtés.

Dans le cas qui nous occupe cela va du Français de mille générations,  catholique

et maurassien,  jusqu'au dealer de banlieue à kalachnikov,  lequel,  pour découler

de l'immigration,  n'en est pas moins tout aussi sédentaire que vous et moi .

La preuve, vous ne verrez plus le moindre camp de Roms dans les quartiers Nord

de Marseille.  Les habitants ont fait le nécessaire.

 

Souvenez vous de l'âne de la fable, "ce pelé ce galeux d'où venait tout le mal"...

il lui ressemble un peu, le Rom, si vous regardez bien...

Naturellement, il nous emmerde la vie. Bien sûr, on aimerait beaucoup qu'il retourne

se faire voir chez les Roumains, chez les Bulgares... où il voudra mais pas ici, quoi.

Les parasites et les voleurs, la République n'en a rien à foutre, qu'is aillent se faire

pendre ailleurs.

Oui mais bon, en même temps, chaque fois qu'il arrive une grosse merde, dans

ce pays, quand on zigouille un retraité marignanais ou quand on massacre une

petite Fiona, entre autres saloperies, les Roms n'y sont pour rien...

J'en reviens encore à ma fable, "selon que vous serez puissant ou misérable..."

Décidément La Fontaine, on ne trouvera jamais plus judicieux!

 

Passez un chouette Dimanche.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 14:35

 

Sacré Tony Parker, va! Encore un qui n'est pas foutu de se contrôler quand il cause

avec les media!  Dedieu, on dirait Fillon, tiens. Et encore Parker, pour sûr qu'il n'a

pas fait exprès, ça se voit sur sa tronche, dans son regard. En outre, c'est pas parce

qu'on a fait un bout de chemin conjugal avec une artiste de l'envergure d'Eva Longoria

qu'on acquiert de la finesse, le noeud du problème se situe ailleurs.

Seulement voilà, le pauvre basketteur multi-millionnaire qui déclarait sans ambage,

juste après une victoire chèrement acquise sur les terribles Espagnols : "je m'ai grave

vénère à cause qu'en première mi-temps on a joué comme des tapettes",  il a tout

faux! Non pas des suites du traitement indigne ainsi infligé à la langue française, ça

on s'en fout on a l'habitude mais bien en raison du crime d'homophobie caractérisée

dont ses inqualifiables propos l'accusent.

Non, M. Parker, votre équipe n'a pas basketté comme une bande de tapettes, ni en

première mi-temps ni après.  Enfin je veux dire, même si c'était le cas, il fallait passer

sous silence... Non plus...et puis merde, vous devez vous excuser, voilà, publiquement,

platement, bon dieu,  aller direct à Canossa.  Comment ça,  vous ne savez pas où ça

se trouve?

Laissez tomber!  Vous racontez un truc genre j'ai pas fait exprès, je voulais pas les

vexer, les tapettes, non oubliez, faut dire "gay" même si, à cause  de vous,  les voici

infiniment tristes, surtout les gays-basketteurs... oui, oui,  il s'en trouve.  Il s'agit au

demeurant d'un sport assez évocateur...  en y regardant bien.

Vous demandez pardon et puis vous retournez dare-dare à l'entrainement : vingt fois

dans le panier remettez votre balle, polissez la sans cesse et la repolissez ...

Cherchez pas, je blague.

Voilà grosso-modo ce qu'ils ont dû lui expliquer, les conseils en communication,  à ce

pauvre Tony. Formons des voeux pour que ce fâcheux contretemps ne le déconcentre

pas trop, le brave garçon, ils ont encore la Lituanie à affronter en finale de l'Euro,  les

Bleu-Foncés. Un gros morceau, la Lituanie, si on veut les battre pas question de jouer

comme des tapettes!

 

Soyons clairs : ça devient de plus en plus délicat. Aujourd'hui, quand vous parlez aux

media ce n'est pas sept fois que vous devez tourner la langue dans la bouche. Ca ne

suffit pas, sept, tournez encore plus. Du coup, le type derrière le micro il parlera à

votre place et ça vous évitera de proférer une incongruité, de déraper, comme ils

disent.  Même chaussé de Michelin high-tech dernière génération vous la risquez, la

glissade. La route du politiquement correct c'est que du verglas, des nids de poule et

des virages en dévers. Plus risqué, y a pas!

Et encore, vous prenez un garçon comme le susnommé joueur de balle au panier ( et

pas que d'actrice amerloque hyper-sexy )  il a trente ans, le mec, il devrait baigner dans

la rectitude bien-pensante, rouler clouté, en quelque sorte, maîtriser le véhicule.  Ben

non!  Il finit au fossé comme le premier Hortefeux venu!


Alors, vous réalisez, un pauvre vieux comme M. Guerlain! Le maëlström pénalo-média-

tique!  "J'ai travaillé comme un nègre", il avait trouvé le moyen de balancer à la télé,

sur France 2 en plus, excusez du peu. Et pour faire bon poids, il en remettait de suite

une grosse couche ..."si tant est que les nègres eussent jamais tant travaillé"...

Le CRAN,  le MRAP,  SOS Racisme,  tout le bordel! La curée, l'halali! Six mille

Euros d'amende! Et encore, eu égard à ses soixante-quinze balais ils lui ont

épargné la prison ferme, les Juges.  Un coup de pot!   Avec dix ans de moins il

croupirait sans doute encore dans un trou du cul de basse-fosse,   le pauvre

parfumeur!

Quand je pense à la douce berceuse que ma belle-mère chantait à mes enfants:


                               "Il chemine, il trottine,

                                Tout au long des collines,

                                 Le petit négrillon,

                                 Dans sa Kourouma"


même sans savoir à quoi ça ressemble, exactement, une "kourouma", j'en ai des

sueurs froides rétrospectives.  C'est des coups à se retrouver au goulag,  ça.

Et toute la famille! Sans exception! Au grand complet!  Si, si, je vous assure!

 

Adoncques convient-il plus que jamais de faire gaffe comme pas possible à toutes les

banalités susceptibles de nous échapper, un peu style feu-Frêche quand, entre autres,

il trouvait la tronche de l'actuel Ministre des Affaires Etrangères "pas très catholique".

Il y mettait malice, ce brave Georges, Satan ait son âme...mais n'oublions pas qu'il

s'agissait d'un Homme de Gauche,  d'un vieux socialiste.  En pareil cas, l'indulgence

médiatique vient à point pour atténuer le péché, les susdites associations gardiennes

de la doxa anti-paroles-nauséabondes s'adoucissent et les Magistats se bornent à

formuler un petit "Rappel à la Loi".

Notons au passage que cette dernière mesure, exclusivement réservée, en principe,

aux "Jeunes des quartchiers" coupables de peccadilles sans conséquences mortelles,

bénéficie également aux gendegôches patentés, dûment engagés, si possible, dans

un combat sans merci contre l'haïssable, l'abominable racisme.

Une sorte de privilège, si vous voulez.


Ainsi, naguère, notre ami Julien Dray, un peu embarrassé pour justifier le financement

de sa chouette collection de tocantes  (voir Touche pas à mon pote! )  fit il,  au bout du

compte, l'objet d'un "Rappel" de même nature. Es qualité de membre fondateur de

SOS machin, cela va de soi.

Ainsi,  tout récemment,  M. Lilian Thuram,  l'ex-footballeur reconverti dans la lutte

contre les Blancs,  bénéficia-t-il de la même clémence juridictionnelle sous la forme

d'un aimable exposé des règles interdisant de brutaliser les nanas.  Rappelons que

cet éminent pousseur de ballons, déjà élevé au grade de Chevalier de la Légion

d'Honneur pour faits d'héroïsme footballistique, vient de se voir promu dans le même

Ordre Républicain.  Au rang d'Officier, siouplait!

Décoré par Culbuto soi-même, Lilian,  au titre cette fois de son action en  faveur

de l'ensauvagement de la Patrie. En conséquence, une mise en examen du chef

de sévices conjugaux eût résonné à l'Elysée comme un pet de cheval au beau

milieu d'un quatuor à cordes.

Aussi, la très charmante Karine Le Marchand, son ex-concubine désormais séparée

pour cause d'ecchymoses annonciatrices d'un éventuel futur peu engageant, s'est

elle vu suggérer par les autorités compétentes de retirer la plainte qu'elle avait un

peu hâtivement déposée à l'encontre de l'Impétrant.  Soucieuse de s'éviter une fin

de carrière télévisuelle prématurée, la ravissante demoiselle n'a pas manqué de

se ranger illico à cet avis. Comme quoi, entre gens de bonne compagnie prévaut

toujours la sagesse.

 

Précisons bien, tout de même, que le vulgum pecus, les pauvres bougres sans

légion d'honneur, sans Rolex, sans engagement bien-pensant dûment accrédité en

Haut-Lieu, ne sauraient, eux, prétendre à la moindre bienveillance de la part de qui

que ce fût et notamment des Juges. 

Pire, lorsqu'ils affichent ouvertement leur nauséabonderie infâme, tels, singulière-

ment, les blogueurs de la Réacosphère,  le moindre faux pas peut leur coûter la

peau des fesses.

Je l'ai déja dit mais je le répète à l'envi : plus jamais je ne commande de têtes de

nègres chez mon pâtissier, ni de nègre en chemise quand je me risque au restaurant.

La présence d'un seul Bien-Pensant un peu zélé et je me retrouve face à trois Magis-

trats Trotskystes animés, à l'égard du sale facho, d'une implacable furie punitive.

Comme Hollandouille envers Bachar El Assad, au moins !

Allez, tant que j'y suis, je vous déballe tout.

Pas plus tard que ce dernier été, assailli de toute part de guêpes, de frelons et

autres saloperies volantes, l'idée me prit de me doter d'un armement défensif

à la fois idoine et écologique.  J'y renonçai toutefois après m'être vu en songe,

chez mon droguiste, en train de demander l'instrument en question.  Un Monsieur

entre deux âges, l'air un peu embrayage (vous savez, le truc sur quoi on appuie

avec le pied du coeur) se retournait vers moi l'air courroucé en proférant ces mots

terribles : "vous avez dit tapette?"

Je fis l'acquisition, en fin de compte, d'une bombe insecticide.  Et tant pis pour

l'écologie, de deux maux  n'est-ce pas....

 

Que le jour du Seigneur vous comble d'allégresse.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 11:21

 

Ce soir il cause avec Claire Chazal, le camarade Hollandouille.  Parfaitement!

Et s'il s'en trouve que ça gènerait,  ça reste le même prix.  D'ailleurs au mec qui

s'informe auprès du JT de TF1, que ce soit en semaine ou le week-end, elle devrait

lui faire chaud au coeur la petite interview du Pépère, avec juste ce qu'il faut

d'annonce démago-lénifiante pour bien favoriser le gros dodo d'après film du

Dimanche.

Bien sûr, il va nous expliquer la Syrie, ce con.  Pédagogique, ce sera, comme disent

les Media. Pédagogique! Lui il sait et nous on sait pas, voilà. Comme à l'école.

Sauf qu'à l'Ecole de la République on n'apprend plus qu'une seule chose, on apprend

à parler rebeuh!

De toute façon, le divorce apparaît bel et bien consommé entre le soi-disant citoyen,

pauvre clampin un peu paumé qui se demande pourquoi sa vie ressemble de plus en

plus à un mur de chiottes publics et les grossiums qui paradent sur le dessus du panier

avec l'air de maîtriser une situation à laquelle ils ne captent que pouic.

L'ennui, avec Culbuto, c'est que ça se voit vachement.

Il trimballe un air tellement couillon, ce pauvre bonhomme, qu'on n'arrive pas à y croire.

Même ses électeurs de l'an dernier!  La plupart, au fond, le prenaient déjà pour une

savate tout en déposant dans l'urne le bulletin marqué Hollande. Une fois évacuées

l'euphorie de la victoire et les valises de Sarkozy, il retombait de suite à vingt-cinq

pour cent de satisfaits, les purs socialos, ceux qui s'arracheraient l'aiguillette et les

valseuses à supposer qu'ils en possédassent, plutôt que de reconnaître la bavure.

Alors, l'interview du Président bouffi, mieux vaut la balancer le Dimanche soir chez

Dame Chazal, c'est là qu'on zappe le moins...

Question de vivacité d'esprit, sans doute.

 

Le plus dur à avaler consitera probablement à entendre cette couille-molle nous

bourrer la paillasse comme quoi la reprise arrive et avec elle tout une théorie de

félicités plus délicieuses les unes que les autres.

Entre le chomedu qui sait bien que personne ne voudra plus jamais de lui,  même

pas pour vider les pots de chambre, le mec qui bosse juste pour garder son compte

bancaire dans la zone rouge, les trentenaires qui se voient à la retraite à cent ans

sans trouver d'emploi au delà de quarante, les "Jeunes" des "quartchiers" dont

l'avenir apparaît tout tracé dans la cocaïne et la dévotion coranique, on sent bien le

côté un peu décalé de la vie en en rose version Hollande.

La seule bonne nouvelle ça reste l'arrêt des hostilités programmées en vue de punir

Assad.  Seulement, ça on le doit à Vladimir Putin et à personne d'autre. Culbuto tout

seul, il nous envoyait à la mort...heureusement que la France et son petit chef pèsent

autant qu'un pet de lapin dans le concert international. Un mal pour un bien, pas vrai?

Mais de là à écouter les calembredaines de cette andouille...

 

Surtout que ça va de plus en plus mal.  Chaque jour qui passe nous apporte son

lot de nouvelles angoissantes. Les criminels en liberté plus ou moins conditionnelle

qui zigouillent et qui violent.  Les petits "jeunes" bien connus des services de police

qui dévalisent à tours de bras et qui, à l'occasion, tirent sur tout ce qui bouge.

Et puis aussi, dans un autre ordre d'idée, les juges trotskos, animés de la double

préoccupation de faire rendre gorge aux bourgeois et de mettre au pli les forces de

l'ordre, également bourgeois l'ordre,  bien sûr.

Ainsi les magistrats en question viennent ils de réaliser un fort joli coup dans l'affaire

dite de Villiers le Bel.

Rappel succint des faits : Mushimet et Lakami qui circulent à toute allure sur une moto

sans freins interdite de circulation, s'emplâtrent dans la voiture de flics à laquelle ils

viennent de refuser la priorité. Dépourvus de casque comme de toute protection,  les

deux "jeunes" laissent leurs peaux dans l'aventure,  déclenchant,  par

réflexe conditionné, une de ces émeutes dont nos jolies banlieues détiennent le

secret.

Six ans après le regrettable évènement, le poulet conducteur du véhicule administratif

se voit condamné, en dépit de la relaxe requise par le procureur, à six mois avec sursis

pour homicide par imprudence. Au motif qu'il roulait à soixante-quatre KM/H dans une

zône limitée à cinquante, ça fait cher l'excès de vitesse!

Notre flic fou du volant perd donc son boulot et bien heureux encore s'il ne se retrouve

pas épinglé au Mur des Cons (voir Le mur de la Justice de Classe.).  Force reste

cependant à la loi, le code de la route et les cités à sensibilité exacerbée se trouvent

ainsi vengés. C'est la lutte finale...

En tout cas, le message semble tout à fait clair : il appartient à la Police d'éviter à la

fois les dépassements de vitesse autorisée et les patrouilles dans les banlieues

farcies de Chances-pour-la-France.  Ca leur laisse Neuilly,  encore un coup de pot.

 

Seulement, tout cela commence à peser lourd dans la musette du citoyen lambda,

lequel commence à ressentir un décalage entre sa propre conception de l'ordre

public et les évolutions baroques constatées dans la vie quotidienne.

Du coup, lorsque le bijoutier de Nice flingue un cambrioleur, ça le branche, le citoyen

en question. Surtout quand le brave commerçant se voit mis en examen pour meurtre.

D'où l'éclatant succès du compte créé pour l'occasion sur Facebook, "Soutien au

Bijoutier de Nice". Un million et demi de likers au bout de trois jours, du jamais vu!

A tel point que les media bien pensants, passez moi le pléonasme, tentent d'accréditer

l'idée selon laquelle le créateur du site aurait acheté des soutiens bidons.

Eh non, bande de sales connards, les stats démontrent le contraire. C'est juste qu'on

commence vraiment à en trimballer gros sur la patate. Alors s'il existe un moyen

simple et efficace de le faire savoir, on ne va pas se gêner!

Likons, mes amis, likons tous pour le bijoutier de Nice. Et même si ça nous oblige à

aimer en franglais de merde, likons-y quand même. Vu que  Fesse bouc. c'est comme

tout ce qui marche, un engin que les Franchouilles n'ont pas inventé.

Et en plus de liker n'hésitons surtout pas à laisser un petit message de soutien.

Histoire de bien démontrer urbi et orbi l'absence de trucage et la volonté affirmée

de plein de braves gens d'arrêter les conneries.

En plus on a du pot sur ce coup-là, le bijoutier qui fait déborder le vase ressemble

à tout ce qu'on veut sauf à un Gaulois. Comme le braqueur flingué se prénommait

Anthony, on a peut être une petite chance d'être entendus, qui sait?

 

Bonne fin de Dimanche et joyeuse semaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

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